Les aventures de Françouais



Chapitre 15 - Françouais bouté hors de la geôle


 
 

Françouais ouvrit un œil mais n’arrivait à distinguer autre chose que de l’obscurité. Un boucan infernal lui embrumait les tympans et il était secoué comme un prunier. Il essaya en vain de larguer un glaviot bien chargé qui restait désespérément dans la bouche. Comme il n’arrivait pas à remuer les mains, ce n’est qu’au bout de quelques minutes qu’il se rendit compte qu’un scotch d’emballage lui barrait au niveau de la bouche toute sortie. Il faillit y laisser sa langue râpeuse.

Ces liens au niveau des poignets lui faisaient hyper mal, ainsi il cessa de gigoter. Il devait se trouver dans un bon vieux fourgon datant du siècle dernier qui crachait tout ce qui permettrait à la planète de se détruire d’ici quelques décennies. La route paraissait sinueuse car il ne cessait d’être baladé sur les côtés et il pouvait à loisir écouter les hurlements de douleur du moteur et de ce qui restait de la boîte de vitesse.

Il pensa qu’il se trouvait ligoté dans un sac à patates et tenta de repérer avec ses pieds s’il y avait de quelconques charges de fontes ou de caillasses susceptible de lui laisser présager un sort façon portée de chatons non désirée.

Aucun moyen de se remémorer sa sortie de taule. Il ne se souvenait que de son retour avec l’autre barge férue d’uniformes, le retour dans sa merveilleuse cellule et les touchantes retrouvailles avec ses compagnons d’infortune. Ses oreilles bourdonnaient à cause des sons préalablement entendus et son esprit tanguait à cause d’alcools jusqu’alors méconnus qui coulaient dans ses veines.Il c’était couché dans son pucier dans lequel tous ses potes avaient copieusement urinés, alors que l’autre siamois enculait son frangin puis ne se souvenait de rien.

Il avait certes un peu picolé et abusé avec l’autre foldingue dans la boîte Parisienne, mais pas au point de se retrouver dans un tel état. Seule une nuit entière passée sous le jet d’un fut à avaler du picrate tiède et en reniflant des produits hautement toxiques aurait pu le mettre dans un tel état.

Une petite sonnerie se fit entendre mais il n’y eut aucune réaction. Le volume augmenta exponentiellement et au bout d’un quart d’heure de sonneries acharnées on entendit un juron éjecté d’une voix féminine puis le tacot ralentit. Une conversation débuta et la voix n’était pas inconnue, Françouais cessa ses interrogations pour se concentrer sur le timbre de la voix. Non de dieu, il l’avait reconnu, il s’agissait de belle maman. La vieille folle avait dû utiliser un quelconque moyen pour le choper dans sa geôle.

- Oui ma chérie, il est en pleine forme gueulait la vieille dans le bigophone alors que le fourgon roulait à vingt à l’heure. Je me suis débrouillée comme une cheftaine.

Françouais avait maintenant la réponse à ses interrogations, la vieille l’avait donc bien kidnappé. Quoique connaissant les méfaits dont cette vieille peau pouvait être capable, Françouais ne se sentit que peu rassuré malgré le fait que sa fin serait certainement moins proche que prévu. Il ricana en songeant que ce genre de chose ne pouvait sourire qu’aux canailles de son genre. Il n’avait plus qu’à se laisser conduire sans ronchonner, la vieille le ramenait fort probablement à Saint Saturnin. De toute façon il ne connaissait pas la direction de Saint Saturnin, c’était d’ailleurs la seule raison qui l’avait poussé à ne pas s’évader de son trou à rats. Toutefois, il regretta de ne pas avoir eu le temps de visiter dans plus de détails la capitale et surtout d’aller aux putes dans les endroits les plus mal famés. Par rapport aux revues pornos qu’il avait pu choper en taule, il savait qu’il était passé à côté de choses grandioses. Il aurait pu sévir dans toutes les boîtes d’échangisme ou à partouze et aurait pu niquer comme jamais il n’avait fait. Il fut malheureux de penser au paquet de salopes qui étaient passées à côté de son chibre tactile et érectile. Il aurait pu aussi fréquenter les boutiques classées XXX et essayer des tas d’objets et se retrouver au beau milieu du boulevard Pigalle à minuit, le chibre à l’air en s’astiquant et éjaculant en direction du moulin rouge. Il aurait pu aussi visiter ses petits endroits sordides au beau milieu de nulle part ou l’on peut se faire des quartiers de viande semi avariée pour pas cher du tout.

