Les aventures de Françouais



Chapitre 5 - Douce inconnue


 
 

Françouais se baladait nez au vent qui était d’ailleurs très nauséabond. Ses lunettes noires de macho qui démodées durant cinquante ans avaient potentiellement la possibilité de revenir au top class défonce de la mode dans cinq ans. Bref pour une fois il pouvait passer pour un avant-gardiste vis à vis des gens qui ne le connaissaient pas. Il se dirigeait vers le troquet pour se prendre une bonne biture comme tous les après midis lorsque quelque chose se mit en travers de ses habitudes. Une jeune créature de sexe visiblement féminin pissait derrière une voiture au bord de la route. Comme elle n’avait pas vu Françouais arriver, il stoppa net sa cadence et se planqua pour mater ce spectacle. Visiblement la jeune fille craignait de pisser dans la nature car elle poussait des petits cris stridents lorsqu’une herbe venait à lui caresser les dessous. Au loin, un taureau qui n’était pas le taureau du père Bazzzin ce vieillard acariâtre, matait se spectacle en labourant le sol avec son chibre érectile. L’animal ne chargeait pas car avait déjà dû se coincer les couilles dans les barbelés à la vue des cicatrices sur ses testicules. La jeune fille s’essuya avec une feuille de platane qu’elle passa plusieurs fois sur son sexe. La feuille finit par tomber et elle se caressa négligemment en ne craignant visiblement plus les herbes folles. Elle s’allongea sur l’herbe qui ne l’incommodait visiblement plus et continua en se cambrant à farfouiller entre ses gambettes. Lorsqu’elle poussa le cri de la mort, sa tête glissa sur le côté et un filet de bave coula sur sa joue.
Françouais planqué derrière un arbre ne loupait pas une miette de ce spectacle, il était tellement subjugué par cette scène complètement inattendue qu’il en avait oublié de se tripoter. Il sentait son cœur battre à perforer sa poitrine, pour une fois qu’il découvrait les dessous d’une inconnue, il fallait qu’il en profite un maximum.
Le téléphone de l’inconnue sonna, elle s’essuya la main sur le siège du conducteur avant de se saisir de son bigo.
- Oui allo
- Alors ma petite chérie, que fais-tu ? je me languis de mon petit pot de beurre et mes piles neuves pour mon godemichet dit une voix tremblotante.
- Oh mamy, mamy j’ai le blues, je suis tombée en panne.
- Et bien je t’avais dit de ne pas acheter une voiture étrangère, te voilà dans de beaux draps maintenant, ou es-tu ?
- La dernière pancarte que j’ai pu apercevoir indiquait un bled style Saint Saturnin les je ne sais quoi.
- Oh ce n’est pas très loin, tu pourrais même venir à pied, mais il ne faut surtout pas le faire.
- Mais pourquoi donc mamy ?
- Les Saint Saturnois ne peuvent pas blairer les Goudriolais et ceci depuis des générations, il paraît que cette grosse haine à débuté durant la guerre de cent ans, ce n’est donc pas demain que la source se tarira.
- Mais pourquoi dont tant de stupidité ?
- Oh nul ne le sait, certainement une histoire de fou, mais il faut que tu restes dans ta voiture à attendre sagement le garagiste et surtout ne t’aventures pas à Saint Saturnin les Bains c’est un village de fous.
- Ne t’inquiète pas mamy, mais c’est normal que ma voiture tombe en ruine, elle a presque 400000 kilomètres au compteur, sans compter ceux qui n’ont pas été comptabilisés.
- Mais non j’ai une confiance absolue en ton oncle Eugène, c’est un véritable professionnel. En 38 il avait vendu une traction à ton grand père et bien elle toujours dans un état impeccable immergée au beau milieu de la rivière.
- Tu oublies qu’à chaque fois il me propose des bonbons pour me faire des trucs cochons.
- Mais non tu vois le mal partout, c’est ton imagination qui travaille ma petite chérie, il serait bien incapable de faire quoique ce soit ce grand benêt.
- Je préfère ne pas répondre, je t’ai ramené des piles alcaline pour que tu puisses t’en servir plus longtemps.
- Oh tu es un ange ma petite chérie, heureusement que tu es là pour t’occuper de ta bonne vieille mamy.
- A tout à l’heure dit la jolie inconnue en raccrochant son téléphone.
Voici déjà deux heures qu’elle attendait ainsi que le dépanneur daigne se déplacer. Elle avait beau eu lui promettre une pipe s’il ne la faisait pas trop attendre, le beau gosse n’avait pas l’air franchement motivé sur sa bonne action du jour. Finaude avait certainement dû lui faire le coup et depuis il préférait se méfier.
La jeune inconnue pour s’occupé se masturba une nouvelle fois mais sur la banquette arrière pour éviter les herbes puis entreprit d’ouvrir le capot pour découvrir ce à quoi ressemblait son moteur. Elle tripota en vain tous les boutons qui se trouvaient sur son tableau de bord puis partit à la découverte de la documentation technique. Elle découvrit pleins d’accessoires avec des noms extravagants. A chaque page un nouvel accessoire qui servait à quelque chose de mécanique mais qui aussi aurait pu être détourné pour un autre usage notamment sur la banquette, lui faisait frétiller ses sens.
