Les aventures de Françouais



Chapitre 13 - Déchaînement au GBS


 
 

Gertrud réarma son cabas en se dirigeant vers un énorme videur black qui aurait fait défaillir n’importe quelle racaille de banlieue. Elle tira vers elle comme un caniche au bout d’une laisse Françouais qui faillit se viander lamentablement. Elle ne se préoccupa pas de la queue de bonnes gens qui poireautaient à l’entrée en priant que le videur soit pour une fois de bon poil. La méthode du rustaud était simple, il roulait des galoches ou tripotait l’accompagnante et si son accompagnateur ouvrait le bec, il se faisait démolir le portrait et pouvait rentrer chez lui avec sa dulcinée. Dans le cas contraire, l’accompagnateur se faisait cracher à la gueule puis traiter de lopette qui ne méritait pas de rentrer dans la boîte.

Gertrud dégagea violemment les quelques premiers qui glandouillaient devant les portes closes puis y foutu un méga coup de pompe. Le gros black qui n’avait rien vu jusqu’à présent se tourna pour apprendre à vivre au gêneur. Il se prit un gros coup de cabas dans la gueule et s’affaissa en voyant des petits oiseaux.

- Dit à Julo que Gertrud est là brailla t-elle dans un interphone.

Quelques instants se passèrent et la terreur pouvait se lire sur les premiers queutards qui voyaient le gros black se réveiller et la porte s’entrouvrit et aspira Gertrud et Françouais. La boîte était à quelques dizaines de mètres mais dans le couloir un bruit abasourdissant faisait transpirer les cages à miel des nouveaux arrivants. Le sol était jonché de capotes usagées ce qui donnait un charme certain à l’endroit.

Gertrud passa aux vestiaires pour y laisser sa cape et quelques plumes de paon. Puis comme Françouais avait envie de pisser un coup ils inaugurèrent les chiotards de la boîte. Il y avait un monde fou là dedans, pleins de gus étaient accoudés aux distributeurs de préservatifs et s’échangeaient des trucs bizarroïdes. Finalement leur tenue pourtant si voyante à l’extérieur, passait à merveille dans les locaux. Ils finirent par trouver un chiotte de libre et s’y enfermèrent. Gertrud déshabilla de manière très érotique Françouais et tendit sa perche vers la cuvette. Il fut très surprit de constater que la vicelarde était atteinte au point de faire mumuse aussi avec son urine, puis lorsqu’il cracha la dernière goûte elle lui foutu un doigt dans le cul. Alors qu’elle commençait à mouiller sévère, elle rhabilla Françouais car ils n’avaient pas la place pour baiser dans cette cabine puante. Ils ressortirent alors qu’elle se léchait les doigts en constatant qu’il devait être un petit peu diabétique. Ils se firent siffler par une bande de minets sous ecstasy qui appréciaient l’image du couple grimé et menotté.

Ils remontèrent vers les pistes et le vacarme était pire en pire. La musique inaudible empêchait toute discussion, ils se prirent un truc à picoler au comptoir. Françouais n’avait jamais vu un tel cinéma pour boire un coup. Le barman étala un liquide sur le zinc, plaça deux énormes verres au beau milieu et y balança une allumette enflammée. Après deux minutes de carburation intense, le feu s’éteint et la boisson était prête. Ils trinquèrent et burent le contenu cul sec. Le goût de la boisson était indéfinissable mais buvable. Françouais se sentit partir tout de suite, il avait l’impression de flotter dans les airs et n’entendait même plus la musique. Il se frotta le sexe sur un pylône en béton alors qu’énormément de gens le regardait faire. Gertrud était aux anges car elle était de ce fait l’héroïne de la soirée. Une poignée d’abrutis imita Françouais chacun son pylône entre les jambes et se frottait en cadence. Puis d’autres gens vinrent se frotter aux premiers abrutis et à Gertrud qui mouillait de toute part.

Des journalistes qui étaient présents afin d’interviewer une star locale qui tardait à atterrir. Histoire que la star tienne des propos cohérents devant les caméras, ils égrenaient le temps en se remémorant l’époque où ils interviewaient des gens connus au journal télévisé de 20 heures. Voyant le spectacle improvisé, ils sautèrent sur l’occasion et se saisirent de leurs ustensiles pour ne rien louper de ce fabuleux scoop : une nouvelle danse venait d’être inventée. Ils zoomèrent sur la tenue de Gertrud puis sur ses loches absolument impressionnantes. Gertrud se sentit planer encore plus haut du fait de la présence des caméras et de tous ces gens qui la touchaient et comme elle poussait des cris, tout le monde en fit autant. Le DJ sentit immédiatement l’aubaine de devenir célèbre et poussa sa platine dans les plus sombres recoins artistiques contemporains. La structure d’acier et de béton de l’enceinte tremblait tellement le barouf était violent. L’ambiance très impersonnelle jusqu’à présent avait changé du tout au tout et même les serveurs et barmen se frottaient quelque part. Le DJ privé de pylône de béton, se soulagea avec les moyens du bord en se frottant sur sa platine. Le videur qui observa la scène se frotta contre la porte de la boîte sous les yeux éberlués des queutards qui commençaient à sérieusement regretter leur choix de nuit.

Françouais se frotta encore plus rapidement à son pylône et tout le monde suivit. Il sentit le moment venu d’envoyer la purée et retroussa de son pied gauche sa tenue pour ne pas la tâcher. Chibre à l’air et à la vue de tout le monde il gicla sur le pylône. Tout le monde en fit de même, ceux qui avaient une tenue trop rigide se contentèrent d’ouvrir leur braguette et de sortir popol. Sous les spots des giclées de sperme faisaient un effet bœuf, les lumières noires furent allumées et le spectacle fut extraordinaire. Les gens qui étaient de noir vêtu exposaient leurs pellicules sous les lumières noires qui se noyèrent progressivement sous la jute.

