|
Françouais se baladait nez
au vent qui était d’ailleurs très nauséabond.
Ses lunettes noires de macho qui démodées durant cinquante
ans avaient potentiellement la possibilité de revenir au
top class défonce de la mode dans cinq ans. Bref pour une
fois il pouvait passer pour un avant-gardiste vis à vis des
gens qui ne le connaissaient pas. Il se dirigeait vers le troquet
pour se prendre une bonne biture comme tous les après midis
lorsque quelque chose se mit en travers de ses habitudes. Une jeune
créature de sexe visiblement féminin pissait derrière
une voiture au bord de la route. Comme elle n’avait pas vu
Françouais arriver, il stoppa net sa cadence et se planqua
pour mater ce spectacle. Visiblement la jeune fille craignait de
pisser dans la nature car elle poussait des petits cris stridents
lorsqu’une herbe venait à lui caresser les dessous.
Au loin, un taureau qui n’était pas le taureau du père
Bazzzin ce vieillard acariâtre, matait se spectacle en labourant
le sol avec son chibre érectile. L’animal ne chargeait
pas car avait déjà dû se coincer les couilles
dans les barbelés à la vue des cicatrices sur ses
testicules. La jeune fille s’essuya avec une feuille de platane
qu’elle passa plusieurs fois sur son sexe. La feuille finit
par tomber et elle se caressa négligemment en ne craignant
visiblement plus les herbes folles. Elle s’allongea sur l’herbe
qui ne l’incommodait visiblement plus et continua en se cambrant
à farfouiller entre ses gambettes. Lorsqu’elle poussa
le cri de la mort, sa tête glissa sur le côté
et un filet de bave coula sur sa joue.
Françouais
planqué derrière un arbre ne loupait pas une miette
de ce spectacle, il était tellement subjugué par cette
scène complètement inattendue qu’il en avait
oublié de se tripoter. Il sentait son cœur battre à
perforer sa poitrine, pour une fois qu’il découvrait
les dessous d’une inconnue, il fallait qu’il en profite
un maximum.
Le téléphone
de l’inconnue sonna, elle s’essuya la main sur le siège
du conducteur avant de se saisir de son bigo.
- Oui allo
- Alors ma petite
chérie, que fais-tu ? je me languis de mon petit pot de beurre
et mes piles neuves pour mon godemichet dit une voix tremblotante.
- Oh mamy, mamy
j’ai le blues, je suis tombée en panne.
- Et bien je t’avais
dit de ne pas acheter une voiture étrangère, te voilà
dans de beaux draps maintenant, ou es-tu ?
- La dernière
pancarte que j’ai pu apercevoir indiquait un bled style Saint
Saturnin les je ne sais quoi.
- Oh ce n’est
pas très loin, tu pourrais même venir à pied,
mais il ne faut surtout pas le faire.
- Mais pourquoi
donc mamy ?
- Les Saint Saturnois
ne peuvent pas blairer les Goudriolais et ceci depuis des générations,
il paraît que cette grosse haine à débuté
durant la guerre de cent ans, ce n’est donc pas demain que
la source se tarira.
- Mais pourquoi
dont tant de stupidité ?
- Oh nul ne le sait,
certainement une histoire de fou, mais il faut que tu restes dans
ta voiture à attendre sagement le garagiste et surtout ne
t’aventures pas à Saint Saturnin les Bains c’est
un village de fous.
- Ne t’inquiète
pas mamy, mais c’est normal que ma voiture tombe en ruine,
elle a presque 400000 kilomètres au compteur, sans compter
ceux qui n’ont pas été comptabilisés.
- Mais non j’ai
une confiance absolue en ton oncle Eugène, c’est un
véritable professionnel. En 38 il avait vendu une traction
à ton grand père et bien elle toujours dans un état
impeccable immergée au beau milieu de la rivière.
- Tu oublies qu’à
chaque fois il me propose des bonbons pour me faire des trucs cochons.
