|
Fiston, passa le cul à l’air
devant Françouais qui sortait à peine des ses rêveries
d’obsédé solitaire. Il le regarda, le reconnut
et le mollarda à la face. Il continua son chemin sans s’arrêter
pour que Françouais ne puisse le choper. Il entendit quelques
hurlements derrière lui mais fila sans se retourner. Il ne
s’arrêta que devant la nouvelle boutique d’esthéticienne
qui venait d’ouvrir depuis peu. Il contourna la maison pour
se caler devant le hangar qui était derrière. Dans
ce hangar se faisait triturer, épiler, crémer toute
la crème Saint Saturnoise et des environs. Cette boutique
avait été ouverte par Finaude qui c’était
découvert des talents d’esthéticienne. Fiston
adorait passer ses après-midi à se tripoter en matant
par les trous de la tôle ondulée les femmes se faire
faire une beauté.
Fiston poussa quelques
grognements car il venait de se niquer le genou contre un morceau
rouillé de tôle ondulée. Il se concentra pour
oublier la douleur et regarda dans sa fente favorite. Le temps de
l’accommodation il distingua dans la pénombre une mégère
qui avec une spatule géante touillait une gigantesque bassine
contenant une sorte de produit gluant assimilable à de la
merde. Une porte s’ouvrit et fiston vit Finaude qui accompagnait
quelqu’un en peignoir, il tendit l’oreille.
- Madame la mairesse,
vous allez découvrir nos installations ultras modernes qui
vont flatter le moindre millimètre carré de votre
corps.
- Madame De La Truchardière
m’a hautement recommandé votre institut, il paraît
que vous et votre personnel si dévoué faites des miracles
de nos corps flétris avec des nouvelles techniques.
- Tout à
fait madame la mairesse, vous n’en reviendrez pas d’ici
à quelques heures.
- Oh écoutez,
vous aurez le droit à un solide pourboire si monsieur le
maire me regarde ce soir, s’il me demande de lui faire l’amour,
je vous mettrais sur mon héritage.
- Trop aimable,
mais attendez que mes assistantes s’occupent de vous.
- Comment faites
vous donc pour avoir tant d’assistantes et surtout si dévouées
?
- Vous ne les reconnaissez
pas ? il s’agit de ma troupe les « laiderons ».
Nous faisons des représentations à chaque match de
foot et c’est littéralement l’émeute dans
les tribunes puis dans les rues.
- Oh, je ne vais
pas au foot, je trouve ce sport décidément trop brutal
et trop Breton. Mon mari y vas tous les dimanches, il dit que c’est
en grande partie pour cela qu’il est maire depuis tant d’années.
- Je connais bien
votre mari, il vient nous féliciter dans nos loges après
chaque représentation.
- Oui il soigne
les électeurs, il est toujours le premier à dire que
si l’on est sympathique avec les connards, ils vous le rendent
bien en votant pour vous.
- Nous nous en souvenons,
nous les pom pom girls étions présentes lors des dernières
élections à la livraison des urnes. Pour répondre
à votre question, mes assistantes sont si dévouées
car je les ai menacé de les virer de la troupe des laiderons
si elles ne me suivaient pas dans cette folle aventure et voyez
comme cela marche à merveille.
- En effet, Finaude
il faudra que je parle de vos méthodes scandaleuses à
mon maris pour qu’il puisse aussi les appliquer à plus
grande échelle bien entendu.
- Veuillez ôter
madame la mairesse votre peignoir, vos soins vont commencer.
- Comment ? je dois
être nue pour suivre vos soins, mais on ne m’avait pas
prévenu.
- Oh ne vous inquiétez
pas, il n’y a pas de gros vicelard ici, que des gens qui souhaitent
vous rendre plus belle encore.
La mairesse se laissa
donc convaincre et ôta son peignoir. En fait elle avait hésité
à se mettre nue car elle ne c’était pas lavé
le cul depuis plusieurs semaines, un marabout lui avait affirmé
que cela attirerait comme une mouche sur du vinaigre, son mari.
La lumière était blafarde et elle se trouvait nue
devant un miroir. La chose qu’elle ne savait pas c’est
que le miroir était astucieusement déformant. Ses
loches et son derche paraissaient monstrueux, son ventre pire encore.
Cette grosse arnaque avait été imaginée par
Finaude qui faisait passer ses clientes avant les soins devant ce
miroir sous une horrible lumière afin de les atteindre psychologiquement.
