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Françouais
sous un rayon de soleil pissait du banc sur lequel il était
avachit, dans le caniveau. Des touristes passèrent en le
contournant et en haussant les épaules. D’autres touristes
Chinois qui avaient vécu les brumisateurs de Paris plage,
coupèrent le jet en passant. La petite Chinoise se prit des
giclures sur les jambes et son kum avait des vieilles traces sur
son futal en jersey. Ils parurent étonnés par la tiédeur
du brumisateur mais se dirent qu’il s’agissait certainement
d’une autre coutume accueillante de ce si joli village Français.
- Arrêtes
de pisser gros naze, tu nous empêches de passer intima un
bambin haut comme trois pommes qui n’avait pas la langue dans
sa poche.
- C’est vous
petits chieurs les gros nazes, dégagez un peu de là
répondit illico Françouais en balançant de
surcroît une caisse impressionnante.
- Espèce
de gros naze délirant toi même, vieil éjacula
hypertricosé répondirent les marmots.
Les gosses le canardèrent
de noyaux d’olives avec leurs lances patate. Françouais
ne broncha pas car cela lui rappelait le bon temps ou il pouvait
faire des grosses conneries en toute impunité. Le temps ou
il n’y avait pas sa vieille salope de belle maman pour lui
faire varier son taux hormonal, pour le restreindre de picoler et
pour lui imposer la présence de ce porcin de fiston. Il rangea
rapidement sa bite car il commençait à triquer et
les kufs ne plaisantaient plus maintenant avec ce type d’attitude
devant les touristes, ils le fouteraient au niouf rapidos. Son falsard
constellé de tâche paraissait ridicule avec l’autre
monstre qui refusait éperdument de se mettre au repos. Après
quelques coups de poings bien placés la bosse s’éroda.
Françouais en serrant les dents de douleur pouvait donc de
nouveau sombrer dans ses rêves.
Il se souvint de
ces trois jours à l’armée. Trois jours de délires
qui s’en étaient terminés par la capture de
Françouais par des chercheurs du CNRS.
Le père Bazzzin
ce vieillard acariâtre avait conduit Françouais avec
les kufs au centre des armées afin qu’il fasses ses
trois jours ou il se ferait à tout les coups réformer.
Françouais trop con pour décider de se la fermer pendant
trois jours pour ensuite sortir libre comme l’air, décida
de renforcer son naturel. Il mit une telle pression qu’il
arriva au centre menotté. Il se pissa et se chia dessus pour
éviter que quiconque ne l’approche, puis il se roula
par terre au beau milieu de la place quarrée de la caserne
juste au moment du lever des couleurs. Les gradés tous le
cul serré au garde à vous furent troublé par
ce spectacle, la musique s’emballa et une jolie cacophonie
enjoliva cette ambiance austère. L’horrible odeur arriva
au niveau des naseaux des gradés qui triquèrent comme
des malades. Le colon gueula :
- A moi mes hommes…
Et les instruments
roulèrent sur le sol, les tenues volèrent et tout
le monde se jeta la queue en avant sur un amas de viande qui augmentait
à vue d’œil sous les couleurs à moitié
levées. Ils partouzèrent jusqu’au coucher du
soleil. le DJ de la fanfare qui n’aimait pas trop se faire
emmancher s’improvisa une percu d’enfer avec les cymbales,
tambours et grosses caisses abandonnées. Même les corbeaux,
grands fidèles des cérémonies militaires marquèrent
le pas et en cadence remuaient la tête.
Le moment vint de
baisser les couleurs, donc tout le monde se rhabilla. Ils amassèrent
leurs instruments, le drapeau puis prirent la direction du troquet
pour se prendre quelques apéros avant de becter puis d’aller
se faire quelques putes sous la pleine lune.
Le nettoyage arriva
et les gus au carsher effaçaient toutes les traces de sperme,
sang et préservatifs qui pouvaient traîner furent dégagées.
