Les aventures de Françouais



Chapitre 17 - Le savoir convaincre


 
 

Françouais gisait toujours par terre, non loin de la tapette à langue.
- Ils me l’ont tué, les Goudriollais me l’ont tué hurlait Belle maman en soulevant ses jupons, ce qui fit fuir les mouches. Jamais je n’accepterais une telle chose, bande d’assassins.
- Laissez passer, laissez passer gueulait le vieux toubib du bled en se frayant un chemin dans la foule à grand coup de sacoche médicale.
Il tapa trop fort sur un olibrius et la sacoche s’ouvrit et deux bouteilles de picrate s’échappèrent et s’écrasèrent au sol, il en laissa tomber son clopo mais feint l’indifférence.
- Laissez passer je vous dit, c’est urgent il faut à tout prix que je lui donne au plus vite les premiers soins.
Dans l’énervement le vieux toubib s’emmêla les pinceaux et alla rebondir sur une forte poitrine d’octogénaire. La vioque en eut le souffle coupé mais des rougeauds bien intentionnés se précipitèrent pour lui faire du bouche à bouche. Le toubib finit enfin par arriver auprès de Françouais et pansa les filets de sang qui serpentaient sur sa calebasse. Pour désinfecter le tout il vers une demie bouteille de whisky et Françouais ouvrit les yeux comme par enchantement.
Oh mon amant à ouvert les yeux, mon amant à ouvert les yeux, il n’est donc pas mort brailla belle maman en repoussant le vieil Eugène qui s’était autoproclamé successeur de Françouais et lui avait déjà foutu quatre doigts dans la tirelire. Le vieux parut fort déçu mais il se redonna du courage en se reniflant la pogne.
Certains journaliste en observant les étranges habitudes des Saint Saturnois prirent peur et revinrent vers leurs véhicules dont les pneus avaient été tailladés par la bande à Fiston, pour déguerpir sans laisser de reste. Ils avaient effectivement suffisamment de pellicule pour garnir avec des photos choc les unes de leurs canards respectifs pour au moins deux décennies.
Belle maman qui ne voulait pas se mettre an spectacle devant tant d’étrangers, choisit d’aller se frotter le sexe avec le pommeau de la canne du père Bazzzin ce vieillard acariâtre, car ce dernier ne l’avait toujours pas récupéré.
Le père Bazzzin ce vieillard acariâtre voyant que le remède du toubib avait fait du bien à Françouais, chopa la boutanche de whisky et la siffla cul sec, il largua une grosse caisse, il allait mieux car il se tapotait le bide tout fièrement.
Françouais retrouva ses esprits, il ne se sentait pas trop bien mais après une dizaine de verres cela irait mieux. Les gens s’intéressèrent donc à autre chose et il fila en direction de la mairie. Il trouva le maire cul nu qui chialait et décrassait son calebutte avec une cuillère à soupe.
- Monsieur le maire, il ne faudrait absolument pas passer à côté de cette occasion dit-il en manquant de s’étouffer devant la taille ridicule du chibre de l’autre zouave.
- Je ne suis pas fait pour ce travail, je vais de tout façon démissionner et puis tant pis si ma femme et ma belle mère me traitent de connard au moins je l’aurais mérité. De toute façon j’ai toujours rêvé aller cueillir des marguerites entre les bouses dans les champs.
- Mais non monsieur le maire, tout est rattrapable il vous suffit de faire un geste et puis les bouses ça pue et ce n’est pas pour vous.
Le maire resta interloqué sa cuillère à soupe à la main, il paraissait fort pensif et arborait un air plus con que d’ordinaire. Ses petites jambes grotesques rajoutaient une touche supplémentaire au ridicule de la situation.
- Que voulez-vous dire ? il est vrai que je puis vous écouter car vous avez toujours été pour moi source de bons conseils.
- Décrochez votre bigophone et commandez immédiatement quelques barriques. Vous faites boire les journalistes et nous les Saint Saturnois ne les accompagnerons que d’un seul verre. Une fois qu’ils seront complètement hors d’état de réfléchir, prononcez votre discours.
