Les aventures de Françouais



Chapitre 2 - L'institut de beauté


 
 

Fiston, passa le cul à l’air devant Françouais qui sortait à peine des ses rêveries d’obsédé solitaire. Il le regarda, le reconnut et le mollarda à la face. Il continua son chemin sans s’arrêter pour que Françouais ne puisse le choper. Il entendit quelques hurlements derrière lui mais fila sans se retourner. Il ne s’arrêta que devant la nouvelle boutique d’esthéticienne qui venait d’ouvrir depuis peu. Il contourna la maison pour se caler devant le hangar qui était derrière. Dans ce hangar se faisait triturer, épiler, crémer toute la crème Saint Saturnoise et des environs. Cette boutique avait été ouverte par Finaude qui c’était découvert des talents d’esthéticienne. Fiston adorait passer ses après-midi à se tripoter en matant par les trous de la tôle ondulée les femmes se faire faire une beauté.
Fiston poussa quelques grognements car il venait de se niquer le genou contre un morceau rouillé de tôle ondulée. Il se concentra pour oublier la douleur et regarda dans sa fente favorite. Le temps de l’accommodation il distingua dans la pénombre une mégère qui avec une spatule géante touillait une gigantesque bassine contenant une sorte de produit gluant assimilable à de la merde. Une porte s’ouvrit et fiston vit Finaude qui accompagnait quelqu’un en peignoir, il tendit l’oreille.
- Madame la mairesse, vous allez découvrir nos installations ultras modernes qui vont flatter le moindre millimètre carré de votre corps.
- Madame De La Truchardière m’a hautement recommandé votre institut, il paraît que vous et votre personnel si dévoué faites des miracles de nos corps flétris avec des nouvelles techniques.
- Tout à fait madame la mairesse, vous n’en reviendrez pas d’ici à quelques heures.
- Oh écoutez, vous aurez le droit à un solide pourboire si monsieur le maire me regarde ce soir, s’il me demande de lui faire l’amour, je vous mettrais sur mon héritage.
- Trop aimable, mais attendez que mes assistantes s’occupent de vous.
- Comment faites vous donc pour avoir tant d’assistantes et surtout si dévouées ?
- Vous ne les reconnaissez pas ? il s’agit de ma troupe les « laiderons ». Nous faisons des représentations à chaque match de foot et c’est littéralement l’émeute dans les tribunes puis dans les rues.
- Oh, je ne vais pas au foot, je trouve ce sport décidément trop brutal et trop Breton. Mon mari y vas tous les dimanches, il dit que c’est en grande partie pour cela qu’il est maire depuis tant d’années.
- Je connais bien votre mari, il vient nous féliciter dans nos loges après chaque représentation.
- Oui il soigne les électeurs, il est toujours le premier à dire que si l’on est sympathique avec les connards, ils vous le rendent bien en votant pour vous.
- Nous nous en souvenons, nous les pom pom girls étions présentes lors des dernières élections à la livraison des urnes. Pour répondre à votre question, mes assistantes sont si dévouées car je les ai menacé de les virer de la troupe des laiderons si elles ne me suivaient pas dans cette folle aventure et voyez comme cela marche à merveille.
- En effet, Finaude il faudra que je parle de vos méthodes scandaleuses à mon maris pour qu’il puisse aussi les appliquer à plus grande échelle bien entendu.
- Veuillez ôter madame la mairesse votre peignoir, vos soins vont commencer.
- Comment ? je dois être nue pour suivre vos soins, mais on ne m’avait pas prévenu.
- Oh ne vous inquiétez pas, il n’y a pas de gros vicelard ici, que des gens qui souhaitent vous rendre plus belle encore.
La mairesse se laissa donc convaincre et ôta son peignoir. En fait elle avait hésité à se mettre nue car elle ne c’était pas lavé le cul depuis plusieurs semaines, un marabout lui avait affirmé que cela attirerait comme une mouche sur du vinaigre, son mari. La lumière était blafarde et elle se trouvait nue devant un miroir. La chose qu’elle ne savait pas c’est que le miroir était astucieusement déformant. Ses loches et son derche paraissaient monstrueux, son ventre pire encore. Cette grosse arnaque avait été imaginée par Finaude qui faisait passer ses clientes avant les soins devant ce miroir sous une horrible lumière afin de les atteindre psychologiquement. A l’issue des soins, les clientes passaient devant un miroir normal sous une lumière tamisée et se trouvaient ainsi ravissantes.
Fiston sentit son kiki durcir à la vue de cette horrible chair, il essaya de suivre les conseils de son paternel qui consistaient à se branler le plus tardivement possible. Il prit le soin de dégager son chibre de son calebutte car belle maman le punissait lorsqu’elle voyait des tâches de sperme sur ses calebuttes.
- Veuillez vous donner la peine de descendre dans cette marmite géante madame la mairesse.
- Oh mais vous ne voulez pas me faire bouillir s’inquiéta la femme de l’élu des Saint Saturnois.
- Ne vous inquiétez pas, il s’agit de bouse de vache allégée que nous laissons mitonner à petit feu.