A l’issue des soins, les clientes passaient devant un miroir
normal sous une lumière tamisée et se trouvaient ainsi
ravissantes.
Fiston sentit son
kiki durcir à la vue de cette horrible chair, il essaya de
suivre les conseils de son paternel qui consistaient à se
branler le plus tardivement possible. Il prit le soin de dégager
son chibre de son calebutte car belle maman le punissait lorsqu’elle
voyait des tâches de sperme sur ses calebuttes.
- Veuillez vous
donner la peine de descendre dans cette marmite géante madame
la mairesse.
- Oh mais vous ne
voulez pas me faire bouillir s’inquiéta la femme de
l’élu des Saint Saturnois.
- Ne vous inquiétez
pas, il s’agit de bouse de vache allégée que
nous laissons mitonner à petit feu.
- De la bouse de
vache, mais cet horrible répondit la mairesse en retirant
son gros orteil qui était destiné à appréhender
la température.
- Mais non, ne vous
inquiétez pas, il s’agit de bouse de vache désodorisée
dans laquelle nous ajoutons un liant essentiel : le lisier de porc.
Les professionnels sont unanimes : rien de mieux en ce bas monde
n’existe.
Le laideron qui
touillait faillit se viander dans la marmite de rire devant les
aberrations que sa patronne que sa patronne pouvait distiller. Elle
se rattrapa de justesse et pour éviter le fou rire pensa
aux trucs cochons que lui feraient son gros julot lorsqu’elle
aurait terminée son service. Elle avait une folle envie de
s’introduire le manche de la spatule géante mais elle
se ferait battre par sa patronne et ensuite les mouches géantes
de la ferme de son julot viendraient pondre leurs œufs dans
ses écorchures. Elle reprit sa pause droite et à la
manière d’un conducteur de gondole continua un touillage
méthodique.
La mairesse rentra
dans le bain, chassa les mouches qui sévissaient à
la surface et se prélassa. Il n’y avait rien de mieux
que ces bains 50% bouse de vache, 49% lisier et 1% de conservateurs.
Elle laissa aller sa tête en arrière alors que Finaude
brancha le pic up pour y bombarder une zolie chanson de Mireille
Mathieux. Le premier soin fut un bonheur. Elle s’endormit
à plusieurs reprise mais à chaque fois elle buvait
la tasse et cela la réveillait.
- Madame la mairesse,
c’est l’heure de sortir, il ne faut pas trop abuser
de ce soin car les effets risquent d’être contraire.
La mairesse fit
un bond et sortit en moins d’une seconde. Ce qu’elle
ne savait pas c’est qu’elle aurait pu rester une journée
entière et cela n’aurait rien fait, mais Finaude avait
une autre cliente qui attendait et qu’il fallait bien rentabiliser
l’installation. Elle se renseigna longuement sur l’état
de la mairesse suite à ce premier soin. Elles passèrent
au second ou un laideron de plus de 150 kg armé d’une
lance à incendie les attendaient.
- Vous restez ici,
fermez les yeux et levez les bras, nous allons vous rincer le corps
avec un jet d’eau chaude mélangée avec du sable
à haute pression.
- Non vous ne pouvez
pas me faire cela hurla la mairesse.
- Mais c’est
absolument sans danger, toutes nos installations ont été
vérifiées et homologuées argumenta Finaude
en croisant ses doigts dans son dos.
- Ah vous n’allez
pas me violer ?
- Bien sûr
que non, nous sommes un établissement très sérieux,
pourquoi une telle idée ?
- La dernière
fois que mon maris m’a demandé de me mettre nue et
de fermer les yeux en levant les bras, j’ai eu toute l’équipe
de foot qui en même temps m’a sauté dessus et
m’a pénétrée simultanément par
tous les orifices. Moi qui surveille ma ligne j’avais pris
4 kg le soir même.
- Détendez-vous
répondit d’une vois assurément calme Finaude
qui commençait à regretter sa décision de recevoir
cette grosse pouffe dans son établissement.
La cantinière
de 150 kg mit les gaz avec la lance à incendie dérobée
aux pompiers lors d ‘une dernière rixe à Saint
Saturnin. La pression était impressionnante et le corps de
la mairesse redevient tout blanc. Fiston avait changé de
fente pour suivre le circuit et transpirait à grosses gouttes.
Il préférait nettement ce nouveau passe temps que
celui de jouer avec des bateaux en papiers dans les cuvettes dégueulasses
des chiottes du troquet.