- Mais si je prononce à nouveau un discours je vais encore chier dans mon froc réplique d’un ton lamentable la loque humaine et tout le monde se moquera à nouveau de moi.
- Prononcez le sans falzar comme cela vous n’aurez pas le moindre problème et de plus personne ne s’en rendra compte.
- Décidément vous avez vraiment réponse à tout, il s’agit là de la meilleure idée que je n’ai jamais entendu. J’appelle illico le magasin Super Picratos et vous vous chargez de convier tout le monde à un verre de l’amitié. Et oui je viens de le comprendre, lorsqu’ils seront faits comme des rats, ils auront l’impression que j’ai été extrêmement brillant et cela ressortira dans les journaux et aux informations régionales.
- Moi je vous le dis, en agissant comme cela vous vous assurez de nouvelles perspectives extraordinaires. Vous allez dorer votre avenir.
- Mais que voulez-vous dire par là ? demanda t-il en se grattant la tête avec la petite cuillers.
- Je veux dire que la route du pouvoir vous sera acquise.
- Vous voulez dire que je pourrais devenir ministre ?
- Mieux que cela monsieur le maire, vous pourrez devenir le number one : le président de la république sifflota Françouais dans les oreilles avide de ce type de compliments de l’autre mal formé du cerveau.
- Vous êtes fantastique, vous êtes un véritable stratège, je vous engagerais à mes côtés et vous serez mon conseiller personnel, j’y tiens.
Le maire eut un sourire prétentieux puis un début d’érection, sa verge de trois centimètres de long avoisina les cinq. Françouais de par son idée de génie lui sauvait la mise, tout le monde oublierait ses précédents ratés. Il passa sa commande à Super Picratos et eut droit, comme il était devenu le meilleur client depuis l’ère Françouaisienne, à une barrique gratuite.
- Bien mon cher Françouais, comme j’ai eu le droit après des négociations acharnées à une barrique gratuite, vous pourrez informer les Saint Saturnois qu’ils auront exceptionnellement droit à deux verres de vin. Mais je compte sur vous pour surveiller tout dérapage, veuillez d’ailleurs vous considérer comme mon bras droit.
- Mais c’est trop d’honneur répondit cet enfoiré de Françouais qui n’attendait qu’une telle proposition et qui trouvait que ce con de maire avait tout de même tardé.
- Vous le méritez, sachez-le et je veillerais personnellement à ce que personne ne vous manque de respect.
Le vieux toubib qui avait été briffé par Françouais administra un traitement de cheval au maire pour qu’il ait les armes nécessaires pour lutter contre sa timidité : une boutanche de gnac. Le maire laissa tomber ses fringues et sa cuillère, il ne savait plus ou il était, la porte à la murge était donc parfaitement ouverte.
Françouais donna un coup de pompe de rage dans une poubelle lorsqu’il se souvint qu’avec tout cela il n’avait pas pu choper l’amant de belle maman. Merde alors, tout était donc à recommencer.
Le maire partit le cul à l’air accueillir les livreurs de Super Picratos, il était complètement déchiré. Il passa devant son épouse qui haussa les épaules. Elle le dévisagea de manière très hautaine.
- Maman m’avait bien prévenue que tu n’étais qu’un sombre con, mais là tu dépasse la mesure c’en est finit entre nous, je ne veux plus jamais avoir affaire avec toi ni de près, ni de loin.
Il la toisa en hoquetant, prit son élan et lui balança la plus belle tarte qu’il n’ai jamais balancé à quiconque. Avec le choc elle partit en arrière et s’écrasa entre deux poubelles. Survoltée elle poussait des cris en remuant ses jambes qui étaient en l’air. Le maire eut donc le loisir de mater ces dessous, il eut d’abord peur puis une excitation discrète et enfin sourde l’envahit.
- Je vais te sauter salope, c’est d’ailleurs ce que j’aurais du faire depuis des années au lien d’attendre que madame n’ait plus ses migraines ou ses ragnagnas, je vais te sauter et tu vas jouir comme tu n’as jamais jouis. Prend garde à toi et à tes principes de vieille catho pratiquante qui fait semblant de ne pas toucher à la chose.
