Les aventures de Françouais



Chapitre 2 - A ta santé


 
 

You get out now ! gueula un monstre de muscle en direction de Françouais.

En ces temps avancés de mondialisation, les gardiens devaient être quadrilingues et en profitaient souvent pour frimer devant les gonzesses et les prisonniers histoire de les impressionner et d’abuser plus facilement d’eux. Le job de gardien de prison qui avait quelques années auparavant, fortement perdu de sa splendeur étaient grâce à l’impulsion de type poigne de fer d’un ministre ambitieux pour sa carrière politique, repris de sa splendeur. Il fallait dix ans d’études pour faire un bon gardien bien diplômé. Les langues avaient une importance primordiale, la cuisine et aussi la psychologie. Les occupations sportives qui occupaient nos gaillards plusieurs heures par jour consistaient en de la musculation, de la boxe et trois arts martiaux au choix. En fin de dixième année d’étude, une ou plusieurs séances de chirurgie esthétique étaient imposées histoire d’éviter que l’on traite ces gens de monstres. Le tout se passait en internat avec lâcher de gardiens mâles chez les femelles durant les cinq premières années puis l’inverse durant les cinq dernières. En effet les mâles finissaient par avoir peur des femelles qui avec un tel entraînement s’avéraient redoutables. N’importe quelle tigresse savait faire bander un maton comme le descendre poings nus en moins de trente secondes.

Cette force de frappe dans les couches sombres de la société faisait la fierté du gouvernement et des familles impliquées. Les prisonniers quand à eux subissaient, mais ils étaient payés pour en chier un certain nombre d’années, le tout suivant l’atrocité commise.

Lorsque Françouais se fit foutre dehors du fourgon, les gardiens comprirent qu’ils ne pourraient rien tirer de cet abruti finit. Abruti qui passerait son temps à se prendre des coups dans le buffet et la gueule pour lui faire faire ce qu’on lui demande. Il fut balancé avec perte et fracas dans le local infirmerie ou on le fouta directement à poil. C’était des gardiennes qui s’occupaient des prisonniers car il y avait trop eu d’abus avec les mecs. Françouais prit peur lorsqu’il vit sa gardienne attitrée d’un mètre quatre vingt dix huit et cent trente kilo, enfiler un gant de caoutchouc et le lubrifier abondamment. Il s’agissait en fait de la taille du gant qui l’inquiétait, le revers lui arrivait sous les aisselles qui n’étaient pas rasées car lorsqu’elle était imberbe, elle ne se faisait pas draguer. Françouais eut l’obligation de se pencher en avant et regarder fixement devant lui. Il sentit un machin énorme le pénétrer et farfouiller en son fort intérieur. Lorsqu’il sentit les poils de l’aisselle de l’autre farfouilleuse qui lui chatouillaient le cul il se dit que le supplice prendrait bientôt fin. L’extraction du bras fut longue et douloureuse, les précautions étaient d’usage car certains petits vicelards avaient certainement dû essayer de planquer des postes radio ou des téléviseurs.

- Rien à déclarer le p’tit bonhomme, il a le trouffignac blanc comme neige dit-elle en balançant son gant en direction de la poubelle qui n’avait pas été vidée depuis des semaines.

A priori le supplice n’était toujours pas terminé, Françouais sur les genoux se remettait à peine lorsqu’il sentit quelque chose le piquer dans pleins d’endroits différents du corps. Il se tourna vers la déchargeuse de palettes qui se lavait les mains en le regardant en souriant.

- T’inquiète pas mon joli, on va tellement s’occuper de ta santé ici que tu ne risque absolument rien.

- Mais que me faites-vous ? bredouilla Françouais qui avait des hauts de cœur.

- Ah bien première nouvelle, le petit homme laid a une langue et sait parler dit celle qui était derrière son dos en lui balançant une bourrade à assommer le taureau du père Bazzzin ce vieillard acariâtre.