La mairesse fut
ensuite séchée puis délicatement roulée
dans la farine. Finaude l’installa sur un billard et cette
nouvelle installation terrifiait de nouveau la matrone.
- Décidément
c’est la journée, mais qu’allez vous donc me
faire maintenant, je ne survivrais pas à vos tortures, c’est
un fait désormais acquis.
- Madame la mairesse,
détendez-vous. Vous ne risquez absolument rien, vous êtes
en de bonnes mains, ne vous inquiétez donc pas car vous risquez
de partir plus stressée encore que lorsque vous êtes
arrivée. Même si vous êtes fortement contrariée
que l’on vous ait carchéré le derche que Mamadou
le marabout vous avait demandé de ne pas laver, je peux vous
garantir que monsieur le maire ce soir va vous regarder arriver,
et progressivement se rapprocher de vous puis vous sauter dessus,
arracher vos vêtements et vous ramoner sauvagement en vous
récitant les chiffres heure par heure de son score aux dernières
élections.
- Bien si vous le
dites, il est vrai que c’est vous la professionnelle mais
je suis tellement excitée à cette idée.
La farine collée
sur le corps de la mairesse se trempa au niveau de son bas ventre,
elle avait une envie folle de vieillir soudainement de quelques
heures.
-
Madame la mairesse, donnez-vous la peine de bien vouloir rentrer
dans ce cylindre.
– Vous n’y
pensez pas Finaude, jamais je ne rentrerais dans cette espèce
de machine à laver répondit-elle en se dressant dans
un petit nuage de farine.
Il fallut encore
une fois des trésors d’imagination de Finaude pour
la faire pénétrer dans ce cylindre contenant des plumes
d’oie. Alors qu’elle l’a menaçait de l’exclure
de son établissement, la bourge s’exécuta et
pénétra dans le cylindre.
Finaude le mit à
la puissance maximale, car il y avait pas mal de boulot. Alors que
le cylindre tournait maintenant à plus de six cent tours
seconde, Finaude commanda l’arrivée du goudron pour
donner un bon teint à la mairesse.
La machine infernale
s’arrêta et Finaude sortit madame la mairesse qui ne
tenait plus sur ses jambes. Elle l’entraîna dans la
pièce suivante. Fiston poursuivit son observation et le mur
était constellé d’éjaculat. La mairesse
avait une drôle de touche couverte de plumes. Une mégère
commença à la plumer comme un vulgaire poulet. Au
fur et à mesure que les plumes s’entassaient dans le
plumoir, la mairesse pouvait dans un miroir mincissant admirer son
merveilleux teint halé. Elle fut si contente qu’elle
demanda qu’on lui laisse les plumes sur sa chevelure. Elle
s’admirait se caressait puis se fit tripoter par la mégère
qui vint s’asseoir sur son visage de sorte à ce qu’elle
la broute brutalement. Pour éviter d’alerter avec ses
hurlements, la coquine s’était bâillonnée
avec les lambeaux de sa blouse blanche déchirée pour
l’occasion.
Tout était
rentré dans l’ordre lorsque Finaude revint récupérer
sa cliente.
– Oh madame
la mairesse, vous êtes encore plus belle qu’un camion,
je n’en reviens pas moi même dit Finaude.
Madame la mairesse
admirait son corps cuivré qui laissait paraître merveilleusement
ses plis de graisse. Elle se fit ensuite doucher de parfum, les
soins étaient terminés.
– Voici madame
dit Finaude en l’aidant à enfiler son manteau.
– Magnifique,
c’est tout simplement magnifique, je recommanderais votre
institut à toutes mes amies, vous ne désemplirez pas.
– Oh merci
madame la mairesse, c’est trop aimable, ce fut un plaisir
que de vous recevoir répondit Finaude en tendant la facture
salée.
– Envoyez
la directement à la mairie, cela passera dans les faux frais.
– Dans ce
cas n’hésitez surtout pas à revenir.
Madame sortit tout
sourire de l’institut. Fiston vit un engin à plume
passer entraînant dans son sillage du duvet. Elle tortillait
tellement du croupion qu’une légère odeur de
plume grillée pouvait être perçue. Un coq du
haut de son tas de fumier se cassa la gueule à la vision
de cette poule de luxe. Madame la mairesse passa devant la maison
de retraite histoire de voir l’effet qu’elle faisait
aux vieux. Deux vieux lui proposèrent cent euros pour qu’elle
les suce, proposition qu’elle accepta gratuitement bien évidemment.