A ces mots la femme du maire reprit son calme, elle n’y croyait pas, il s’agissait bien de son mari qui lui parlait comme cela. Ce petit connard, timide et fragile se comportait aujourd’hui comme un camionneur transpirant et poilu. Elle sentit une humidité envahir son entrecuisse, un besoin impérieux de se faire ramoner à la hussarde lui travaillait les tripes. Il ne s’en rendait même pas compte mais cela ne l’empêcha pas de prendre son élan et chibre à l’air et en avant, il se précipita sur sa greluche. Elle l’accueilli les bras et les cuisses ouverts, alors qu’il se jetait sur elle. Une fois ses esprits retrouvés, il la lima comme un lapin. Il donnait trois coups de reins et envoyait la purée, heureusement il arrivait très vite à recharger ses accus. Il fit cela une trentaine de fois avant de s’essouffler mais elle ne jouissait toujours pas. C’est à ce moment là que son bras droit, eut l’idée de lui passer un manche de pioche. Cet espèce de pervers de maire qui avait déjà dû faire cela avec les vaches dans les champs, se coinça le manche entre les guibolles et pénétra son épousaille. L’épousaille ouvrit les yeux comme si une grosse douleur l’envahissait, mais il n’en tint pas compte et commença à la ramoner. Le manche fut progressivement humecté et cela paraissait convenir à madame qui avait de nouveau fermé les yeux. Il l’a lima pendant trois quarts d’heure puis elle poussa des cris comme une grosse truie qui aperçoit une carotte. Elle jouissait et dans sa jouissance elle laboura le dos du maire qui pissait le sang maintenant. Au bout d’un certain temps et après quelques photos des journalistes car il était rare de voir quelqu’un niquer avec un manche de pioche, ils se calmèrent. La femme du maire caressait amoureusement le crâne dégarni de son mari, jamais elle ne l’avait vu dans cet état et c’était fort dommage. Lorsqu’elle raconterait ses derniers exploits elle se ferait punir par sa mère qui ne tolérait ce genre d’attitude mais qu’importe elle s’en était prit plein la charnière et pourrait supporter quelques heures d’abstinence.
Le maire offrit un godet à tout le monde, puis un autre exclusivement aux journalistes et encore un autre. Les Saint Saturnois observaient attentivement le manège. A l’air de Françouais ils savaient pertinemment que le maire allait tomber, les autres cons décamper et qu’ils pourraient se murger. Françouais était de nouveau tout fier car l’anarchie reprenait paisiblement sa place dans les rues du bled. D’ici à quelques temps il serait strictement impossible de faire marche arrière et nulle autorité ne pourrait quoique ce soit peur eux.
Lorsque le maire en eut finit avec son discours, l’assemblée était fort confuse. La plupart des photographes avaient rangé leurs appareils et cherchait d’un œil nerveux un coin pour aller gerber car il n’était pas donné à quiconque le pouvoir de digérer sans encombre le picrate qui se buvait ici bas.
Le maire tituba jusqu’à sa femme qui c’était endormit un sourire niais aux lèvres. Il l’a regarda d’un air hautain et lui pissa dessus. Dans un sommeil profond elle ne broncha pas et dans un éclair de génie il se dit qu’il avait réussit à grand coup de chibre à dresser la bête. Il se cassa la gueule sur elle et gerba tripes et boyaux sur le côté. Très rapidement il sombra et ceci pour quelques heures dans un coma éthylique bien mérité.
Certains journalistes imitèrent question gerbe le maire. Ceux qui étaient encore dans un état presque satisfaisant prirent leurs cliques et leurs claques pour ne jamais revenir. Ils avaient tous en tête que le discours du maire avait été fabuleux et méritaient de figurer dans le top ten des discours du millénaire.
Françouais en profita pour servir puis faire servir car il n’était pas trop habitué à travailler, la populasse qui leva son verre en hommage à sa nouvelle et grandiose action.
Les hommes jetèrent leurs bérets et chapeaux en l’air pour montrer leur immense joie. Quand aux femmes elles jetèrent leurs sabots, les assommés furent ranimé avec un remède miracle : une gorgée de picrate.

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