F RANCOUAIS toujours de noir vêtu, rasait les bouses. Il essayait de se faire pour une fois le plus discret possible afin d'éviter que quiconque ne le reconnaisse et que son stratagème débile tombe à l'eau. La folie destructrice qui l'habitait lui permettrait de terroriser le monde entier.
Il s'arrêta afin de visionner fiston le cul à l'air dans un poulailler. Ce p'tit connard avait été victime de la puberté et depuis peu avec son petit chibre garnit de trois poils, se faisait tout ce qui possédait un trou. Les chiens ne faisant pas des chats et même si Françouais ne l'aimait pas, ce dernier était fier au fond de lui de constater ce que l'hérédité et la stupidité de la nature avaient pu faire pour le pire de l'humanité.
Fiston se mit des graines de pavot sur le gland et criait aux poules :
- Petit ! Petit ! Petit : C'est l'heure du goûter... Petit ! Petit ! Petit !
Françouais ne patienta que trois quarts d'une minute pour connaître la suite. Fiston se laissa picorer le gland par Blanchette la poule naine, puis d'un geste très sûr, il l'attrapa par les pattes et l'encula à sec. La tenant par les pattes il pratiquait des vas et viens d'une extrème amplitude de trente centimètres. Les caquetements furent au départ douloureux puis s'estompèrent au fil du temps. Fiston qui faillit un temps se dézinguer le frein, ajouta un peu de graisse d'oie qu'il avait piqué dans la cuisine de belle maman. Tout rentra dans l'ordre et fut alors beaucoup plus facile. Fiston gloussa d'un petit rire aigü lorsqu'il tapissa par derrière le fond du gosier du volatile qui battit des ailes. Il lâcha la bestiole qui s'enfuit sans demander son reste ni de rab. Il se torcha paisiblement le chibre sur une feuille de rhododendrons alors que des plumes voletaient dans tous les sens.
Françouais devant cet attendrissant spectacle versa sa larme de joie, autant de poésie et de tendresse lui rappelait ses débuts. Alors que même les premiers boutons n'avaient pas encore percés sa grande gueule, il se faisait déjà des moineaux puis des mouettes, des artichauts et enfin d'autres objets. Il se dit alors que peut être un jour il aimerait son abruti complet de fiston et qu'ils iraient qux putes ensemble avant de se déssouder le carafon. L'instinct de Françouais lui intima l'ordre de rester encore quelques instants et c'est ce qu'il fit.
La patience de Françouais bien que très limitée fut très rapidement récompensée car Fiston qui bandait de nouveau se colla sur le gland quelques grains de blé. Le premier servit fut un canard qui ne cessait de se déhancher l'oeil coquin. D'un geste habile, Fiston retourna le gallinacé, le chopa par les pattes et le pénétra. La bestiole tortilla du croupion puis se laissa faire car visiblement habituée à ce type de traitement. Lorsque Fiston le lâcha, le canard continua sa petite ballade avec ce même déhanchement qui fait tourner les têtes.
Françouais eut soudainement l'envie de se faire un gros piaf, un autruche, un dindon ou encore une poule faisanne faisandée. Son pieu bien réveillé commençait maintenant à lui tirailler le bas du ventre. Il fallait qu'il lime jusqu'au déchargement final. Dans un premier temps il regretta de ne pas s'être copieusement branlé avec ses potos devant Gertrude.
Fiston qui venait de se faire pincer le chibre par un canard vicelard, se frictionnait là où cela faisait mal. De retour chez belle maman, il se mettrait un petit peu d'eau de javel puis de dolpic afin de calmer tout ceci. Il décida donc d'arrêter momentannément sa balade chibralistique qui tournait autour des piafs. En tee shirt outrageusement dégueulasse et sans culotte, il fit quelques pas dans le champ voisin. son gros bide lui donait une dégaine et personne ne pouvait certifier de qui il pouvait tenir se genre de ressemblance, un peu comme s'il avait été conçu par plusieurs spermatpzoïdes alcooliques durant une mémorable partouze.
Françouais se força à rester car la suite de l'épisode promettait l'excellence. Très rapidement Fiston retrouva la gaule en pensant à ce que pouvait bien lui faire Belle maman lorsqu'il était petit. Il se déplaça en direction d'un monticule de terre : une taupinière fraîchement creusée. Il prit son plus bel élan et plongea façon champion olympique, chibre en avant. La tite taupe qui oeuvrait tranquillou roula boula au fin fond de sa tanière alors que l'autre grand malade se mit à limer comme un malpropre en mal d'exercice. Alors que dans un dernier râle il niquait la terre entière, Françouais dégagea le plancher des vaches, son fiston était décidément bien trop con. Il laissa un gros naze sur le dos maintenant, toujours en tee shirt qui ouriait bêtement sous le soleil les couilles à l'air.