- On va te piquouzer jusqu’à l’os mon gaillard, la rage, le choléra, la colique, la grippe, le typhus, la rougeole et j’en passe. On va tellement te piquouzer que tu ne chopera pas une seule maladie et que tu ne pourras jouer aux malades imaginaires pour songer par exemple à t’évader.

Dans le bureau de la gardienne en chef, la porte était fermée à clef. L’adjointe était à ses côtés en toutes les deux paraissaient ultra concentrées. Elles étaient en train de dépouiller le dossier de Fançouais. Les premières pages étaient inintéressantes au possible et même insipides car compsées des photographies de face, profit, haut et bas de sa troche et le tout était accompagné d’un descriptif imbitable sur les traits psychologiques du personnage. Elles songèrent à abandonner quand les pages suivantes attirèrent leur attention. L’ensemble des actes de Françouais qui l’avaient amené à cette arrestation, étaient décrits dans leur moindre détails. Ainsi elles découvrirent que Françouais avait un penchant pour les truies à fortes mamelles, que Finaude était un laideron assoiffé de sexe et d’érotisme, que des jeunes étudiants et étudiantes sortaient la nuit en douce pour aller ramoner les vieilles de la maison de retraite, qu’il y avait des partouzes entre alcoolos au troquet, qu’il y avait des fiestas pantagruéliques dans les rues qui se terminaient en partouze générale, qu’il y avait des raves parties improvisées qui se terminaient en partouze générale, que tout en fait se terminait toujours en partouze générale……

La gardienne en chef mouillait tellement qu’une énorme auréole avait imbibé son falzar tiré à quatre épingles. L’assistante quand à elle avait noté discrètement l’adresse de ce lieu magique dont elle ferait sa destination obligatoire pour ses vacances de la prochaine décennie.

L’assistante se rendit compte que sa chefaillonne mouillait à grandes eaux et cela la surexcita aussi. Elle se saisit de sa matraque téléscopique, la déplia et caressa dans l’entre jambe humide sa supérieure. Immédiatement la grosse partit en arrière en se laissant faire. Le dossier de Françouais alla valdinguer dans les étagères, ainsi que d’autres objets qui étaient amoureusement disposés sur le bureau. La supérieure dotée d’une extrêmement forte poitrine en se jetant en arrière dézingua le fauteuil qui partit sur ces roulettes et passa par la fenêtre. Les matons habitués à ce genre de situation dans le bureau de leur patronne se contentèrent de ramasser le fauteuil et nettoyer les bris de verre. Comme d’habitude ils attendraient les ordres pour agir car ils ne voulaient surtout pas pour une histoire de partie de jambe en l’air être mit à l’index.

L’assistante arracha le futal qui saucissonnait la grosse et fit travailler son index dans un premier temps puis sa main toute entière. Une odeur insupportable émanait du sexe de la grosse mais comme c’était elle qui dirigeait la maison et avait tout pouvoir sur tout, l’assistante pria pour des jours meilleurs en continuant de s’exécuter.

Le tableau d’étalage de tripaille et charcutaille durant des heures durant jusqu’au moment ou les bruits se calmèrent du fait qu’elles furent endormies en quinconce à poil toutes les deux en s’étant promis de rendre visite très rapidement au nouveau prisonnier.

Françouais demanda l’autorisation de fumer six clopes mais on ne l’autorisa qu’à en fumer une seule. Tout triste il repéra sur le bureau devant lequel il attendait depuis la fin des tracasseries administratives, une bouteille d’encre. Ce n’était pas le top mais l’encre donna un goût particulier à la clope.

