Les aventures de Françouais



Chapitre 13 - Les retrouvailles


 
 

La lumière revint non pas par enchantement mais par un heureux coup de bol qui plaça le doigt de Françouais sur l’interrupteur. Heureusement qu’il n’avait pas utilisé son index ensanglanté car il eut été bon pour une bonne châtaigne du fait de l’état lamentable de l’électricité. Cette ‘tain de bestiole ne l’avait pas loupé, plus jamais il ne branlerait de rat et ceci même dans le noir. Il continua donc sa descente avant de se faire piéger une nouvelle fois et ne souhaitait qu’une chose : tremper son doigt dans une bonne gnole bien désinfectante.
A l’étage au dessous il se prit les pattes comme dans une espèce de tapis qui traînait et fit un vol plané. Il retomba sur quelque chose de dur puis plus rien. La chose sur laquelle il c’était emmêlé les pinceaux bougea, tout doucement puis se releva encore hésitante. Belle maman qui courrait rejoindre son héros du jour hurla. Non pas un petit cris de souris strident mais un gros cris bien gras porté par le désespoir. Elle se précipita vers Françouais qu’elle retourna comme une crêpe. Elle constata qu’il respirait difficilement mais encore, ces choses là étaient solides. Elle le secoua mais cela ne lui fit absolument rien. Elle lui fit des petites papouilles sur le visage et dans le cou mais comme toujours rien ne se passait, lui foutu quatre baffes après tout il s’agissait du meilleur remède connu.
Ne voyant rien venir, elle se résolu à aller aux toilettes pour humidifier une serviette et lui passer sur le visage. Une fois sur place elle constata qu’il n’y avait pas de quoi éponger de l’eau. Avec les moyens du bord elle ôta son soutien gorge qui était jaune par endroits et gris dans d’autres. Elle le passa sous l’eau et constata immédiatement que l’eau qui en découlait était d’une couleur catastrophique qui aurait fait rougir n’importe quelle fille décente. Elle entreprit donc de le laver, mais dès qu’elle l’essorait la même eau de couleur grisâtre réapparaissait. Ultime étape, elle utilisa le savon, l’effet fut concluent au huitième lavage.
Elle tapota le front puis les joues de Françouais qui semblèrent s’empourprer, il était revenu à lui. Comme elle avait toujours une fiasque d’alcool dans sa culotte et lui refila un petit coup d’alcool de betterave qui le remit illico sur pied. Mais il ne pu se relever car belle maman faisait barrage et se trémoussait sur lui. Il se demanda un premier temps ce qui lui arrivait puis reconnu la chevelure sauvage de celle qui l’avait tant rejeté ces derniers temps.
Belle maman se rendit compte en voulant lui sucer les doigts qu’il saignait, elle repoussa un autre cri gras et lui vida le restant de sa fiasque pour désinfecter. Françouais poussa une gueulante non pas par douleur mais à cause de cet intolérable gaspillage.
- ‘Tain penses un peu à tous ces gens qui ont soif dans le monde et dieu sait si il y en a, ne va pas gâcher la gnole, maintenant qu’il ne reste plus guère de bouilleurs de crus, ce précieux liquide vaudra bientôt de l’or.
- Ah comme je te retrouve là, tu m’as tellement manqué répondit-elle en lui léchant le doigt désinfecté.
- J’ai une trop forte envie de te tirer, j’ai peur de ne pas être à la hauteur.
- Oh ben voilà t’y pas que le petit mignon joue aux délicats maintenant, cette cure d’abstinence t’aura fait le plus grand bien, cela fait tellement longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de me faire désirer.
- Bien c’est parce que je ne suis plus le même homme qu’auparavant, ce n’est pas parce que j’ai mûri, mais surtout parce que j’ai beaucoup réfléchi répondit Françouais en étouffant des rires qui remontait du plus profond de lui en racontant ce type de sornettes.
- Oh comme tu parles bien, cela me rappelle lorsque nous venions à peine de nous rencontrer et qu’après m’avoir pénétré sans ménagement dans la décharge municipale, nous étions allongés sur un vieux matelas couvert d’immondices à regarder les chauves souris voler sous la lueur de la pleine lune et larguer des petites crottes fluorescentes.