Une sacrée envie de gerber tânna un temps Françouais à cause de ce spectacle sordide. Ne pouvant s'y résoudre l'idée qu'il n'avait pas picolé depuis un sacré bail, ressurgit. Il prit donc le chemin de la contrée du père Bazzzin ce vieillard acariâtre qui laissait toujours traîner quelque part des litrons de liquides dangereux.
Il arriva à la lisière d'un hangar dans un état plus que sinistre. Dans un premier temps il esquissa un large sourire en se remémorrant la partouze qu'il y avait eu dans cet endroit suite au passage du tour de France, puis s'enquit d'une fiole. Rapidement il tomba sur le mega flacon d'une dizaine de litres qui fleurait bon la poire et le fumier. Françouais s'assit tranquilou en tailleur, puis se saisit du carafon dont la taille du goulot plus large que sa bouche impressionnait. Comme le bestiau demeurait difficilement maniable, il s'en foutu partout. Il eut la gaule du fait de la sensation du liquide hautement toxique pour les neurones qui lui dégoulinait sur les tétons, dans la rais des fesses et sur les couilles. Il commença à se calmer qu'après absorbtion de presque deux litres de dynamite et s'arrêta lorsqu'il n'arriva plus à manier son arme de destruction massive.
Françouais se releva en titubant, il se sentait vraiment mieux. Il se promit de vérifier fréquemment son emploi du temps afin qe ce type d'oubli ne survienne plus : il avait faillit oublier sa dose !
Alors que la distance qui le séparait de la cabane à chiens, sa destination initiale, venait tout simplement de quintrupler, Françouais la gueule dans le vent s'efforçait de ne pas avancer de manière trop pitoyable. Il traînait les pieds sur le chemin poussiéreux et manquait de se vautrer à chaque anfractuausité.
Lamentablement Françouais progressait depuis quelques centaines de mètres alors qu'un bruit sourd attira ses tympans fortement alcoolisés. Il tenta avec réussite de s'arrêter et essaya d'identifier la source de ces bruits bizarroïdes. La ration de poire aidant, il ne voyait que fif dans ce putain de trou à rat. Afin de remprendre un léger pourcentage de ses facultés, il s'agenouilla car il avait décidément trop chargé la mule avec la nitroglycérine du père Bazzzin ce vieillard acariâtre. Lorsqu'il retrouva une infime partie de ses esprits, il réussit enfin à identifier la provenance des grognements. Norbert, nu comme un verre faisait des truc pas très cathodiques avec un verrat. La bête arborait très fièrement sa demie tonne de lard et avec son chibre hyper tendu d'excitation, rabotait le sol.
Norbert au comble de l'excitation faisait des petits bisous au verrat qui écumait de plaisir. Ses petits yeux paraissaient absents alors que Norbert l'embrassait à pleine bouche en le caressant voluptueusement. Il le chevaucha et frotta son chibre sur sa croupe, le verra paraissait toujours fort à son aise. Norbert en fermait les yeux alors qu'il faillit se dévisser le bassin tellement il se branlait le chibre sur l'animal. sous une myriade de mouches et drosophiles en tout genre, Norbet envoya la purée en poussant des cris porcins, il rendait visite aux anges et s'en ferait un dès que possible. Jamais il n'aurait immaginé que la viande porc était à se point supérieure à la viande de boeuf. Il se sentait maintenant imbibé de ce parfum animal grandiose, jamais plus de son vivant l'on songerait à tuer un cochon sans qu'il l'ait sodomisé auparavant. Telle était sa résolution.
Maintenant qu'au bord de l'épuisement, Norbert avait tout donné, il s'occupa de son nouveau partenaire qu'il branla voluptueusement à deux mains et à deux pieds. Tout ceci dura de longueues minutes tant l'animal bardé de lard était vicelard. Puis soudainement un grognement plus fort sortit des entrailles de la terre et déchira le calme campagnard. Les joues du verrat devinrent flasques, ses yeux se révulsèrent et la fabrique de bave redoubla. L'animal se laissa glisser sur le flanc et envoya des litres de tête de cuvée puis de purée vierge car Norbert n'aimat que les verrats vierges. Alors que le gros puceau rose et poilu continuait à dégorger, une flaque ou plutôt une piscine de sperme porcin trônait au eau milieu du chemin.
Alors que le verrat commençai à reprendre ses esprits, Norbert ne put résister un instant supplémentaire, il sauta le pieds joints dans la spermitude et se roula dedans tel un clebard sur une grosse merde.
Pour une deuxième fois en quelques instants, s'en était trop pour Françouais qui eut un terrible haut de coeur du même accabit que lorsqu'il picolait de trop. Il se redressa , illico sa gaule se dégonfla, il regarda le ciel une dernière fois, regarda la terre puis gerba sa race de tout son coeur. La gnôle du père Bazzzin ce vieillard acariâtre produisit son double effet, celui du retour maintenant en désinfectant une nouvelle fois la tuyauterie. Françouais serait bon pour une nouvelle chiasse.
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