Elle découvrit le cric ou surtout la manivelle du cric qu’elle eut le loisir de lubrifier elle même. Les autres pièces la faisait rêver, l’introduction d’un amortisseur la faisait tressaillir. Lorsqu’elle arriva à défaire la roue de secours elle constata que le pneu était quasi dégonflé mais si agréable entre les jambes. De longues minutes durant elle se chargea de la lubrification du caoutchouc.
Françouais toujours derrière son arbre s’y était attaché avec sa ceinture pour éviter de charger et de la violer illico, il voulait absolument voir jusqu’ou elle irait. Ce spectacle était grandiosissime et il remercia les dieux du picrate étoilé de lui offrir tout ceci gratuitement.
La barre de toit eu aussi son moment de gloire, mais la vedette incontestée du show fut le levier de vitesse. Françouais serra les paupières de toutes ses forces pour se transformer en levier de vitesse mais les dieux du picrate étoilé ne lui accordèrent pas cette faveur. Il se résolut donc à suivre le spectacle en stéréo.
Françouais qui maintenant triquait fit sauter ces deux boutons de braguette pour que popol prenne l’air. Pendant ce temps elle c’était saisie de l’extincteur qu’elle avait tout de suite dégoupillé. Le plus dur fut de s’introduire l’extincteur. Pour ce faire elle se coucha sur le capot, fit quelques mouvements d’assouplissement et centimètre par centimètre fit pénétrer l’engin. Lorsqu’elle ne pouvait plus rentrer un seul centimètre supplémentaire, elle referma les jambes ce qui eut pour effet de déclencher un jet de mousse qui déposa une toute légère couche de chantilly sur son triangle. Françouais hallucinait, jamais et ceci même dans ses délires les plus torrides il n’avait jamais vu, voire imaginer un tel remue ménage. Personne même bourré ne pourrait le croire s’il racontait la scène à laquelle il assistait.
L’inconnue écarta les cuisses, gonfla ses joues et poussa. L’extincteur bougea puis progressivement ressortit. Alors qu’il n’en restait que cinq centimètres encore enfoncés, elle poussa et d’un coup sec projeta l’extincteur dans le talus d’en face. Françouais se dit qu’une femme qui avait un tel talent pourrait travailler à prix d’or dans n’importe quel bordel de la capital. Il s’imagina aussi le plaisir que l’on pourrait avoir en tringlant une telle cheminée qui pour un oui ou pour un nom pouvait à tout moment vous expulser. L’inconnue resta allongée quelques instants, elle semblait reprendre son souffle. Une douce brise ajouta un plaisir supplémentaire d’être sur un capot tiède. Tout d’un coup elle se saisit de l’extrémité de l’antenne qu’elle tordit pour petit à petit ôter la chantilly qui commençait à pénétrer dans sa toison pubienne. Dès lors qu’elle avait une quantité suffisante de chantilly sur l’antenne elle lâchait cette dernière pour que la mousse soit projetée. Ensuite elle se re-saisissait de l’antenne pour continuer son œuvre. Se spectacle surexcita Françouais qui essayait désespérément de se détacher.
Le bruit d’un moteur lointain se fit entendre alors que l’inconnue n’avait toujours pas réussit à ouvrir ce satané capot. A cause de ce passage intempestif, le spectacle serait momentanément interrompu. L’inconnue se tourna vers la provenance du bruit et avant même de savoir si cela s’adressait à elle, fit de grand gestes en poussant des cris. Lorsqu’elle levait les bras, avec le vent Françouais pouvait entrapercevoir sa toison qui semblait l’appeler maintenant.
Le camion apparut, le chauffeur fit des appels de phare à l’inconnue qui gigotait histoire de lui faire comprendre qu’il l’avait repéré, mais cela ne fut d’aucun effet. Lorsque que le type au volant passa à la hauteur de Françouais en lui faisant des signes comme quoi cette nana paraissait complètement cinglée, il vit son chibre qui prenait l’air. Il jura entre ses chicots et arrêta le bahut au frein à main et commença une grosse gueulante.
- Alors le p’tit monsieur de tripote bien gentiment derrière les fourrés pendant que madame est au bord de l’agonie ?
- Ta gueule enfoiré et tu auras aussi ta part répondit Françouais vexé que la minette s’aperçoive de sa présence.
- Oh mon dieu, regardez cet individu à sortit son sexe, mon dieu que c’est horrible hurla t-elle à la mort.
- Viens me détacher connasse, j’ai serré trop fort et tu verras que ce que je te ferais passer entre les pattes sera mille fois plus jouissif que ton putain d’extincteur.
- Oh le fourbe, il m’épiait, quelle honte.
- Ne vous inquiétez pas ma p’tite dame, je vais lui donner une telle correction qu’il s’en osuviendra encore dans vingt ans.
- Oh merci monseigneur, je vois que vous êtes un homme et un vrai, vengez-moi s’il vous plaît, ce sinistre individu ne mérite que coups et châtiment.
