Les aventures de Françouais



Chapitre 14 - Gaffe a belle maman qui dort


 
 

Belle maman gardait des yeux hagards devant l’image trouble de sa télé. Elle avait loupé son épisode phare de son émission favorite et était déçue. Dans cet épisode la petite Lucie fille anonyme d'un riche armateur Grec aurait dû se faire sodomiser par un camionneur tiré au sort par quatre joueurs de poker. Fort chagrinée de la remise aux calandres Grecques de ses frissons assurés, belle maman n’avait pas imaginé une seule seconde qu’elle verrait l’autre grand escogriffe de Françouais en tenue plus qu’excentrique, attaché à un énorme kouglof en train de faire des choses proscrites par le Vatican.

Pour se détendre elle se descendit cul sec une boutanche de gnac. Le gnac préféré de Françouais comme cela, il aurait en guise de punition une boutanche en moins de son nectar préféré. Elle balança la boutanche vide en direction de l’écran. Elle fit mouche et d’instinct se protégea le visage de ses bras craignant l’implosion. Mais il n’y eut d’autre barouf que celui de la boutanche qui rebondit et s’explosa sur le sol. Elle n’avait pas balargué l'objet assez fort. Elle se leva et en titubant alla se saisir du câble d’alimentation électrique qu’elle attacha. Cette fois il n’y avait plus de son ni de lumière. Rien ne viendrait perturber sa quiétude.

Pas encore assez bourrée, elle chopa dans son frigidaire constellé de moisissure, une boutanche de blanc qu’elle décapsula avec les dents et vida en une seule lampée. Elle balança le litron par la fenêtre qu’elle ne loupa pas. La boutanche alla s’éclater là ou il y a quelques années lors d’une journée déliriumesque, un poulpe s’était pignolé devant une boîte de maquereaux avariés.

Après une nouvelle inspection dans le frigo elle se rendit à l’évidence, que même sous les moisissures il n’y avait plus rien à picoler. Refermant la porte d’un grand coup de pompes, elle fit demi tour et se rua dans la cave. Dans les escaliers vermoulus ses espadrilles ne tinrent pas la route, ses petits petons s’emmêlèrent et elle décolla. Les quelques marches loupées firent qu’elle se heurta la tête contre un tonneau en chêne de bon vieux picrate hors d’âge vinaigré à souhaits. De part le son creux qui émana, ce putain de tonneau devait être vide et sec depuis des années. Elle se releva, retrouva en quelques minutes ses esprits, replaça quelques barrettes de cheveux et farfouilla dans la pénombre pour trouver quelque chose qui la biturerait. Il s’agissait là du seul remède qui pourrait avoir une action efficace sur son état. En effet, seul un coma éthylique pouvait la sortir d’une telle rage.

Elle tomba sur une caisse de six boutanches qui paraissait avec le poids indiquer que les litrons étaient pleins. Elle remonta avec la caisse à l’air libre, épousseta avec sa robe la poussière et les toiles d’araignées. Le nuage dissipé puis après quelques éternuements, elle sortit une boutanche qui abritait depuis bon nombre d’années un nectar qui avait dû ressembler à du rouge au début qui tirait maintenant sur le rose translucide. Il manquait quelques décilitres suite à l’évaporation mais qu’importe, ce qui restait ne serait pas perdu. D’une manière cérémonieuse elle ôta la capsule en plastique et une infâme odeur de vinasse inonda ses naseaux. Trop pressée elle n’eut pas le temps de se caresser le sexe pour jouir encore plus du moment, elle se contenta de porter à ses épaisses lèvre tremblantes le goulot. Des cailloux et autres morceaux indéfinissables plus ou moins cristallins envahirent sa bouche. Elle cracha le tout et reprit une lampée du liquide. Elle n'eut pas besoin d'astiquer ses neuronnes pour analyse le liquide, c’était absolument dégueulasse et cela lui donnerait une haleine de marée basse plusieurs jours durant. Lorsqu’elle eut descendue la première boutanche, certaines crampes apparurent à l’estomac. Le liquide allait la purger comme jamais elle ne l’avait été. A la troisième bouteille elle se releva prise de convulsions. Elle tenta une profonde respiration mais ne put retenir une splendide gerbe roseâtre sur la télé encore chaude. Le liquide vinaigré attaquerait ces prochaines heures sûrement les circuits de l’appareil. Elle ne pourrait rallumer cet engin de malheur plusieurs jours durant et louperait ainsi moultes nouvels épisodes de sa série de merde. Elle sortit dans la cour pour gerber ce qui trampouillait encore au fond de ces tripes. Elle prit la sage décision d’arrêter de se murger avec un tel picrate, car elle désirait quand même voir le prochain hiver et peut être se faire tringler par Françouais.