- Mais non tu vois
le mal partout, c’est ton imagination qui travaille ma petite
chérie, il serait bien incapable de faire quoique ce soit
ce grand benêt.
- Je préfère
ne pas répondre, je t’ai ramené des piles alcaline
pour que tu puisses t’en servir plus longtemps.
- Oh tu es un ange
ma petite chérie, heureusement que tu es là pour t’occuper
de ta bonne vieille mamy.
- A tout à
l’heure dit la jolie inconnue en raccrochant son téléphone.
Voici déjà deux heures qu’elle attendait ainsi
que le dépanneur daigne se déplacer. Elle avait beau
eu lui promettre une pipe s’il ne la faisait pas trop attendre,
le beau gosse n’avait pas l’air franchement motivé
sur sa bonne action du jour. Finaude avait certainement dû
lui faire le coup et depuis il préférait se méfier.
La jeune inconnue
pour s’occupé se masturba une nouvelle fois mais sur
la banquette arrière pour éviter les herbes puis entreprit
d’ouvrir le capot pour découvrir ce à quoi ressemblait
son moteur. Elle tripota en vain tous les boutons qui se trouvaient
sur son tableau de bord puis partit à la découverte
de la documentation technique. Elle découvrit pleins d’accessoires
avec des noms extravagants. A chaque page un nouvel accessoire qui
servait à quelque chose de mécanique mais qui aussi
aurait pu être détourné pour un autre usage
notamment sur la banquette, lui faisait frétiller ses sens.
Elle découvrit le cric ou surtout la manivelle du cric qu’elle
eut le loisir de lubrifier elle même. Les autres pièces
la faisait rêver, l’introduction d’un amortisseur
la faisait tressaillir. Lorsqu’elle arriva à défaire
la roue de secours elle constata que le pneu était quasi
dégonflé mais si agréable entre les jambes.
De longues minutes durant elle se chargea de la lubrification du
caoutchouc.
Françouais
toujours derrière son arbre s’y était attaché
avec sa ceinture pour éviter de charger et de la violer illico,
il voulait absolument voir jusqu’ou elle irait. Ce spectacle
était grandiosissime et il remercia les dieux du picrate
étoilé de lui offrir tout ceci gratuitement.
La barre de toit
eu aussi son moment de gloire, mais la vedette incontestée
du show fut le levier de vitesse. Françouais serra les paupières
de toutes ses forces pour se transformer en levier de vitesse mais
les dieux du picrate étoilé ne lui accordèrent
pas cette faveur. Il se résolut donc à suivre le spectacle
en stéréo.
Françouais
qui maintenant triquait fit sauter ces deux boutons de braguette
pour que popol prenne l’air. Pendant ce temps elle c’était
saisie de l’extincteur qu’elle avait tout de suite dégoupillé.
Le plus dur fut de s’introduire l’extincteur. Pour ce
faire elle se coucha sur le capot, fit quelques mouvements d’assouplissement
et centimètre par centimètre fit pénétrer
l’engin. Lorsqu’elle ne pouvait plus rentrer un seul
centimètre supplémentaire, elle referma les jambes
ce qui eut pour effet de déclencher un jet de mousse qui
déposa une toute légère couche de chantilly
sur son triangle. Françouais hallucinait, jamais et ceci
même dans ses délires les plus torrides il n’avait
jamais vu, voire imaginer un tel remue ménage. Personne même
bourré ne pourrait le croire s’il racontait la scène
à laquelle il assistait.