Françouais, contrairement aux attentes ne s’arrêta pas en chemin, il remit cela de plus belle et son chibre se rendurçit à nouveau. Ce mouvement se prolongea plusieurs giclées d’affilée puis Françouais sauta sur une petite jeune et la sodomisa en gardant la cadence. Les autres participants se ruèrent sur le premier venu et les danseurs se transformèrent en partouzeurs.

Devant l’ampleur du scoop, les journalistes obtinrent un passage en direct du Gang Bang Star.

- Mesdames, mesdemoiselles, messieurs bonsoir, nous sommes en direct du Gang Bang Star où nous assistons à la naissance d’une nouvelle danse dont le nom demeure inconnu. Madame quel en est son nom ? Demanda le journaliste en tendant la sucette à Gertrud.

- C’est une danse que je viens d’inventer, le nouveau succès planétaire de l’été.

- D’accord et vous la baptisez comment ?

- La gigue de Françouais répondit-elle en tirant Françouais par le bras.

Gertrud lui redescendit sa tenue jusqu’au pied et le plaça au bord du pylône. Comme la musique s’arrêta, rien ne se produisit. Gertrude eut l’idée lumineuse de lui commander un nouveau cocktail explosif qu’il bu illico. Comme auparavant, Françouais recommença son manège contre le pylône et tout le monde l’accompagna de bon cœur. Les journalistes passèrent une demie heure de cette nouvelle danse. Pas un seul foyer en France ne connaîtrait pas la gigue de Françouais. D’ailleurs derrière les postes de télévision, dans les chaumières tout le monde se frottait à quelque chose sous cette infâme musique.

Belle maman devant son poste à Saint Saturnin les Bains ronchonnait. Ils avaient osé lui couper son émission hebdomadaire sur la fabrication artisanale des godemichés pour passer un soi-disant scoop.

- ‘Ppa gueula fiston en montrant du doigt l’écran constellé de chiures de mouches.

- Bordel de merde d’enfoiré de p’tit salopard de croûteux qui nous dit être en prison alors que monsieur n’arrête pas de dégorger le poireau en compagnie de starlettes de la jet set hurla belle maman devant les corps remuant dans la pénombre.

C’était bien Françouais qui passait à la télévision, dans une tenue de strass et de paillettes en compagnie de bêtes de la nuit. Fiston se prit une dérouillée du fait d’avoir gâché la soirée à belle maman et regagna sa piaule à quatre pattes en poussant des cris de puceau effarouché.

La vioque était folle de rage et en avait perdu les quatre canettes de bière qu’elle s’était introduite pour suivre son émission préférée. Elle donnait des coups de poings et de pieds sur l’écran de rage. Alors que Françouais grimpait devant les caméras une grosse immonde qui l’avait menotté.

- Salaud, dégueulasse. Tu n’as pas le droit de me faire souffrir de la sorte. Je te jure que je vais monter à Paris pour te récupérer et te ramener chez nous.

Belle maman se cognait la tête contre les murs de rage. Elle chopa la première boutanche venue et la liquida d’un trait. Il s’agissait d’alcool à brûler dont elle se servait pour nettoyer les carreaux et pour se mettre sur les jambes pour s’épiler avec le feu. Elle balança un rot résonnant qui imbiba la pièce d’une étrange odeur. Heureusement que Françouais n’était pas là comme à son habitude, vautré dans le canapé à fumer inlassablement et inexorablement ses clopes par six car la baraque aurait explosée. Elle se saisit ensuite d’une boutanche de pastaga qu’elle descendit pure avant de la jeter par la fenêtre entrouverte. Un brave pécore qui se rendait au troquait passait au même moment et se prit la boutanche sur la calebasse. Comme prévu, il se ramassa la gueule sur le pas de la porte et vit l’autre furie qui poussait des hurlements. Ce n’est pas que la furie l’excita, mais l’odeur de l’alcool réveilla ses sens et la bite sortie du bleu de travail constellé de graisse et de bouse de vache, se dirigea vers la vioque. Il l’à saisit par les cheveux et la prit en levrette comme une grosse chienne. Belle maman apprécia beaucoup ce traitement gratifiant et brailla lorsque le rougeaud balança la sauce.

La partouze prit fin fort tard dans la matinée et le DJ passa la danse des connards pour clôturer cette extraordinaire nuit d’inauguration.

Gertrud donnait interview sur interview et en profitait pour réclamer de l’argent liquide pour les gosses dégénérés des matonnes de la taule. A l’extérieur de la boîte, des fans en délire répétaient sans relâche les mouvements de cette fabuleuse gigue de Françouais.

A l’entrée Gertrud et Françouais se firent stopper par une nouvelle horde de journalistes. Gertrud tout sourire se laissait photographier sous toutes les coutures.

- Quelques questions pour Paris Moche, Mademoiselle ?

- Gertrud, appelez-moi Gertrud comme tout le monde.

- Qu’est-ce qui vous rend si belle et si désirable ?

Gertrud faillit défaillir, jamais on ne lui avait fait un tel compliment sauf sous la torture. Elle sentit une nouvelle marée humide envahir son entre jambe. Si après tout ce remue ménage sa carrière au sein des gardiens de prison était fortement compromise, elle se faisait un nom sur la place qui lui ouvrirait d’autres débouchés.

Les compliments durèrent des heures et elle se fit un point d’honneur à réponse à absolument toutes les questions. Le moustique qui était menotté à son bras tombait de sommeil et n’attisa aucune curiosité.

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