Ils déloquèrent Françouais, le nettoyèrent
au carsher puis le livrèrent aux matons histoire de le mettre
au chaud pour la nuit. Le service terminé, ils embarquèrent
les fringues et effets personnels de Françouais pour les
revendre aux puces. Les deux matons se firent dans leur bureau Françouais
à tour de rôle pendant deux bonnes heures. Visiblement
il s’agissait d’éjaculateurs précoces
mais qui rechargeaient vite les accus. Françouais eut donc
le premier lavement de sa vie avec des lances à matons.
Françouais
menotté à un radiateur chialait comme une madeleine.
Les matons ne cessaient de lui cracher dessus et de lui foutre des
coups de pompes pour qu’il se calme. Rien n’y faisait,
il braillait tel un môme à qui l’on aurait piqué
son doudou. Ils se décidèrent à appeler les
matonnes car il y avait des expérimentations sur le service
militaire au féminin.
- Matonne Odette
à qui ai-je l’honneur ? claironna une charmante matonne
de 130 kilogrammes à demi dénudée.
– Oui bonsoir
Matonne Odette, ici Maton Laveur dit Maton Dédé.
– Oh bonsoir
mon gros porc, tu m’appelles encore pour que l’on se
retrouve à minuit dans la guérite ?
– Oui bien
sûr mais avant de te ramoner comme une énorme cochonne
que tu es, il faudrait que tu me rendes un service.
– Racontes
toujours.
– Il faudrait
que tu nous gardes pour la nuit un prisonnier car il ne cesse de
chialer et il va se faire ratonner par nos fauves en cage et je
serais comme la dernière fois privé de permission
ce qui fait que je ne pourrais pas te tringler pendant plusieurs
jours.
- Oh se serait si
sot d’en arriver là, amène-moi donc ton zigomar
qu’on le cadenasse et puis ramènes-toi, j’ai
le bas de mon ventre en feu.
– Super, laves-toi
quand même la chatte, l’autre fois j’ai eu plusieurs
jours durant son goût amer dans la bouche, c’était
gerbant je n’arrivais même plus à picoler.
– Oh toi,
tu sais vraiment parler au femmes, viens et vite.
Maton Dédé raccrocha le téléphone et
libéra Françouais qui pleurait toujours comme un singe
hurleur.
– Ramènes-toi
Ducon, il y a de la touffe au rencard.
Maton Dédé
prit soin de se mettre du patchouli sur la queue car Matonne Odette
adorait puis chopa Françouais par un pied et le traîna
jusqu’à l’extérieur.
– Maton, hé
Maton laisses-nous donc la chair fraîche gueulèrent
les autres miteux en secouant les grilles.
Comme Françouais
refusait de se relever, Maton Dédé alla récupérer
une motte de beurre périmée pour lui foutre sous le
derche afin qu’il n’adhère pas au bitume de la
cour. Lorsqu’il frappa à la porte des filles, il récupéra
le reste de la motte pour s’en servir avec Matone Odette.
- Oh oui ! vient
me troncher horrible petit porcelet à la queue en tire bouchon
claironna Matone Odette qui malgré le fait de s’être
lavée en vitesse coulait de partout à cause de la
chaleur et de l’excitation.
- J’accroche
l’autre connard et j’arrive.
Françouais
se retrouva accroché aux barreaux de la première cellule,
les occupantes devant ce spectacle poussèrent des petits
cris. Les deux matons disparurent dans le local à fourniture.
– Regardes
mon loup des mers ce que j’ai détourné de la
cantine.
– Comment
as-tu pu réussir un coup pareil.
– Oh tu sais,
j’ai des dons cachés que tu devrais plus souvent essayer
de découvrir.
Il s’agissait
d’une terrine de rillettes de porc faisandée à
souhait qui attendait Maton Dédé. Matonne Odette lui
passa une grosse miche de pain et un couteau pour qu’il se
mette à l’ouvrage. Elle appuya discrètement
sur un bouton pour que le pic up passe un petit peu de musique militaire
à fond histoire de rendre l’ambiance plus chaleureuse
et entama un strip tease.
Maton Dédé
faillit s’amputer de trois doigts à la vue de se spectacle
jouissif mais elle lui fit signe langoureusement de continuer à
tartiner de rillettes les méga tartines.
– N’as-tu
jamais vu un aussi joli corps de femme ? demanda t-elle en se trémoussant
et en faisant passer son bide par dessus la hanche gauche puis la
droite.
