Les aventures de Françouais



Chapitre 14 - Norbert fait le tour de la question


 
 

L A TENANCIERE réfléchissait à ce qui pourrait bien faire de l’effet à cet abruti finit de Norbert qui ressemblait de plus en plus de par son attitude à un pourceau débile. Peut être qu’elle tenait quelque chose, elle avait en magasin une métisse qui faisait démissionner en masse un contingent de curetons rien qu’en déambulant derrière la sacristie après la messe. Elle fit donc descendre sa bombe nucléaire Lubric Lulu.

- Norbert, tu va connaître l’extase je te le promets, tu va goûter aux charmes de Lubric Lulu et tu va triquer comme un enfoiré de taulard qui vient juste de sortir et qui ne demandait qu’à vider ses pamplemousses.

- Mais pourquoi vous l’appelez Lombric Lulu, elle est luisante ou alors elle ressemble à un vers de terre ?

- Mais tu as raison père Bazzzin, je n’ai jamais vu un con pareil dit-elle en lui balançant un nouveau coup de pompe de vieille pute dans la gueule. Ca doit être un sadique, c’est pas clair dans sa tête, il doit démarrer pour d’autre trucs que ce qui nous branche nous êtres humains. Peut-être que c’est la mécanique son truc ?

- Penses-tu nom dix dioux, c’est même pas un pervers, il était planqué dans ta deuche nom des dieux tout tremblotant que je te dis. Il n’a même pas essayé de se faire le pot d’échappement.

- Lulu, descends, il faut faire bander ce sinistre babouin.

Une créature de rêve apparu. Elle était délicieuse et complètement à la hauteur de sa réputation. A son passage, un bourdon qui butinait peinard dans un bouquet de fleur eut une embolie du dard et tomba raide mort.

La créature se rapprocha de Norbert et un rictus lui fendit la tronche en deux, ce con puait comme un goret. Non seulement il paraissait complètement con, il était moche et gros mais en plus il refoulait du goulot. L’odeur pestilentielle incommoda Lubric Lulu. Elle ne put retenir un haut de cœur qui se traduisit ensuite par une grosse gerbe sur la tronche de Norbert. Le père Bazzzin ce vieillard acariâtre se marrait devant cette scène pitoyable mais l’autre con ne bandait toujours pas.

La tenancière n’y tenant plus alla décrocher sa pétoire pour trouer la peau de cette grosse bavure porcine. Elle visa Norbert, appuya sur la détente mais le loupa alors qu’elle ne se trouvait qu’à deux mètre. La gerbe de plomb alla se loger dans un carillon dont le boucan faisait radicalement chier tous les locataires de la bicoque.

Norbert dégagea le cul à l’air, il sauta par la fenêtre et détalla en zigzaguant car la tenancière après avoir rechargé le tenait de nouveau en joue. Le père Bazzzin en profita pour tâter du bout de sa canne les nibards de Lubric Lulu. Un petit sourire bien vicelard illuminait son visage, finalement s’occuper de Norbert ne l’intéressait plus, il louperait sa murge au bistrot mais tant pis, il passerait le restant de sa journée en compagnie des putes et dépenserait toute sa tune jusqu’au dernier rond.

Nobert galopait comme un gros naze. Son estomac faisait un bruit de flotte ce qui rendait la situation encore plus ridicule. Malgré cet état de panique, il avait prit soin de ne pas prendre la direction ou les autres abrutis partouzaient ; il avait été assez ridicule comme cela. Il poussait des cris et gesticulait en même temps

Cet abruti passa devant une affiche d’une candidate à l’élection présidentielle qui devait se dérouler dans peu de temps et ne se rendit même pas compte qu’au beau milieu de ses guibolles s’exhibait très fièrement un bon vieux gros chibre qui aurait pu faire sa fierté sur un plateau de tournage d’un bon et bien gras film d’une certaine catégorie. La description était là certes quelque peu exagérée mais par rapport au résultat nul ordinaire il y avait une différence bien mesurable.

La galopade eut rapidement raison de la gaule de Norbert, personne ne saurait jamais ce qui lui faisait de l’effet. Il passa devant le troquet désert, comme ceci il ne se prendrait pas de carafes d’eau dans la tronche et poursuivit sa route jusqu’à la cabane à chiotte du père Bazzzin ce vieillard acariâtre. Afin de souffler il voulu s’asseoir sur la bassine mais cette course improvisée avait bridé la coordination habituelle des mouvements. Il se trouva parmi un échantillon non négligeable de crottes dont le mélange de couleur était d’un point de vue purement artistique très attrayant. Norbert considéré par les mouches vertes et bleues comme le héro du moment saluait ses fans qui vrombissaient.

Après plusieurs minutes d’efforts intensifs, Norbert réussit à se sortir de ce guêpier. Il rentra dans le troquet et se saisit d’une bouteille de Ricard pour se rincer le cul. Ensuite il sortit de cet établissement de malheur pour continuer sa fuite frénétique. Des traînées marronnasses lui couvraient le corps. Malgré son odeur de pastaga il ne ferait pas de rencontre amoureuse dans son état.