Elle releva sa robe et d'une main experte, s’arracha la culotte puis en profita pour pisser debout. Une fois la vessie vidée elle regagna sa gargote et s’affaira dans son armoire à frusques. A l’étage 'petites culottes' elle fit frénétiquement un tri pour sortir la pièce rare. Quelques bordels supplémentaires après elle tomba sur une culotte qu’elle avait piqué durant la dernière partouze générale sur la place de l’église. Elle l’enfila, et la dentelle lui allait à merveille la serrant juste ou il le fallait en laissant passer quelques bourrelets et poils ça et là.

Elle prit le chemin du village à pince car la dauphine refusait obstinément de démarrer. Elle fit un nœud dans son mouchoir pour se rappeler qu’à son retour elle devrait dérouiller fiston qui avait encore une fois siphonné pour en faire des cocktels le restant de gasoil dans le réservoir de la vieille caisse pourrie.

Après s’être arrêtée une bonne dizaine de fois pour gerber le picrate que son estomac refusait obstinément elle arriva devant le troquet. Comme d’hab, il était bourré à craquer de tous les pochetrons de la région qui d’un air goguenard arboraient des fraises de pleine saison à la place du blair. Elle balança un grand coup de pompe dans la porte d’entrée histoire de se faire remarquer. Les connards s’arrêtèrent quelques instants de parler pour ne rien dire puis progressivement les conversations débiles reprirent.

- Qui veut me baiser vienne et tout de suite hurla t-elle en relevant sa robe et laissant paraître sa culotte en dentelle.

On entendait les mouches vertes voler et tous les connards restaient éberlués devant se spectacle. Belle maman qui vit que son annonce ne faisait pas mouche s’allongea les pattes écartées sur une table.

- Allons mes loulous ne faites pas les timides, venez me ramoner et sans ménagements.

Le père Bazzzin ce vieillard acariâtre qui ne bandait plus depuis belle lurette se remémora une blondasse qu’il avait tondu à la fin de la dernière guerre et eut un semblant de gourdin. Quoiqu’il en soit, comme il ne tirait jamais entre deux apéros, il se saisit de sa canne pour avec le bout tripoter le sexe de belle maman. Elle fut immédiatement sensible à la trique en bois et ondula son bassin en poussant des petits cris bien gras qui accompagnaient à merveille l’odeur de vinasse qu’elle dégageait.

- Alors qui vient me sauter dans ce troquet de naze ou faudra t-il que j’aille porter plainte au commissariat?

Le père Bazzzin sortit son chibre et le dirigea en direction du crachoir pour y balancer quelques misérables gouttelettes de sperme. D’un tir de pro il balança tout dans l’objectif puis rangea son engin violacé, se tourna vers son godet et s’en jeta un petit coup. Tout le monde applaudit un tel exploit et les connards sortirent leurs chibres plus ou moins érectiles et visèrent le crachoir. Belle maman pensait que c’était pour elle qu’ils avaient tous dégainés et continuait de plus belle à se gondoler et pousser des petits cris mais après avoir décalotté leur engin les premières giclettes des glaudes partirent direction le crachoir.

Le patron du troquet paya un coup aux bons viseurs et les mauvais furent contrains de payer leur tournée. Quelques coups plus tard belle maman se rendit compte qu’elle ne se ferait pas tringler ce jour dans ce lieu maudit, elle arrêta donc les frais, commanda un triple gnac qu’elle descendit avant de poursuivre sa quête de la quéquette.

Lorsqu’elle sortit, elle fut applaudit à tout rompre, elle avait su rehausser l’ambiance déjà fort chaleureuse de ce lieu de perdition. Les connards passèrent le restant de la journée à se pignoler devant le crachoir, puis en début de soirée les plus furieux d'entre eux tentèrent de dégommer les mouches à merde à coup de giclette.