Le monde était trop injuste, il se jura qu’il reviendrait à la capitale en passant par la grande porte de la tune plein les poches et toutes les femmes se prosterneraient. Il descendrait dans les plus beaux hôtels et s’offrirait les plus sirupeux picrates accompagnés d’alcools forts et gerberait dans les plus beaux chiotards. Il s’achèterait des cigares de luxe qu’il fumerait par six et pour fêter l’événement il s’en mettrait un dans le cul qu’il ferait ensuite renifler au maître d’hôtel alors qu’il le sodomiserait. Le soir venu il se jetterait avec plusieurs créatures poilues dans ses draps de soie et chierait dedans en poussant de grands cris perçants.

Ces pensées lui donnèrent la gaule et il regretta amèrement d’être ligoté et de ne pouvoir se pignoler. Il essaya tant bien que mal de se frotter le sexe contre le sol mais le contact de la tôle au travers du sac à patates ne lui fit pas le meilleur effet, d’autant plus qu’un dos d’âne mal placé fit qu’il s’éclata les couilles en lui stoppant illico toute envie érectile.

- Ah ma chérie, tu ne peux pas imaginer comment je l’ai récupéré, ils vont être fous lorsqu’ils s’en rendront compte. En fait, je me suis servie de mon vieux tas de ferraille pour faire bélier et enfoncer la porte de la prison. Ah ces Parisiens sont terribles, il a fallut que je suce cinq clochards pour qu’ils daignent m’indiquer le chemin de la piaule de l’autre con. Leur chibre à un drôle de goût, comme une odeur de peau d’échappement mélangé avec une odeur de rat crevé et de crevettes au shop suey. Cela te met terriblement en appétit à cause des crevettes mais je ne sais pas pourquoi, lorsque je les pompais ils se mettaient à dégueuler un liquide rosâtre.

- Du picrate de luxe ? cru entendre Françouais.

- Certainement, mais je pense que je leur pompais tellement le manche qu’ils en attrapaient le mal de mer. Des lopettes ces petits gars. Une fois que je me suis trouvée devant la porte de la prison, je me suis raclé la gorge pour évacuer tout mauvais souvenir et ai été sonner. Personne n’a daigné me répondre. Il est vrai qu’il était tard et que visiblement ils ont des problèmes de personnel avec les trente cinq heures.

- Et alors ?

- J’ai déchiré ma culotte pour me masser contre un pieu en ferraille. Lorsque j’ai senti au bout d’une trentaine de minutes la fermeté de la ferraille me transcender, je suis remonté à bord de mon monstre mécanique. J’ai foutu les gaz et pied au plancher j’ai percuté la porte qui n’a le moindre du monde résisté. Tout le monde roupillait là dedans, il flottait comme une odeur de vinasse dégueulée dans la tiédeur de la soirée. En descendant de mon camion, je me suis cassé la gueule sur une grosse matonne en uniforme sado maso. Elle ronflait comme un bûcheron et à chaque soupir lorsque sa poitrine se soulevait, un trop plein de sperme s’échappait de sa combinaison de cuir.

- Woawwww.

- Je te jure, elle avait dû se faire défoncer sans protection toute la soirée. Où alors on lui avait versé un seau de sperme dans la tenue.

- Woawwww.

- Oui je regrette déjà d’avoir été cherché l’autre con et de ne pas m’être amusée un petit peu. Il y a tellement de choses décadentes à faire dans la capitale.

- Oh tu m’excites, racontes moi implora la mystérieuse interlocutrice qui s’empressa de mettre son téléphone en mode main libre pour jouer de ses deux mains avec son sexe.

- Je suis passé dans un cartier, à priori appelé le Marais mais je dois me tromper car il n’y avait ni roseau, ni crapaud. Des mâles et des bronzés de partout. Ces monstres de muscle et de tenues les plus excentriques les unes que les autres, pavanaient de toute part. Pas une seul femme, en y repensant, j’aurais dû m’arrêter histoire de me faire violer par cette horde de virilité. J’aurais mit des mois avant de m’en remettre et de redescendre dans ce putain de bled de cons de Saint Saturnin les Bains.