Les pinces aux mains il se sentait déjà mieux que lorsqu’il portait la camisole et une fois la clope terminée, il se saisit d’une revue porno qui traînait sur le bureau. La revue n’avait rien à voir avec ce qu’il pouvait connaître du type ‘Culbute dans le sillon’. Malgré les douleurs dans les côtes il n’était jamais resté aussi longtemps de sa vie sans envoyer la purée et cela lui manquait tellement qu’il en avait mal aux tripes. Dès la première page il eut la gaule, dommage que les histoires étaient écrites en caractères si petits car il n’entravait que dalle, mais les photos lui suffisaient. Au bout de nombreuses et longues manœuvres agiles, il réussit à faire sortir son chibre de sa braguette. Il pouvait donc attaquer mais devait trouver le juste milieu entre l’astiquage et le tournage des pages. C’était presque aussi bon que la clope qu’il venait de fumer. Il se fit toutes les pages de la revue et fut contraint de recommencer. Il recommença d’ailleurs plusieurs fois, jusqu’au moment ou cela venait vraiment. Il serra les poings, ferma les yeux et grimaça. Il essayait en plus de songer au fessier de Finaude pour augmenter l’excitation puis il entendit la porte du bureau s’ouvrir. Il ouvrit les yeux et aperçut une femme énorme qui à moitié à poil remettait à grand-peine son soutard. Elle était suivi d’une deuxième femme légèrement moins costaud qui en petite culotte tentait de redonner une forme correcte à sa tenue. Cette vision fut fatale à Françouais qui ne pu se retenir de tout balancer. Une énorme huître vola malencontreusement jusqu’à la tronche de la gardienne en chef qui devant le choc eut le réflexe de fermer les yeux. Elle s’apprêtait à faire tabasser ce prisonnier histoire de lui apprendre tout de suite les traditions de la maison lorsqu’elle se rendit compte que ce petit mignon venait de lui juter sur la tronche. En vingt ans de service, il s’agissait du premier prisonnier qui lui faisait ce type d’offrande. Elle ne dit rien et termina son habillage. L’auréole encore apparente elle s’installa l’air de rien pour prononcer le discours d’accueil traditionnel.

- Votre nom ?

- Françouais.

- Ah c’est vous dit elle en faisant un clin d’œil à son adjointe, il paraît que vous faites semblant d’avoir perdu la mémoire ?

- C’est ce qu’ont dit les gens qui m’ont interrogés, mais je n’arrivais même pas à comprendre leurs questions.

- Peu importe, vous avez été condamné à rester un sacré petit bout de temps chez nous et vous allez devoir vous plier à certaines règles.

- Le règlement, oui c’est vrai le règlement, j’oubliais le règlement ricana Françouais en balançant un glaviot dans la poubelle ‘confidentiel défense’.

La grosse était en train de terminer de resserrer la ceinture de son pantalon, elle prit son élan et balança une magnifique mandale dans la gueule de Françouais. Sa tête partit en arrière sous la violence du coup. Il comprit à cet instant qu’il se trouvait dans un endroit où il ne fallait pas trop la ramener. Qu’il allait devoir en urgence sous peine de disparaître, mettre au rencard des décennies de non instruction et d’anarchie au quotidien. Il n’osa pas rouvrir tout de suite les yeux de peur de se reprendre une mandale. Lorsqu’il les rouvrit, il vit la grosse qui se tenait la main, visiblement elle c’était fait mal et reprenait son souffle alors que sa seconde la plaignait sincèrement et la priait de la laisser faire.

- On dit merci quand on est un prisonnier poli.

- euh merci hésita Françouais en grimaçant de peur de s’en prendre une nouvelle.

- Merci qui ?

- Merci Madame

- Connard, bâtard, on dit merci Mademoiselle. Tu ne crois tout de même pas qu’avec le réservoir d’homme dont je dispose ici, je vais me charger d’un macho qui va m’empêcher à la maison de vivre ma vie comme je l’entends ?

- Merci Mademoiselle.

- Bien tu vois que tu peux être poli quand tu fais des efforts.

En le regardant fixement dans les yeux, elle défit sa ceinture. Elle prit le temps de caler la boucle dans la paume de sa main droite, serra les doigts et fit deux fois le tour de sa main avec le cuir qu’elle cala avec son pouce. Elle posa son pied gauche sur la jambe de Françouais et avec sa ceinture frappait d’une manière sèche sa cuisse.

Françouais n’en pouvait plus, il savait qu’il allait fort prochainement se prendre des coups et il triquait comme un fauve revenu d’une chasse fructueuse dans la savane. Jamais quelqu ‘un ne l’avait traité de la sorte et il adorait cela.

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