Furax d’avoir fait chou blanc, belle maman se jura qu’elle se ferait baiser par le premier venu. Elle passa devant la porcherie et l’idée de se faire renifler le sexe par des groins affamés la traversa mais elle avait quelques mauvais souvenirs et décida ce jour de rester raisonnable. Elle ralentit le pas devant le champ ou devait paître paisiblement le taureau du père Bazzzin ce vieillard acariâtre, mais il était occupé à enfiler le cureton au bout du champ. 'Tain jamais elle ne se ferait troncher ce jour. De rage elle donna quelques coups de pompe dans des cailloux sur le chemin et continua sans but précis de marcher.

Quelques centaines de mètres plus loin elle vit Finaude de dos. Ne se sachant pas observée, elle se frottait le sexe sur une borne kilométrique. Jamais belle maman n’aurait cru que Finaude était si souple car elle réalisait des figures digne des plus souples acrobates. Mais maintenant que la borne était souillée par des bizarreries verdâtres, cela ne lui fit pas envie.

Il fallait qu’elle se libère de cette irrésistible envie de baisouiller. Mais visiblement c’était râpé pour ce jour. Elle entendit des ronflements, elle s’approcha et vit qu’il s’agissait du père Janneot qui rond comme une queue de poële, ronflait étendu sur le dos dans un champ. Elle arracha sa petite culotte qui la serrait trop et fit pour la route, un sitting sur son visage durant quelques instants. Elle ne rencontra pas l’extase parcequ'il continuait à lui ronfler dans le minou, mais quelques petits soubresauts de plaisir, certainement grâce à la moustache raidie par les coulures de nez et la mauvaise hygiène en général.

Après cet en cas elle reprit son chemin et le père Janneot ronfla de plus belle. Elle prit la direction de Goudriole les Fiotes histoire de mettre toutes les chances de son côté question mauvaises rencontres. Après quelques pas elle aperçu des camions militaires en stationnement. Son instinct lui dicta que s’il y avait des camions militaires dans le coin, des bidasses regorgeaient. De plus qui disait bidasse, disait gros obsédé sexuel qui ne souhaitait que bourrer gratuitement de la nouvelle chatte.

Elle entendit des cris et se dirigea vers un fourré d’où ils semblaient provenir. Autour du fourré, des barbelés fraîchement dépliés empêchaient tout intrusion, ce qui prouvait qu’ils se trouvaient bien planqués ici. Ce n’est pas quelques petites pointes en ferraille qui firent peur à belle maman, d’ailleurs elle y laissa quelques fibres de tissus et poils pubiens mais réussit à pénétrer dans le no woman land. En écartant quelques branche elle vit un magnifique spectacle : toute une compagnie de bidasses partouzait joyeusement sous les rayons de soleil de l’été. Ils s’enculaient sauvagement en chantonnant quelques airs militaires et semblaient y éprouver beaucoup de plaisir. Il fallait qu’elle trouve le truc pour attirer l’attention et ne pas faire chou blanc comme quelques heures auparavant dans ce putain de troquet défraîchit.

- Messieurs, par ordre du général vous devez changer de partenaire hurla t-elle en ôtant sa robe.

Les va et viens s’arrêtèrent et les gus se mirent tous au garde à vous, ils attendaient la suite des ordres.

- Regardez moi. Regardez donc cette créature, l’exercice ne sera pas clos tant que vous ne serez pas tous passé dessus, ajouta t-elle en mouillant copieusement.

- Alors bande d’idiots, il faut obéir aux ordres brailla une grande gueule qui portait plus de galons que les autres. Et que ça saute, tout le monde en position.

Ils prouvèrent à cet instant que l’organisation de l’armée n’était plus à refaire en se mettant à la queue devant belle maman qui s’était allongée les pattes écartées prête à recevoir moultes décharges sauvages. Comme ils n’étaient pas sûrs d’avoir la gaule au moment de s’exécuter, un gros soldat s’installa l'air guilleret, le bide et les couilles à l’air juste à côté de belle maman. Ainsi si le bidasse de service n’était pas assez excité pour troncher belle maman, il suffisait de mater les chairs de son camarade pour trouver les ressources nécessaires.

Elle se fit donc mettre et remettre par l’intégralité des soldats de la compagnie, la journée était bien rattrapée.

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