Maton Dédé
était interloqué, il triquait comme un malade et balança
illico la purée. Une auréole se forma sur son pantalon
- Voilà tu
seras encore de corvée pressing dit-elle en se trémoussant
de plus belle.
– Ouaip mais
tu sais bien ce dont je souffre répondit-il d’un air
pitoyable.
– Tu n’as
qu’à consulter et une fois soigné tu seras un
véritable étalon des îles.
– On verra,
on verra bougonna t-il en se déssapant car il voulait éviter
les autres tâches.
Matonne Odette arrêta
son strip tease pour observer Maton Dédé à
oilpé. Son bide poilu était monstrueux et semblait
proche de l’éclatement. Ses épaules et son cul
poilu donnait une résonance comique à la situation.
Il marchait sur son slip kangourou à l’envers qui laissait
paraître une trace de pneus monstrueuse. La vie d’un
slip kangourou grande taille dans un camp militaire n’était
donc pas forcément de tout repos. Il se ressaisit de son
couteau et de l’énorme tartine pour continuer son ouvrage
en matant la grosse vache qui l’attendait.
– Ca y est,
tu es enfin prêt, regardes moi donc ceci.
Maton Dédé
ne cessait d’envoyer la purée et son chibre ridicule
sous cette énorme bedaine se redressait quasi instantanément.
Il tendit l’énorme tranche de pain à sa complice.
– Merci dit-elle
en prenant la tartine et en s’astiquant la poitrine côté
rillettes.
La sinistre opération
dura encore jusqu’au moment ou nous les retrouvâmes
tous deux nus comme des vers l’un sur l’autre en train
de faire crac crac. Maton Dédé avait comme d’habitude
sa pince de cornichon qui lui permettait une réintroduction
après chaque craquage. Matonne Odette poussait des hurlements
non loin en gamme des grincement de la table sur laquelle elle était
vautrée.
Ce qui devait arriver
arriva et la table céda sous le poids. Ils se retrouvèrent
au sol et Maton Dédé avait les naseaux sur le pot
de rillettes ce qui le surexcitait plus encore. L’on pouvait
admirer les lambeaux de graisse remuer sous la lumière blafarde
des néons poussiéreux.
Ils finirent par
s’endormir et ronflèrent comme des porcs. De par le
poids de Maton Dédé, le ventre de sa complice se dilatait
et une flaque blanchâtre englua une famille de cafards venus
observer le spectacle.
Pendant ce temps
Matonne Satremble, future présidente de la future amicale
des introductrices de bâtons de verger fulminait. C’était
toujours pareil, l’autre pouffiasse qui pesait quarante kilos
de plus qu’elle se faisait toujours tringler mais jamais elle.
Assit contre les barreaux Françouais paraissait évanouit
et cela lui donna des petites idées. Elle se rapprocha en
défaisant son treillis puis elle approcha sa chatte contre
le nez de Françouais. Le souffle de sa respiration la faisait
frémir. Elle mit de trop longues minutes pour venir s’échouer
dans de telles conditions. Une fois qu’un brin de jouissance
l’envahit elle poussa des hurlement qui réveillèrent
toutes les pensionnaires. Alors que Françouais était
toujours dans le coltar, elle tira sur la petite ficelle entre ses
jambes et sortit le tampon XXXXL qu’elle coiffa sur la tête
de Françouais qui avait l’air d’un bébé
avec ce nouveau couvre chef.
Les pensionnaires
à ces images reprirent de plus belle leur concours de masturbation
et introduction d’objets en tout genre en poussant des cris
rauques. Ce concours était d’ordinaire réservé
au moment de l’extinction des feux lorsqu’il fallait
s’endormir.