L’inconnue
écarta les cuisses, gonfla ses joues et poussa. L’extincteur
bougea puis progressivement ressortit. Alors qu’il n’en
restait que cinq centimètres encore enfoncés, elle
poussa et d’un coup sec projeta l’extincteur dans le
talus d’en face. Françouais se dit qu’une femme
qui avait un tel talent pourrait travailler à prix d’or
dans n’importe quel bordel de la capital. Il s’imagina
aussi le plaisir que l’on pourrait avoir en tringlant une
telle cheminée qui pour un oui ou pour un nom pouvait à
tout moment vous expulser. L’inconnue resta allongée
quelques instants, elle semblait reprendre son souffle. Une douce
brise ajouta un plaisir supplémentaire d’être
sur un capot tiède. Tout d’un coup elle se saisit de
l’extrémité de l’antenne qu’elle
tordit pour petit à petit ôter la chantilly qui commençait
à pénétrer dans sa toison pubienne. Dès
lors qu’elle avait une quantité suffisante de chantilly
sur l’antenne elle lâchait cette dernière pour
que la mousse soit projetée. Ensuite elle se re-saisissait
de l’antenne pour continuer son œuvre. Se spectacle surexcita
Françouais qui essayait désespérément
de se détacher.
Le bruit d’un
moteur lointain se fit entendre alors que l’inconnue n’avait
toujours pas réussit à ouvrir ce satané capot.
A cause de ce passage intempestif, le spectacle serait momentanément
interrompu. L’inconnue se tourna vers la provenance du bruit
et avant même de savoir si cela s’adressait à
elle, fit de grand gestes en poussant des cris. Lorsqu’elle
levait les bras, avec le vent Françouais pouvait entrapercevoir
sa toison qui semblait l’appeler maintenant.
Le camion apparut,
le chauffeur fit des appels de phare à l’inconnue qui
gigotait histoire de lui faire comprendre qu’il l’avait
repéré, mais cela ne fut d’aucun effet. Lorsque
que le type au volant passa à la hauteur de Françouais
en lui faisant des signes comme quoi cette nana paraissait complètement
cinglée, il vit son chibre qui prenait l’air. Il jura
entre ses chicots et arrêta le bahut au frein à main
et commença une grosse gueulante.
- Alors le p’tit
monsieur de tripote bien gentiment derrière les fourrés
pendant que madame est au bord de l’agonie ?
- Ta gueule enfoiré
et tu auras aussi ta part répondit Françouais vexé
que la minette s’aperçoive de sa présence.
- Oh mon dieu, regardez
cet individu à sortit son sexe, mon dieu que c’est
horrible hurla t-elle à la mort.
- Viens me détacher
connasse, j’ai serré trop fort et tu verras que ce
que je te ferais passer entre les pattes sera mille fois plus jouissif
que ton putain d’extincteur.
- Oh le fourbe,
il m’épiait, quelle honte.
- Ne vous inquiétez
pas ma p’tite dame, je vais lui donner une telle correction
qu’il s’en osuviendra encore dans vingt ans.
- Oh merci monseigneur,
je vois que vous êtes un homme et un vrai, vengez-moi s’il
vous plaît, ce sinistre individu ne mérite que coups
et châtiment.
- Alors tu as quelques
chose à dire pour ta défense espèce de petit
vicelard ? hein tu voulais t’astiquer en matant la p’tite
dame en détresse, si se n’est pas honteux ce genre
de comportement. Tu as de la chance que je ne sois pas venu avec
Médor mon pitbull dressé spécialement à
la chasse des gros nigauds de ton espèce.
- Rien à
foutre de ton connard de molosse, je lui pisse dessus et toi aussi
je te pisse dessus enculé de Goudriolais.
- A ça tu
n’oserais pas le répéter hein ? vas-y ose le
répéter histoire de me montrer que tu es courageux
gueula le dépanneur se rapprochant dangereusement de Françouais.
- Je t’ai
dit d’aller te faire enculer espèce d’abruti
avec ton connard de cabot et ta sale gueule de Goudriolais répondit
Françouais en le fixant droit dans les yeux.
- Oh et en plus
il est fort mal poli, quel goujat s’offusqua l’inconnue.
- Reculez-vous ma
p’tite dame, je vais le saigner et croyez-moi ça va
pisser.
Françouais se prit un gigantesque pain sur la tronche qui
rebondit sur le tronc de l’arbre. Bien sonné il voyait
plusieurs inconnues maintenant, mais il avait toujours l’usage
de la parole.
