Les aventures de Françouais



Chapitre 18 - Les ravages de la faucheuse


 
 

F RANCOUAIS fut victime cette nuit là de somnambulisme, cetainement du fait de l'énnervement. Il parada donc dans les rues de Saint Saturnin en semant la terreur dans toutes les demeures jusqu'à ce qu'il se retrouve fourré dans une autre cabane de connaissance, proche de l'église et de son célèbre troquet.

Françouais ouvrit un oeil bien tardivment, le soleil ainsi que les oiseaux se trouvaient au bean fixe. Cela lui faisait franchement bizarre pour une fois de ne pas être en proie à une magistrale gueule de bois.

II s'étira délicatement, bailla et se gratta derrière l'oreille gauche. dans un premier temps il fut fort étonné de sentir une sorte de graisse sur ses vêtements. Soudainement tout lui revint à l'esprit, il avait passé la nuit grimé en faucheuse à terroriser l'intégralité du village. Il balargua un glaviot pas franchement proche du frai et se bidonna comme un gros con. oilà des années qu'il foutait le bordel dans le bled et il avait seulement eu la veille au soir de franchir un pas dans la connerie : semage intensif de terreur.

Depuis quelques instants, Françouais cogitait sévère, il devait à tout prix faire tourner la situation en sa faveur. Cette perspective s'il avait eu quelques années de moins, lui aurait foutu la gaule. Il e savait pour le moment ou tout ceci l'emmènerait. En se relevant, il dérapa sur la bassine des chiotes de la cabane du père Bazzzin ce vieillard acariâtre. Il s'explosa une nouvelle fois la couille gauche, celle qui pendouillait le plus et qui de se fait se trouvait être la plus vulnérable. Il jura que si un jour il jouait puis gagnait au loto, il se paierait rubis sur gland, une séance de chirurgie esthétique. En se relevant, de vieilles courbatures lui traversèrent le corps.

Il entrouvrit la porte et balança la bassine sur une vioque qui partait aux champs cueuillir des orties et des pissenlits afin de préparer une décoction aphrodisiaque. La vioque vacilla, zigzagua et s'emplafonna dans la vitrine du troquet. Le bruit du choc mou dérangea les alcoolos qui n'en étaient pas encore à l'apéro mais aux boissons préparatoires à un gentil coma éthilique prévu pour la fin de la journée. Les connards levèrent donc leur blair de leur godet, prirent quelques instants afin de s'étirer correctement les neurones et de comprendre ce qu'il se passait. Ceci fut fait après l'échauffement et ils se plièrent tous en quatre.

- Hé Gertrude, t'a pas déssaoulé de l'avant-veille ? Demanda albert un fin humoriste toujours en mal d'une bonne vieille vanne connue depuis des millénaires.

Certains glaudes se pissèrent dessus, il y avait le son et l'image, ils comprenaient pour une fois le film.

Ben t'as pas vu celui là parce que sinon t'aurais traversé la vitrine beugla Edmond en se retournant tout en se dégraffant le futal. Une fois les braies aux chevilles, il s'astiqua méthodiquement et énergiquement le chibre en direction de la pauvre Gertrude qui n'avait pas encorre commencé à cracher ses dents car elle ne se remettait pas encore de ses émotions.

Edmond avait montré l'exemple et quelques instants après les alcoolos à l'instinct gréguaire s'astiquaient le manche en direction de Gertrude qui reprennait petit à petit conscience que le monde qui l'entourait était sauvage. Certains triquaient mou mais se trituraient tout de même, bourrés d'espoir le bitonio. Eugène qui en était déjà à son quinzième Ricard se contenta de pisser dans le porte parapluie.

La petite troupe qui se caressait énergiquement, du fait de la dépense surhabituelle de calories, provoqua une onde de buée sur la vitrine. Les vicelards qui n'avaient plus vue sur Gertrude durent faire travailler leur imagination.

Oui.... Ca y est, je la revoie la grosse dinde que Simone prépara pour la nouvelle année, quel cunnilingus lui avais-je fait ! Pis j'lui ai refait ensuite l'intérieur claironna Henri qui revivant ses fantames d'il y a quelques mois se laissa aller à un lâchage sans concessions de foutre.

A la lueur de ces horreurs, chacun fit travailler ce qu'il restait de son cerveau et de la jute sortit de part et d'autre. Une fois la vitrine maculée de sperme, Gertrude avait retrouvé ses esprits alors que les alcoolos rangeaient leurs braquemarts flétris puis reprirent leurs positions initiales au comptoir.

Alors que l'immonde spectacle de la vitrine n'était que dégoulinasserie, Gertrude rageuse s'arma de la bassine et franchit le perron de ce 'tain de troquet.

- Bande de gros enculés syphilitiques, oser s'attaquer de cette façon à une pauvre et faible femme, vous n'êtes que des propres à rien et l'on ferait mieux de vous couper les couilles afin d'éviter de risquer votre contribution à l'augmentation de la populace.

Les connards prirent peur dans un premier temps, un premier se bidonna et les autres sans savoir pourquoi suivirent. Il se poilèrent tant que cerains en chièrent dans leur froc. Gertrude qui n'apprécia pas du tout cette attitude de dégénérés, arma la bassine et la balança dans le tas. Des éclaboussurents de merde tapissèrent le sol ainsi que le plafond mais personne ne s'en rendit compte tant ils avaient mal au ventre.

Bande de cons, restez donc dans votre bourbier à passer votre temps à vous embourber et raconter des conneries. Mais surtout, ne vous étonnez pas si vos femmes vont voir ailleurs car vous ne valez plus grand chose. Pour preuve, vos chibres étaient fort pitoyables : rien à plus de dix centimètre... Vous-vous rendez compte ? Qui pourrait avoir envie de vous ? Vous êtes la risée des prostituées de la région ! Celles qui ont eu un orgasme de votre part l'ont eu par accident. Vous n'êtes qu'une bande de grosses lopettes narcoleptiques et merdiques.

Alors que certains s'essuyaient le visage des projections afin de reprendre quelques cacahuètes, ils se regardèrenet tous dans le blanc des yeux avec un air encore plus abruti que d'ordinaire. Ils n'entravaien absolument rien de ce que Gertrudevenait de leur débiter, s'agissait-il de compliments ? Le patron paya une nouvelle tournée générale tout en espérant que l'alcool les aiderait à découvrir le sens profond de toutes ces subtilités.

Gertrude tourna le derche, se prit pour la route au passage avec son index, une larmichette de spreme. Elle reprit le chemin des champs avec en tête l'idée de rajouter aux orties et pissenlits, du gingembre.

 

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