- Attends moi à Paris, je monte à la capitale.

- Oui mais je t’arrête, ici tu ne peux pas te faire monter par des bêtes car hormis les moustiques et quelques chiwawas il y a que fif.

- Comment ça que fif ?

- Tu as bien compris, pas une seule clôture ou paisse paisiblement un taureau avec le gourdin prêt à déflorer n’importe quel petite pucelle en manque de sensations pimentées. Pas une seule chèvre à qui tu présenterais ton minou surchargé en sel pour une léchouille partie. Bref rien de tout ceci, dès qu’une baston éclate les flics débarquent pour séparer les bagarreurs et les coffrer jusqu’à ce qu’ils se calment. Devant les bistros, pas un seul mec en coma éthylique étalé au beau milieu de flaques de gerbi, que des encostardés qui sirotent des boissons de gosses.

- Quel dommage, n’y a-t-il pas moyen de pervertir ces gens ?

- Je ne pense pas, ils ont des coutumes inconnues. Par exemple j’ai vu des gamins qui sniffaient le pot d’échappement d’un bus en stationnement dont le moteur tournait et balançait des voluptes de fumée nauséabondes. J’en ai vu dans un parc qui descendaient une demie bouteille d’alcool léger et s’écroulaient tout de suite. C’est une autre vie, je te le dis, je pense que sincèrement la seule chose qui en vaille la peine sont les clubs ou coins échangistes ou encore les backrooms. Et puis ils sont trop propres, j’ai vu une petite dame ramasser la merde de son cabot pour la mettre gentillettement dans une poubelle sous le regard bien veillant d’un policier qui se caressait la bite.

- Et la grosse dans sa tenue de cuir dans tout cela ?

- Quoi ? Ah oui je m’égare, elle c’est réveillée et pour éviter qu’elle ne donne l’alerte je lui ai donné quelques coups de talons dans la gueule. Comme elle refusait de s’évanouir, le me suis assise sue son visage et elle m’a fait un cunilingus de qualité jusqu’alors inégalée.

- Woawwww.

- Mais cela a été de trop courte durée, je pense comme elle était sérieusement atteinte par je ne sais quelle substance auparavant, avec en plus les coups, elle n’aura pas résisté aux odeurs. Ensuite j’ai eu tout le loisir de visiter cet antre de folie. Tu ne peux pas imaginer comme cet endroit était chou, nous pourrions y organiser nos plus belles partouzes Saint Saturnoises et cela nous changerait énormément.

- Il faut que j’en parle au frère d’Edmond qui connaît un transporteur à bestiaux qui possède plusieurs camions et pourrait nous y amener.

- Excellente idée et nous en reparlerons coupa belle maman en lâchant son volant pour choper un litron de picrate qui trônait sur le siège du mort. C’est bourré de tunnels et de cellules et dès que tu passes ils se mettent tous à te siffler ou à hurler. Il y en a qui se tapent la tête contre les murs ou contre les portes en ferraille et cela ressemble étrangement à nos cloches. Bref toujours est-il que j’ai ouvert au moins une vingtaine de cellules avant de retrouver l’autre poivrot. Je ne te dis pas l’état de sa cellule, j’ai commencé par pousser une gueulante et virer tous ces collègues qui m’avaient l’air complètement abrutis. Il y en avait un collé à un autre qui n’arrêtait pas de le sodomiser et l’autre semblait ne rien sentir. J’ai donc fait œuvre de charité en lui présentant mon fion mais ils se sont sauvés tous les deux en poussant des cris stridents. Françouais dans une tenue assez bizarre roupillait comme un loir. Je lui ai balancé quelques seaux d’eau à la gueule mais rien n’y a fait. Je l’ai donc chopé par le pied et j’ai tiré pour le ramener au camion. Sa tête en heurtant le béton n’a pas fait le même bruit que d’ordinaire mais il en a vu d’autres.

- Woawwww quel homme….

- Ma chérie, il va falloir que je te laisse car des flics sur le bord de la route me font signe de stopper et il y en a un qui a l’air d’avoir un chibre énorme.

- Quelle chance tu as, je te rappelle dans dix minutes.

- Non plutôt une demie heure car je vais essayer de me les faire dit-elle en passant sa langue sur ses lèvres

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