- Ah ouaip, c’était juste après la catastrophe de Chernobyll, j’avais laissé une bouteille de picrate passer la nuit dehors et le lendemain le picrate était devenu fluo, jamais d’ailleurs goûté un aussi délicieux nectar. Par contre j’ai eu mal aux couilles pendant une bonne quinzaine de jours par la suite, je m’en souviens comme si c’était hier.
- Oh c’était mes petites tenues qui séchaient sur le câble électrique qui étaient dans un drôle d’état, suite à cette nuit magique, j’ai toujours gardé les tétons raides comme la justice et les poils de foufoune avec la raire au milieu. Rien à faire, j’ai beau y mettre de la laque, de la gomina ou d’autre produits cette fichue raie revient toujours.
- Dans le fond, on n’a pas trop trinqué parce que les ondes de la décharge étaient plus fortes que la radioactivité qui nous tombait sur la gueule. Regardes le Fiston qui dormait dans son tonneau, c’est depuis cette époque qu’il n’a plus toutes ses facultés. Auparavant il savait compter, réciter son alphabet, jouer à la marelle sans tripoter les filles et depuis il a tout oublié et est incapable de quoi que ce soit sauf de jouer à des trucs débiles et dégueulasses.
- Ne soit pas méchant avec ce petit mignon, bien qu’il soit si sot, il est encore si jeune et si fragile.
- Je n’en suis pas si sûr, l’autre jour quand on a amené les vaches au taureau du père Bazzzin ce vieillard acariâtre, il était caché derrière un arbre et n’a pas arrêté de se pignoler en rigolant bêtement de tout l’après midi.
- Oh quel petit amphitryon, je vais lui donner une fessée et le punir lourdement.
- Tu parles, tes punitions lui font tellement plaisir, la dernière fois tu l’avais condamné à dormir avec les porcs pendant une semaine. Je m’en souviens comme si c’était hier, les gorets avaient un air coquin quand on leur donnait leur pitance.
- Nous n’allons pas réveillonner sur ce sujet mais tu vois le mal partout, ce coup-ci je l’attacherais à la niche du chien une nuit ou deux histoire de lui faire comprendre et je ne le nourrirais même pas.
- Ah je préfère ce type de discours, tu vois que quand tu le veux, tu peux correctement t’occuper de cette espèce d’avorton, il n’y a que comme cela que tu arriveras à le dresser. Les jeunes d’aujourd’hui sont si insouciants et le monde est si cruel qu’il faut les élever avec une poigne de fer.
- Bah, de notre temps aussi le monde était très cruel et regarde comme notre génération s’en ai bien sortie, vois un peu tout ce qui a pu être accompli durant toutes ces années.
- Ouaip quand j’observe la cloche de pollution que nous avons sur la tête, même complètement pété j’arrive à la distinguer, quand je vois les saloperies qu’il y a le long des routes, quand je vois tous ces accidents sur l’autoroute, quand je vois tout ce gaspillage, quand je vois cette culture ou tout est basé sur l’image et quand j’entend tous ces paquets de connerie racontés à longueur de journée, c’est sûr je me dis qu’il y a un sacré nombre de belles choses qui ont été accomplies ces dernières années.
- Ah tu cherches à tout noircir aujourd’hui, cesses de négativer tu finiras avec un ulcère à l’estomac. Vois donc les choses de manière positive comme tu l’as fait ce jour en sauvant la population de tous ces cauchemars qui menaçaient.
Pour faire taire Françouais, belle maman positionna son bassin sur son sexe et se contorsionna tout doucement. Les sensations qu’il éprouvait commencèrent à lui clouer le bec, du fait qu’il angoissait de balancer la purée, il devait mobiliser son esprit sur le sujet. Elle ondulait de plus en plus fort la coquine et dû ralentir le mouvement lorsque son bassin se mit à craquer. Françouais souriait d’un air vicelard et triquait comme un malade, il regretta de ne pas s’être pignolé durant toute la journée de la veille pour être à l’abri de tout accident qui déclencherait les railleries de la vieille salope. Comme il serrait dans ses mains les fesses de belle maman, il concentra son esprit sur les vergetures et essaya de les compter. Le résultat se fit sans attendre, il frôlait la panne et donc dû mobiliser son esprit sur autre chose.