Le vieux Léon qui n’avait pas bandé depuis le
départ des Allemands en 44, triquait comme un jouvençaux.
Quand il envoya la purée en même temps que son pote
Emile, il ne débanda pas. Emile accepta donc de baisser son
falsard pour que Léon puisse en finir avec cette soudaine
virilité retrouvée.
Madame la mairesse
poursuivit son chemin se dirigeant vers le hangar du père
Cadou ou un banquet de l’amicale des chasseurs était
donné. A plusieurs centaines de mètres elle entendait
les cris et chants des ripailleurs qui devait en être au quinze
ou vingtième pousse café.
Ces cris stoppèrent
lorsqu’elle arriva en vue du hangar.
– Merde, regardez
les gars ce qui nous arrive, c’est un don de dieu gueula le
père Cadou.
Tous les chasseurs
se précipitèrent à l’entrée du
hangar, de toute façon il n’y avait plus rien à
picoler. Bouche bée ils observaient la créature qui
se dirigeait vers eux.
– Bien l’bon
dieux, j’aurais juré un moment que c’était
la mairesse, mais c’est pas possible les gars elle a des plumes
à la place des cheveux.
– Nom di dioux
d’vingt di dioux gueula le père Bazzzin ce vieillard
acariâtre, c’est une pie.
En effet la mairesse
ressemblait à s’y méprendre avec son manteau
pied de poule à une grosse pie bien dodue.
Le père Bazzzin
ce vieillard acariâtre se saisit de son fusil, y glissa quelques
cartouches de chevrotine et se mit en joue. Devant ce spectacle,
la mairesse hurla :
- Non mais cela
ne va pas non, vous n’allez pas me tirer dessus, je suis la
mairesse.
– Vise bien,
conseilla le Louis.
Les deux cartouches
furent tirées, une épaisse fumée sortait de
la pétoire hors d’âge. Madame la mairesse détalla
comme un lapin. Les chasseurs lui couraient derrière en braillant
tant qu’ils pouvaient. Comme le gros oiseau se dirigeait vers
la mairie, ils lâchèrent les chiens qui galopèrent
en direction du gibier. En arrivant derrière la mairesse
qui avait pété ses deux talons, les chiens flairèrent
cet odieux parfum et détallèrent en hurlant.
En arrivant derrière
la mairie, la mairesses entendit :
- Bouge pas.
Elle se retourna
et vit le groupe de chasseur qui était derrière elle.
Le père Bazzzin la visait, elle entendit une détonation
puis plus rien.
- Il l’a eu,
allons voir.
Les chasseurs à
l’exception du père Bazzzin ce vieillard acariâtre
se précipitèrent vers le corps. Le vieux paraissait
très contrarié du fait que sa pétoire fume
autant et avait lancé une phase de réflexion sur ce
sujet.
En fait cet étrange
animal avait des plumes noires à la place des cheveux et
un visage presque humain. Les chasseurs se rendirent compte qu’elle
portait un manteau noir et blanc qu’ils enlevèrent.
En un rien de temps la mairesse fut complètement à
poil, ou plutôt à plume.
- Elle a des plumes
sur la chatte.
- bien sûr
que non, ce n’est pas une chatte puisque c’est un gros
piaf.
- Bâ j’suis
pas sur, j’vais vois ça se tire dit le plus téméraire
en dégrafant son froc.
Devant les autres
médusée il l’a tira timidement puis sans aucune
retenue très rapidement.
- Bien sûr
que oui que ça se tire et très bien même.
Derrière
la mairie, gisait un corps inanimé. Les chasseurs le fute
aux chevilles se relayaient pour bourrer ce bizarre spécimen
animal avant que le corps ne refroidisse. Il fallut l’intervention
des pompiers pour éloigner les chasseurs qui partirent le
fute aux chevilles se venger sur quelques trou du cul de sanglier.
La mairesse n’avait pas reçu de chevrotine mais c’était
tout simplement évanouie d’effroi. Les pompiers la
ranimèrent et la violèrent avant de la ramener chez
elle.
Le soir, le maire
tout excité par la nouvelle couleur et coiffure de sa bougresse
en fut pour un refus d’obtempérer à cause d’une
soudaine migraine lorsqu’il tenta dans le plumard de lui caresser
le sexe qui lui aussi était couvert de plume.
Chapitre suivant
|
 |