Les aventures de Françouais



Chapitre 5 - Et dire que ce n'était pas le pire

 
 

ALBERT DUGLARD le célèbre écrivain pornographe en mal d’inspiration qui était en visite à Saint Saturnin les Bains, se trouvait dans un sale état. Il était tout à fait digne d’aller fréquenter une salle d’attente aux urgences puis une cure de repos de plusieurs semaines. Son esprit reprenait petit à petit le dessus et il commençait à de nouveau pouvoir bouger. De nombreuses minutes durant il tenta en vain de se relever.

Il fut interrompu dans ces efforts car un bruit de moteur se faisait de nouveau entendre au loin. Albert était partagé entre l’allégresse et l’inquiétude, il était vraiment tombé dans un bled de fous furieux. Comment pourrait-il raconter ses dernières aventures sans provoquer les railleries ou l’indignation ? Il garderait tout ceci pour lui pour ne pas sombrer dans le ridicule.

Une espèce de caisse à savon d’un vilain bleu ciel des années soixante approchait. Albert reconnu la caisse d’une Dauphine, il ne le savait pas encore mais sa propriétaire, la belle maman de Françouais était la pire des rencontres qu’il pouvait faire. Comme d’habitude et cela en devenait lassant à la longue, un tintamarre et des volutes de fumée noire accompagnait le véhicule.

En voyant le pauvre type à moitié dépenaillé et à genoux au bord de la route, Belle maman se dressa sur son frein et pila. Fiston qui était assit à l’arrière sur une flaque de gerbe sèche s’envola et s’emplafonna dans le pare brise. Il avait visiblement dépassé son quota de conneries du jour car belle maman l’engueula comme une charogne pourrie.

- Espèce de branleur dégénéré bon à rien. Dégage moi de ce tableau de bord, tu vas encore me le maculer de merde.

- Ou là..... grommela fiston qui n’arrivait pas à ce décoincer.

Il c’était empêtré dans sa ficelle de string en peau de castor du Conémara. Belle maman tira sur la ficelle élastique sur un bon mètre et lâcha le tout. La ficelle alla claquer et laisser une belle rougeur sur le fessier de fiston qui arrivait encore moins à bouger.

- Bon sang, si cela ne te fait pas bouger, je connais un remède qui va te faire bouger gueula la vieille en ouvrant la porte.

Belle maman dans son énervement ne prit pas garde mais la porte qu’Albert c’était prit en pleine gueule l’avait envoyé bouler à quelques mètres. Il crachait maintenant du sang et par rapport à sa chance du jour il ne lui restait plus qu’à prendre un météorite sur la gueule. Elle ouvrit le capot avant, fit sauter le bouchon du réservoir et se fit une petite lampée de carburant pour se donner du peps pour corriger sa progéniture dégénérée. Elle ouvrit la porte du passager et avec ses doigts crochus chopa fiston qui hurlait de douleur. Sa chair rose façon jeune porc devint rouge violacée, d’une autre main elle chopa le cric de la caisse et s’apprêta à lui asséner une correction dont seule elle et le père Bazzzin ce vieillard acariâtre avaient le secret.

Comme le docteur lui avait recommandé de ne pas frapper la tête de fiston histoire d’éviter de venir le déranger chaque semaine parce que l’autre sagouin avait des évanouissements ou des pertes d’équilibre, elle tapa dans le gras. Elle tenait Fiston par l’oreille pour éviter qu’il se tire et ceci la ferait courir et lui donnait de manière frénétique des coups de trique. Lorsque Fiston s’écroula elle commençait à peine à se calmer et ne put s’empêcher de lui donner un dernier coup sur la tête.

- Et d’un dit elle en tournant les talons vers Albert qui se remettait à peine du coup de portière dans la gueule et dont l’instinct lui dictait qu’il regretterait rapidement cette nouvelle rencontre.

Elle arriva devant Albert et lui foutu un coup dans les couilles.

- Ca c’est pour te réveiller mon garçon, tu ne devrais pas boire autant car après tu passes devant les jolies filles sans jamais les remarquer.

De son côté Fiston se remettait de sa dérouillée, il avait l’habitude et s’en prenait environ trois comme celle-ci par jour. Pour se venger il dégonfla un pneu puis s’éloigna dans la direction opposée de belle maman. Avant de disparaître derrière le talus, une idée paraissait avoir traversé son esprit car il fit marche arrière et revint tout doucement vers belle maman. Il ouvrit sa braguette, sortit son chibre et se pignola. La vieille n’y vit que du feu tant elle s’affairait autour d’Albert. Fiston avait beaucoup d’inspiration ce jour car il juta très rapidement en constellant la robe de belle maman de sperme. Tout content de lui, il plia bagage pour trouver quelques cailloux pour balancer à la gueule de la vieille.

Belle maman se rendit compte que le gamin avait de nouveau fugué, peu importe il reviendrait pour la soupe et elle pourrait lui en recoller une histoire de lui apprendre à vivre. Albert là regardait avec des yeux de supplicié, il ne savait pas encore ce qu’elle avait derrière la tête mais était sûr qu’il le découvrirait très prochainement.

Elle le chopa par la cravate et le souleva comme s’il ne pesait pas. La perspective des sévices sexuels qu’elle lui infligerait dupliquait ses forces. Elle le remit debout et voyant qu’il ne tenait plus, le cala contre un arbre et lui tripota les couilles. Albert avait déjà tellement souffert qu’il ne sentait plus rien alors que la vioque lui tirait sur les baboules comme une forcenée. Elle s’auto excitait car des filets de bave commençaient à perler à la commissure de ses lèvres.

