Les aventures de Françouais



Chapitre 20 - Le charme de la campagne


 
 

D U FAIT d’avoir gerbé tripes et boyaux, Françouais se sentit nettement mieux. Jamais il ne se ferait un cochon, plus jamais il n’adresserait la parole à Norbert le roi des pervers. Il avait tellement vécu d’émotions ces dernières minutes qu’il en avait égaré la faux du père Bazzzin ce vieillard acariâtre, le vieux en ferait une jaunisse car l’instrument qui datait de la dernière guerre mondiale était encore quasi neuf.

Françouais qui en avait pourtant déjà vu un sacré paquet eut les jambes qui frissonnaient d’horreur. Okay pour adorer le porc en daube, au barbecue ou préparé avec une quelconque autre recette, mais de là à concrétiser son amour pour le cochon par des cochonneries …

Il se gratta une couille en jetant un dernier regard sur l’autre abruti qui continuait à se rouler par terre en poussant des petits cris aigus et changea de crèmerie. Il balança sa cape qu’il récupérerait une prochaine fois avec la ferme intention de se prendre une grosse murge. Il se sortit six clopes de son paquet difforme qu’il se fourra à l’envers dans le bec. Après l’allumage, se fut le décollage ! Bon dieu que ce goût de filtre était revigorant, il vivait de nouveau. Sur le pont qui passait sur l’autoroute, il sortit son chibre afin de dégorger le poireau sur les quelques bagnoles de passage. Il montra son plus beau profil lorsque dans un car de Japonais, les niaqs le prirent en photo.

-Salut la compagnie, une gnôle ordonna Françouais en pénétrant dans le troquet.

- ‘Lu Françouais répondirent quelques connards et le patron qui sortait sa bouteille la plus forte.

Françouais alla directos aux chiottards afin de taguer trois bricoles sur le mur : Gilbert ne se fait que des gros steacks. Enfuite il jeta un œil sur sa sale gueule dans le miroir jaunit par la pisse et la gerbe. Son œil se trouvait bien torve et bien jaunâtre. D’autre part il puait le vomi et la crasse, n’était pas rasé ni lavé depuis deux semaines… Bref ! l’archétype du sex symbol campagnard.

Un bruit de pets puis de chasse d’eau retentit dans l’endroit désolant. La grosse Edmonde venait de faire le vide et tentait de passer par la porte afin de retourner derrière le comptoir. Edmonde tellement grosse était obligé de se déssaper en dehors de la cabine des cagoinces. Sur son fessier, des croûtes de merde toutes fraîches attiraient les premières mouches affemmées. Françouais se poussa pour la laisser passer alors qu’elle fit une soudaine volte face. Alors qu’elle avait encore à la gueule une Boyard Maïs, elle tenta de lui rouler une grosse galoche. Françouais poussa un cri d’épouvante lorsqu’il découvrit la troche des quenottes et de la langue. Lui qui était un fan de langue de bœuf à la vinaigrette serait comblé.

Edmonde le chopa par les oreilles et lui introduisit la tronche entre ses nibards. Françouais ivre de bonheur reniflait à gogo les émanations de sueur, il allait encore tirer gratos. Elle dirigea sa main grasse vers l’entrejambe et se saisit d’un bitoniot riquiqui. Elle le tira comme on aurait pu le faire avec un élastique mais rien n’y fit, Françouais était en panne. L’envie de lui fracasser la gueule sur le radiateur la traversa mais il lui semblait se souvenir qu’une telle mésaventure lui était arrivée dans une vie antérieure et que ce traitement n’avait pas eu l’effet escompté. Elle le libéra et alla illico se soulager le bas ventre sur la poignée du radiateur. Edmonde surnommée la gourmande ne put se satisfaire longtemps de ce petit ustensile. Heureusement pour la suite de l’histoire, un superbe extincteur à mousse trônait fièrement. Il fit la tronche lorsqu’il fut introduit avec fracas dans des orifices indescriptibles. Edmonde en avait pour son argent jusqu’au moment ou l’objet se coinça dans la charnière. Elle eut beau tirer avec ses mains, puis pousser de toutes ses forces mais rien n’y fit, seuls quelques pets sortirent. Elle débarque toutes sirènes hurlantes, les paluches écartées avec l’objet à demi introduit dans la salle du troquet. Personne n’eut l’idée de se branler ce coup là. Le patron l’invita à rentrer chez elle et la rassura en lui expliquant qu’avec la dilation de la peau, elle serait fort probablement libérée d’ici une semaine.