Matonne Satremble
qui désirait ardemment s’en mettre un peu plus astiqua
furieusement l’élastique de Françouais qui restait
désespérément mou. Elle essaya tous les trucs
de bonnes femmes et de grands mères pour faire grossir l’élastique
mais rien n’y fit. A bout d’idées, elle chopa
son briquet et lui grilla les couilles. Les prisonnières
s’exclamèrent à l’odeur des poils grillés
alors qu’elles s’enfonçaient encore plus profondément
ce qu’elles avaient sous la main. Devant le fabuleux spectacle
qui s’offrait à ses yeux, elle chevaucha Françouais
sauvagement à l’idée d’une fabuleuse partie
de glisse. Elle commençait à transpirer dur la rustaude
mais elle en redemandait, pour une fois qu’elle avait son
compte durant les heures de travail avec tout ce qui pouvait bien
se passer dans cette caserne. Pour ne pas jouir elle mordit les
barreaux rouillés. Ce qui devait arriver, arriva, elle se
déchaussa une dent de devant et pour laisser monter en elle
le plaisir, lâcha prise. Les prisonnières furent impressionnées
par rapport aux cris qu’elle pouvait bien pousser. Ce vacarme
éveilla même plusieurs gradés dans les étages
qui en profitèrent pour se pignoler puis de faire le mur
et aller aux putes, l’idée étant de ne pas passer
pour un abruti de militaire mais un dur de dur.
Matonne Satremble
était maintenant comblée pour plusieurs heures. Elle
pensa à ses petites copines qui derrière les barreaux
n’attendaient que cela. Elle monnaya donc le prêt pour
quelques dizaines de minutes par cage du freluquet qui ne revenait
pas à lui mais qui avait la queue raide. En une nuit elle
se fit un mois double. Avec toutes les économies effectuées
depuis plusieurs années plus celle de cette nuit là
elle pourrait changer son four, s’en prendre un avec tourne
broche ou alors se payer pour une nuit un greluchon. Elle opta pour
la deuxième solution.
Les couilles de
Françouais était bien attaquées par les maintes
brûlures mais peu importe il fallait qu’elles en aient
pour leur argent et essayaient chacune de se déclencher plusieurs
orgasmes pour le même tarif.
Françouais
fit malgré lui le tour de toutes les cages et au petit matin
fut enveloppé dans un drapeau pour honorer le héros
national.
L’équipe
du jour des Matons vint le récupérer alors qu’il
reprenait à peine ses esprits, pour lui faire passer les
différentes épreuves d’habilitation. Il fut
désastreux dans tous les ateliers, son dossier s’épaississait
minutes après minutes. Le paroxysme de la nullité
fut atteint lorsqu’il attaqua les tests psychologiques. Il
rendait copie blanche sur copie blanche car il n’y pigeait
absolument rien. La seule chose qui retint son attention fut le
calendrier pirelli qui trônait dans la salle. Personne ne
voulut lui parler durant ses trois jours, il eut même droit
à un traitement préférentiel pour le dortoir
ou une chambre individuelle lui fut attribuée. Comme une
infirmière lui fut attribuée pour surveiller ses coucougnettes,
il passa les deux nuits à la tirer à la hussarde et
elle en oublia de lui prodiguer ses soins.
Le résultat
final fut comme prévu lamentable Françouais était
la risée de la caserne. Par contre un certain groupe de fan
essayait d’attirer son attention car ses prouesses sexuelles
de l’époque avaient traversées les murs. Les
fans essayaient même de se faire mettre dans les chiottards,
ils se mettaient entre deux urinoirs le cul à l’air
et la tête collée aux genoux en écartant les
fesses un max et en priant pour que Françouais les choisissent.
Françouais
ne pouvait donc rester sous les drapeaux pour imbécillité
non volontaire toutefois les services secrets s’intéressèrent
à cet individu qui pourrait avec un bon et long dressage
être extrêmement nuisible.
L’heure de
la sortie sonnait. Alors que toutes les futures chaires à
canons sortaient pour se saouler la gueule au premier troquet, des
chercheurs du CNRS vinrent cueillir Françouais car il intéresserait
la recherche.
Françouais
rouvrit les yeux car il venait de se prendre une chiure de mouette
dans la gueule mais resta quelques instants en pleine contemplation
de la beauté de la nature. Tous ces souvenirs étaient
bien loin maintenant et il avait prit un sacré coup de vieux,
ses mauvais coups étaient derrière lui maintenant.
D’un élan
soudain il se jura que ses mauvais coups étaient encore devant
lui.
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