Elle se saisit à pleine main de ses organes génitaux qu’elle malaxa tel un boulanger qui prépare sa pâte à pain. Albert verdissait maintenant mais voyait bien qu’elle s’énervait parce qu’il ne bandait pas. A ce moment il se dit qu’il valait mieux lui obéir afin d’éviter un passage à tabac comme elle venait de le faire à fiston. Il essaya de penser à des scènes érotiques mais l’inspiration ne venait pas. Puis vinrent tous les présentateurs de journaux télévisés du moment : Léon Zitrone, Jean-Pierre Bourret, Roger Gicquel …. Et toujours rien à faire. Albert au bord du désespoir songea à la culotte de sa voisine qu’il avait un jour trouvé dans une poubelle et cela l’avait terriblement excité. Il était tombé tellement amoureux d’elle et l’avait tellement montré qu’il c’était fait lamentablement casser la gueule par son copain qui était boxeur. Cela ne l’avait pas arrêté mais tenant à la vie il c’était ensuite contenté de percer dans la cloison qui les séparait un tout petit trou qui malheureusement ne tombait ni dans les chiotards, ni dans la salle de bain mais dans le living. Ainsi Albert se pignolait le matin et le soir lorsqu’elle enfilait ou ôtait ses pompes. L’image de ses bas résilles et de ses intérieurs de pompes finit enfin par l’exciter et une turgescence malingre fit son apparition.

- Voilà ti pas que je l’ai remis en forme le loustic dit-elle en passant sa langue sur ses lèvres camphrées.

Belle maman malaxa plus fortement les parties génitales d’Albert qui commençait de nouveau à sentir qu’elle lui faisait très mal. Il vivait un véritable enfer car dès qu’elle venait frotter son minois ridé sur sa tronche, elle dégageait une sorte de dégénérescence d’odeur de crasse, de pinard, de rot frelaté, de hareng saur, de rat crevé, d’ail et de fines herbes. Heureusement son estomac était vide car il lui aurait gerbé sans crier garde à la gueule. La vioque avait un sourire sadique et d’un doigt ouvrit le bouton qui retenait accrochée sa petite culotte.

Elle se cramponna à Albert qui n’osait songer à ce son chibre rencontrait comme obstacle pour faire jouir la salope.Elle lui balançait des coups de schlague dans les côtes lorsque ses va et viens n’étaient pas assez persuasifs et docilement il lui obéissait. Lorsqu’il envoya la purée elle ne ressentit rien et lui rota à la gueule pour montrer son mécontentement.

- Alors mon cochon, tu ne veux pas faire jouir les jolies filles demanda t-elle en tirant la langue.

Albert ne pouvait répondre surtout lorsqu’il aperçu les papilles abîmées par, le temps, l’abus d’alcool et de clope. Elle le toisa du regard et se recula brusquement. Elle se dirigea vers la Dauphine ou elle farfouilla un court instant. Quelques instants plus tard elle s’allongeait sur le capot constellé de fientes et se fit un coup de bourre avec un gode impressionnant.

Il trouva la force de mettre un pas devant l’autre et façon tortue se sortait délicatement de cet endroit de malheur. Jamais, oh grand jamais il ne reviendrait dans les parages. Assez rapidement il réussit à rejoindre la route ce qui lui permettrait d’augmenter sa vitesse de fuite. Belle maman était toujours sur le capot les guiboles écartées. Lorsque Albert eut la force et surtout la distance pour se retourner il aperçut un pécore qui sautait de son tracteur encore en marche et qui faisait sauter ses bretelles en marchant vers belle maman qui lui tendait les bras.

Albert n’avait plus la notion du temps ni de la distance mais la caravane n’était toujours pas en vue. Il était persuadé qu’il s’agissait du bon chemin, puisque l’on pouvait entendre le ronron des voitures sur l’autoroute. Ses jambes cotonneuses le supportaient difficilement, il devait tenir, tenir coûte que coûte sous peine de tomber sur une nouvelle folle furieuse du coin ou pire encore sur belle maman. Il se prit des gravillons par ce connard de fiston qui saignant toujours du nez avait retrouvé du poil de la bête avant la prochaine correction magistrale. Fiston se lassa rapidement parce qu’Albert se laissait faire, ne proférait aucune menace ni insulte, bref il ne s’agissait pas du client rigolo. Fiston décampa à la recherche d’un cocktail Molotov pour le balancer sur la caisse de belle maman.

Albert croisa quelques véhicules mais à chaque fois se planqua et miracle, la caravane de Micheline fut en vue. Ses forces furent décuplées et il voyait même sa voiture vers laquelle il préféra se diriger à pas feutrés.

Albert s’installa au volant de sa voiture, en aucun cas il ne voulait revenir dans cette caravane ou Micheline l’attendait avec des litres de vaseline. Il cherchait en vain la clé de contact, tellement nerveusement que ses doigts ne palpaient rien. Il se rendit compte qu’un veau était installé sur la banquette arrière.

- Alors mon gros loup, tu as été long. J’ai langui de toi si fort que j’ai dû changer à plusieurs reprises de sous vêtement, viens.

Micheline était outrageusement maquillée et se caressait les tétons avec les clés de la voiture, Albert eut un nouvel haut de cœur.

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