Edmonde ne fit même pas attention au fait qu’elle se trouvait nue comme un vers et continua jusqu’à son perron à hurler comme une possédée de l’extincteur. Sur son passage, les gens se retournaient admiratifs.

Elle s’allongea douloureusement sur son pucier en poussant des petits cris de pucelle effarouchée. Elle avait à la main sa télécommande encore pleine de mayonnaise, ainsi elle pourrait regarder toutes les émissions les plus pourries qu’elle désirerait et ne pourrait se substanter de masses graisseuses tant que ce corps étranger pénétrerait son si fragile et si désirable corps. Edmonde ne se nourrirait donc durant quelques jours uniquement de nourriture spirituelle. Lorsque son corps serait libéré elle se libèrerait l’esprit en se baffrant de crème fraîche épaisse, de saindoux à la charcuterie, d’huile et de fraises tagada. Les hommes seraient alors rapidement fous d’elle.

Elle commença sa cure spirituelle par une chaîne dédiée au shopping. Le présentateur était si sexy et beau qu’elle se trifouilla les tétons eux-mêmes enflés par la graisse. Ses mains se promenèrent le long de son corps et ne purent s’aventurer au-delà d’un restant de touffe. Mais cette image du présentateur résonnait dans ses nerfs optiques et l’excitait tellement qu’elle tripota l’extincteur. Elle le caressait voluptueusement en tirant la langue et en ayant les jambons en l’air.

Fiston qui en avait finit avec les taupes s’extasiait derrière la fenêtre. Il regardait une fraction de seconde la scène puis partait en trombe vers la rivière se tremper le chibre dans l’eau glacée et croupie. A chaque trempage un petit nuage de buée s’élevait accompagné d’un léger bruit d’ébullition, puis fiston repartait mater.

Fiston fit une pause vers quatre heures pour manger son goûter que belle maman lui avait préparé avec amour. Il se léchait les babines de gourmandise en ouvrant sa boîte à goûter. Un superbe sandwich au pain quelque peu moisit contenait de rillettes très grasses infestées de vers. Fiston commença à se régaler en léchant la moisissure, il commençait par le meilleur. Il dévora ensuite son sandwich jusqu’au dernier vers, silencieusement il se lécha les doigts en raclant avec les dents ce qu’il pouvait rester sous ses ongles. Après un long rot malodorant, il reprit son exercice tout en ce félicitant d’avoir un codon bleu comme belle maman. Edmonde était carrément chaude, elle essayait de s’introduire encore plus profondément l’extincteur qui pratiquait décidément un bien dur métier.

Edmonde dont le corps se trouvait maintenant en quasi transe, vibrait de tout son large. A ce moment elle aurait voulu se faire mettre à sec par derrière par le géant vert. Fiston se masturbait contre le mur comme un malade, il ne fila plus à la rivière pour se refroidir le chibre. Le frottement fit qu’il se chopa des esquilles sur le gland alors qu’il suait à grosses gouttes. Comme il en était à sa vingtième turlute de la journée, il balança une purée insignifiante en poussant hurlements hippotamesques. La chasse eut été ouverte, il se serait fait courser par des rustauds à pétoire à gros sel de mer.

Françouais qui d’ordinaire carburait au gasoil se contenta de mouiller quelques pastis avec de la vodka, une spécialité typiquement Saint Saturnoise. Il écoutait paisiblement les propos débiles tenus par ces congénères tout en songeant à la soirée agitée qui l’attendait.

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