Elle le regarda d’un air coquin car elle savait que dans ces conditions il était mal à l’aise et qu’elle aurait ensuite complètement le dessus. Une envie de péter la tenaillait depuis de longues minutes mais pour une refusait d’expulser les gaz par peur de briser le charme. Elle sentait sa culotte se mouiller et devait faire attention de ne pas abuser de ce petit manège car elle attraperait des gerçures qui mettraient plusieurs jours à cicatriser.
Françouais en était à penser au football, son équipe favorite après celle de son bled : le PSG. C’était la seule chose qui lui préserverait la gaule mais qui l’empêcherait d’en finir trop vite, la vieille hurlerait bientôt de plaisir et serait sous tout contrôle pour un sacré bout de temps. Cette gaule équivalait à tous les plus puissants GHB du monde elle tomberait sous l’emprise de son charme et redeviendrait son esclave sexuel.
Belle maman craignant maintenant plus que tout, les gerçures, modifia son mouvement de bassin et Françouais qui ne s’attendait pas à une telle tactique fut pris au dépourvu. Même les cinquante dernières défaites de son deuxième club de foot favori ne purent y faire quelque chose, il balança lamentablement la purée. Il lâcha le fessier de la vieille pour serrer ses petits poings de rage, la vieille avait eu ce qu’elle voulait et maintenant le tenait à sa merci. Le moment dura une éternité, il sentait que son gicleur allait lui inonder le calebute et le ben intégralement.
Elle hurla de rire en se redressant raide sur le corps de Françouais qui sentait dans sa zone sinistrée les ravages que les vibrations faisaient sur la propagation de la tiède purée. Le ravage était proportionnel à son outrage mais dans sa solitude il restait le phénix de cet escalier. Puis elle se calma et se coucha très lentement sur son corps, elle en profita pour évacuer discrètement la gène qui terrassait son derche depuis un trop long moment mais la puanteur ne troublerait pas Françouais dont l’odorat était éteint depuis bien longtemps déjà.
Ils se reposèrent ainsi quelques minutes, Françouais sentait la purée refroidir et dans certains endroits stratégiques lui tirer sur les poils. De ce fait il n’osait pas broncher, cette diablesse avaient une nouvelle fois obtenu se qu’elle voulait.
- Tu te sens soulagé ? lui demanda t-elle en crachant son chewing gum à la chloro.
- Je me sens bien avec toi sur moi répondit-il en espérant jusqu’au bout qu’elle ne c’était pas rendue compte de l’accident.
- Il va falloir faire quelque chose avant qu’il ne soit trop tard.
- Oui bien sûr répondit Françouais qui n’entravait que dalle à ce qu’elle pouvait bien lui raconter.
Le silence reprit sa place et elle recommença ses mouvements de bassin. Françouais presque au bord de la panique eut à un moment l’idée qu’elle voulait le vider de l’intégralité de sa semence. Puis quelque chose l’apaisa, peut-être le silence ou alors les poils qui collaient ? Maintenant plus détendu que quelques instants auparavant il se laissa conduire et ferma les yeux. Peu après Belle maman sentit qu’ils étaient prêts pour un bon tour de manège. Elle se dégagea, se releva et aida son compagnon à en faire de même.
Françouais avait l’air con avec son auréole monstrueuse sur le falzar, délicatement avec ses doigts il en pinçait la toile pour faire des appels d’air qui activeraient le séchage.
- Soit donc romantique pour une fois mon amour, allons donc tirer un coup dans les chiottes dit-elle en le regardant amoureusement et lui prenant la main.
- Bon ben c’est d’accord pour cette fois mais à l’avenir tu n’en abuseras pas répondit Françouais en triquant de nouveau comme un malpropre et en priant le bon dieu pour qu’il n’envoie pas la purée une nouvelle fois sur le chemin des chiottes.
Belle maman avec sa main libre en profita pour décoller sa culotte puis après un bruit de velcro que l’on sépare, l’entraîna direction les cagoinces en passant sa main maintenant libérée dans sa chevelure grasse. Françouais aux anges, se contenta de larguer une caisse histoire d’augmenter sa motivation pour supporter de la visionner dans son plus simple appareil.

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