- Alors tu as quelques chose à dire pour ta défense espèce de petit vicelard ? hein tu voulais t’astiquer en matant la p’tite dame en détresse, si se n’est pas honteux ce genre de comportement. Tu as de la chance que je ne sois pas venu avec Médor mon pitbull dressé spécialement à la chasse des gros nigauds de ton espèce.
- Rien à foutre de ton connard de molosse, je lui pisse dessus et toi aussi je te pisse dessus enculé de Goudriolais.
- A ça tu n’oserais pas le répéter hein ? vas-y ose le répéter histoire de me montrer que tu es courageux gueula le dépanneur se rapprochant dangereusement de Françouais.
- Je t’ai dit d’aller te faire enculer espèce d’abruti avec ton connard de cabot et ta sale gueule de Goudriolais répondit Françouais en le fixant droit dans les yeux.
- Oh et en plus il est fort mal poli, quel goujat s’offusqua l’inconnue.
- Reculez-vous ma p’tite dame, je vais le saigner et croyez-moi ça va pisser.
Françouais se prit un gigantesque pain sur la tronche qui rebondit sur le tronc de l’arbre. Bien sonné il voyait plusieurs inconnues maintenant, mais il avait toujours l’usage de la parole.
- Même pas mal petit con, tu n’es qu’une mauviette qui frappe les gens sans défense, détache-moi un peu que l’on voit si tu fais toujours le fier avec en face de toi quelqu’un qui se défend.
- Je n’ai même pas besoin de te détacher connard.
- Et pourquoi ? tu as la trouille hein ?
- Mais bien sûr répondit le dépanneur en lui balançant une nouvelle mornifle encore plus puissante que la précédente.
La tronche de Françouais alla valdinguer une nouvelle fois contre le tronc et le sang pissa en filet à la commissure de ses lèvres, il éprouverait maintenant certainement plus de difficultés à la ramener en faisant le fier à bras.
Le dépanneur sortit de sa cabine un nerf de bœuf fraîchement tressé, et se dirigea vers Françouais pour l’inaugurer. Le dépanneur enleva son haut de bleu de travail graisseux et marcel jaunâtre apparent, commença l’administration de la correction. Françouais attaché qui aux premiers coups avait fait le fier gueulait maintenant comme un porc que l’on égorge et le dépanneur prenait son temps entre chaque coup histoire de faire des effets de musculature qui ne laissaient pas du tout indifférente l’inconnue qui cherchait un nouvel accessoire pour se l’introduire. La correction dura bien trop longtemps pour Françouais qui commençait à se sentir partir. L’autre rustaud s’en rendant compte et ne voulant pas être accusé de meurtre ralentit la cadence puis stoppa. Il se dirigea vers son camion pour ressortir des câbles électriques pour saucissonner sa victime. En prime il installa une batterie et y relia deux câbles. Françouais goûterait au plaisir de se retrouver dans un enclot de vaches clôturé et électrifié ou l’herbe était plus verte ailleurs. Le dépanneur lui cracha à la gueule en maugréant et se tourna en roulant des mécaniques vers l’inconnue.
- Vous ne risquez plus rien ma p’tite dame, il est hors d’état de nuire maintenant.
- Oh ! mon héros dit elle la larme à l’œil en caressant les couilles du dépanneur, dépannez-moi et je vous présenterais ma mamy et nous ferons pleins de gentilles choses afin de vous remercier.
- Vous allez voir ma p’tite dame en trois coups de cuiller à pots votre voiture repartira comme neuve répondit-il en enfilant sa veste.
Il ouvrit le capot ce qui fit grimacer l’inconnue qui n’était pas habitué à voir autant de graisse. Discrètement elle renfila sa petite culotte car elle n'aurait plus le loisir de pouvoir éprouver des petites sensations douces. Le rustaud tapa avec un marteau sur quelques pièces du moteur, tenta le redémarrage avec succès de la caisse. Il avait encore gagné et elle se précipita à son cou sans prendre garde aux tâches de graisse. Il monta la voiture sur son plateau et invita l’inconnue à monter dans son carrosse diesel. Ils partirent chez mamy tout gyrophare clignotant le rustaud paraissait joasse car l’inconnue le branlait.
Françouais ligoté à l’arbre enrageait. A un poil prêt il se faisait un super plan érotique puis pornographique avec les deux créatures. Et bien c’était loupé, se serait l’autre dégénéré qui allongeait son café avec de l’huile de vidange qui en profiterait. Malgré la rage qui décuplait les forces de Françouais, il ne réussit à rompre les liens qui le retenaient. Il imaginait l’autre pingouin avec ses mains graisseuses enlever son bleu de travail dégueulasse, ôter ensuite son infernal calebute qui ferait fuir tout animal normalement constitué à un kilomètre à la ronde. Il l’imagina ensuite se vautrant dans les draps de fausse soie de la vieille et se faire sans relâche et jusqu’à ce qu ‘épuisement s’ensuive les deux créatures alléchées par le chibre bien graissé.

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