- Même pas
mal petit con, tu n’es qu’une mauviette qui frappe les
gens sans défense, détache-moi un peu que l’on
voit si tu fais toujours le fier avec en face de toi quelqu’un
qui se défend.
- Je n’ai
même pas besoin de te détacher connard.
- Et pourquoi ?
tu as la trouille hein ?
- Mais bien sûr
répondit le dépanneur en lui balançant une
nouvelle mornifle encore plus puissante que la précédente.
La tronche de Françouais
alla valdinguer une nouvelle fois contre le tronc et le sang pissa
en filet à la commissure de ses lèvres, il éprouverait
maintenant certainement plus de difficultés à la ramener
en faisant le fier à bras.
Le dépanneur
sortit de sa cabine un nerf de bœuf fraîchement tressé,
et se dirigea vers Françouais pour l’inaugurer. Le
dépanneur enleva son haut de bleu de travail graisseux et
marcel jaunâtre apparent, commença l’administration
de la correction. Françouais attaché qui aux premiers
coups avait fait le fier gueulait maintenant comme un porc que l’on
égorge et le dépanneur prenait son temps entre chaque
coup histoire de faire des effets de musculature qui ne laissaient
pas du tout indifférente l’inconnue qui cherchait un
nouvel accessoire pour se l’introduire. La correction dura
bien trop longtemps pour Françouais qui commençait
à se sentir partir. L’autre rustaud s’en rendant
compte et ne voulant pas être accusé de meurtre ralentit
la cadence puis stoppa. Il se dirigea vers son camion pour ressortir
des câbles électriques pour saucissonner sa victime.
En prime il installa une batterie et y relia deux câbles.
Françouais goûterait au plaisir de se retrouver dans
un enclot de vaches clôturé et électrifié
ou l’herbe était plus verte ailleurs. Le dépanneur
lui cracha à la gueule en maugréant et se tourna en
roulant des mécaniques vers l’inconnue.
- Vous ne risquez
plus rien ma p’tite dame, il est hors d’état
de nuire maintenant.
- Oh ! mon héros
dit elle la larme à l’œil en caressant les couilles
du dépanneur, dépannez-moi et je vous présenterais
ma mamy et nous ferons pleins de gentilles choses afin de vous remercier.
- Vous allez voir
ma p’tite dame en trois coups de cuiller à pots votre
voiture repartira comme neuve répondit-il en enfilant sa
veste.
Il ouvrit le capot
ce qui fit grimacer l’inconnue qui n’était pas
habitué à voir autant de graisse. Discrètement
elle renfila sa petite culotte car elle n'aurait plus le loisir
de pouvoir éprouver des petites sensations douces. Le rustaud
tapa avec un marteau sur quelques pièces du moteur, tenta
le redémarrage avec succès de la caisse. Il avait
encore gagné et elle se précipita à son cou
sans prendre garde aux tâches de graisse. Il monta la voiture
sur son plateau et invita l’inconnue à monter dans
son carrosse diesel. Ils partirent chez mamy tout gyrophare clignotant
le rustaud paraissait joasse car l’inconnue le branlait.
Françouais ligoté à l’arbre enrageait.
A un poil prêt il se faisait un super plan érotique
puis pornographique avec les deux créatures. Et bien c’était
loupé, se serait l’autre dégénéré
qui allongeait son café avec de l’huile de vidange
qui en profiterait. Malgré la rage qui décuplait les
forces de Françouais, il ne réussit à rompre
les liens qui le retenaient. Il imaginait l’autre pingouin
avec ses mains graisseuses enlever son bleu de travail dégueulasse,
ôter ensuite son infernal calebute qui ferait fuir tout animal
normalement constitué à un kilomètre à
la ronde. Il l’imagina ensuite se vautrant dans les draps
de fausse soie de la vieille et se faire sans relâche et jusqu’à
ce qu ‘épuisement s’ensuive les deux créatures
alléchées par le chibre bien graissé.
Chapitre suivant
|
 |