Il courait maintenant à travers les champs de blé. La paille et les épis lui fouettaient les jambes et le sexe. Il entendit un bruit monstrueux de moteur accompagné d’un bruit de battage, il se trouvait à dix mètres maintenant d’une moissonneuse.

- Dégage espèce d’obsédé gueula le conducteur aussi rouge que sa moissonneuse.

Il tambourina du point sur son tableau de bord, il avait toujours des emmerdes lorsqu’il faisait les moissons aux alentours de Saint Saturnin les Bains.

Ce connard de Norbert qui trouvait fort judicieux que de galoper en zigzaguant devant la moissonneuse perdait dangereusement du terrain. La herse de la moissonneuse se rapprocha si prêt de lui que ses poils du cul furent taillés.

Le conducteur voulait maintenant chopper Norbert pour qu’il suive le chemin de la paille, il se ferait happer puis ses couilles dénoyautées basculeraient dans le bac à grains et lui irait se faire rouler dans une meule.

Mais ce cauchemar n’arriva pas car Norbert purement par hasard se dirigea vers la limite de l’immensité à moissonner. Le pécore dû trouver des trésors d’imagination pour éviter que son engin aille s’emplafonner dans un chêne tricentenaire. ‘Tain c’était toujours la même chose lorsqu’il venait moissonner dans ce coin, il s’y passait toujours des trucs extraordinaires.

Norbert évita dans le champ voisin un barbu hirsute avec un turban poussiéreux qui semblait ne pas décolérer du haut de sa mobylette. Celui-ci tournait en rond en insultant le ciel.

En passant devant l’aire de repos pour naturiste il constata que le thème du jour était les hells angels. Il pressa tellement le pas et en serrant les fesses qu’il loupa légèrement son saut de puce par-dessus le grillage et y laissa quelques copeaux de couilles. La douleur lui fit serrer encore plus les dents et il traversa l’autoroute sans même prendre le temps de regarder. Instantanément des crissements de pneus se firent entendre puis des bruits de chocs sur de la ferraille. Vlan nous étions repartis pour un nouveau carambolage dans les deux sens s’il vous plaît !

Devant se spectacle de furibards quelques Hells se munirent de leurs battes dont ils ne séparaient jamais. Ils ramenèrent leurs fraises sur les voies et prolongèrent la séance d’accordéon de tôles. Une intense poésie transpirait de cette fabuleuse épopée où des tatoués, balloches à l’air se défonçaient contre des poids lourds. S’ensuivit ensuite une séance tournante de batte fucking.

Norbert faillit se faire plomber le troufion par un autochtone qui ne supportait plus de se prendre un carton à chaque fois qu’il passait dans les parages. Mais là toujours la même technique lui sauva la vie. En effet, l’autochtone trop bourré pour le plomber réitéra la saucée de plomb et se contenta de trucider trois vaches qui pour éviter un torticolis avaient délaissé le passage du TGV au profil de l’autoroute.

Norbert suait comme une grosse vache et arrêta de courir comme un barge. Ces pieds ensanglantés ne pourraient supporter plus longtemps un tel traitement. Il s’écroula raide de partout dans l’herbe et se contenta les yeux fermés d’inspirer les plus profondes goulées d’oxygène. Au fur et à mesure il tomba sous le charme de l’odeur chatouillait ses narines : un mélange d’herbe et de bouse.

Lorsqu’il réussit à se relever, il était toujours nu et maculé de moultes déjections. Il contemplait la tête vide les vaches qui broutaient à quelques giclées de sperme de là. Un sentiment étrange lui envahit le bas ventre alors qu’il avait encore de grosses douleurs lui remontant des testicules pellées. Son regard s’abaissa et quelle ne fut pas sa surprise de découvrir qu’alors qu’il était considéré depuis 60 ans n’était pas une erreur de la nature, il était normal, en fin presque !

Norbert se rapprocha des vache alors que son chibre continuait à s’allonger, il chopa la première par derrière et la pénétra sans ménagement. Un sentiment nouveau de bonheur le pénétra alors qu’il n’entendait pas la cavalcade du taureau du père Bazzzin ce vieillard acariâtre qui rappliquait, la bestiole étant peut partageuse.

Un touriste en mal de photos authentiques immortalisa la scène du sandwich. Norbert se faisait brutalement ramoner par le taureau du père Bazzzin ce vieillard acariâtre et ramonait mollement marguerite qui continuait imperturbable de ruminer.

Après ce magnifique instant, le touriste se branla en pleurant d’émotion alors que la foule massée devant le carambolage applaudissait à tout rompre.

 

Chapitre suivant

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Attention ce site est naze et son contenu peut heurter votre sensibilité, c'est pour cela que vous avez certainement mieux à faire que de rester ici, passez votre chemin et oubliez ce site