- De la bouse de vache, mais cet horrible répondit la mairesse en retirant son gros orteil qui était destiné à appréhender la température.
- Mais non, ne vous inquiétez pas, il s’agit de bouse de vache désodorisée dans laquelle nous ajoutons un liant essentiel : le lisier de porc. Les professionnels sont unanimes : rien de mieux en ce bas monde n’existe.
Le laideron qui touillait faillit se viander dans la marmite de rire devant les aberrations que sa patronne que sa patronne pouvait distiller. Elle se rattrapa de justesse et pour éviter le fou rire pensa aux trucs cochons que lui feraient son gros julot lorsqu’elle aurait terminée son service. Elle avait une folle envie de s’introduire le manche de la spatule géante mais elle se ferait battre par sa patronne et ensuite les mouches géantes de la ferme de son julot viendraient pondre leurs œufs dans ses écorchures. Elle reprit sa pause droite et à la manière d’un conducteur de gondole continua un touillage méthodique.
La mairesse rentra dans le bain, chassa les mouches qui sévissaient à la surface et se prélassa. Il n’y avait rien de mieux que ces bains 50% bouse de vache, 49% lisier et 1% de conservateurs. Elle laissa aller sa tête en arrière alors que Finaude brancha le pic up pour y bombarder une zolie chanson de Mireille Mathieux. Le premier soin fut un bonheur. Elle s’endormit à plusieurs reprise mais à chaque fois elle buvait la tasse et cela la réveillait.
- Madame la mairesse, c’est l’heure de sortir, il ne faut pas trop abuser de ce soin car les effets risquent d’être contraire.
La mairesse fit un bond et sortit en moins d’une seconde. Ce qu’elle ne savait pas c’est qu’elle aurait pu rester une journée entière et cela n’aurait rien fait, mais Finaude avait une autre cliente qui attendait et qu’il fallait bien rentabiliser l’installation. Elle se renseigna longuement sur l’état de la mairesse suite à ce premier soin. Elles passèrent au second ou un laideron de plus de 150 kg armé d’une lance à incendie les attendaient.
- Vous restez ici, fermez les yeux et levez les bras, nous allons vous rincer le corps avec un jet d’eau chaude mélangée avec du sable à haute pression.
- Non vous ne pouvez pas me faire cela hurla la mairesse.
- Mais c’est absolument sans danger, toutes nos installations ont été vérifiées et homologuées argumenta Finaude en croisant ses doigts dans son dos.
- Ah vous n’allez pas me violer ?
- Bien sûr que non, nous sommes un établissement très sérieux, pourquoi une telle idée ?
- La dernière fois que mon maris m’a demandé de me mettre nue et de fermer les yeux en levant les bras, j’ai eu toute l’équipe de foot qui en même temps m’a sauté dessus et m’a pénétrée simultanément par tous les orifices. Moi qui surveille ma ligne j’avais pris 4 kg le soir même.
- Détendez-vous répondit d’une vois assurément calme Finaude qui commençait à regretter sa décision de recevoir cette grosse pouffe dans son établissement.
La cantinière de 150 kg mit les gaz avec la lance à incendie dérobée aux pompiers lors d ‘une dernière rixe à Saint Saturnin. La pression était impressionnante et le corps de la mairesse redevient tout blanc. Fiston avait changé de fente pour suivre le circuit et transpirait à grosses gouttes. Il préférait nettement ce nouveau passe temps que celui de jouer avec des bateaux en papiers dans les cuvettes dégueulasses des chiottes du troquet.
La mairesse fut ensuite séchée puis délicatement roulée dans la farine. Finaude l’installa sur un billard et cette nouvelle installation terrifiait de nouveau la matrone.
- Décidément c’est la journée, mais qu’allez vous donc me faire maintenant, je ne survivrais pas à vos tortures, c’est un fait désormais acquis.
- Madame la mairesse, détendez-vous. Vous ne risquez absolument rien, vous êtes en de bonnes mains, ne vous inquiétez donc pas car vous risquez de partir plus stressée encore que lorsque vous êtes arrivée. Même si vous êtes fortement contrariée que l’on vous ait carchéré le derche que Mamadou le marabout vous avait demandé de ne pas laver, je peux vous garantir que monsieur le maire ce soir va vous regarder arriver, et progressivement se rapprocher de vous puis vous sauter dessus, arracher vos vêtements et vous ramoner sauvagement en vous récitant les chiffres heure par heure de son score aux dernières élections.
- Bien si vous le dites, il est vrai que c’est vous la professionnelle mais je suis tellement excitée à cette idée.
La farine collée sur le corps de la mairesse se trempa au niveau de son bas ventre, elle avait une envie folle de vieillir soudainement de quelques heures.
- Madame la mairesse, donnez-vous la peine de bien vouloir rentrer dans ce cylindre.
– Vous n’y pensez pas Finaude, jamais je ne rentrerais dans cette espèce de machine à laver répondit-elle en se dressant dans un petit nuage de farine.
Il fallut encore une fois des trésors d’imagination de Finaude pour la faire pénétrer dans ce cylindre contenant des plumes d’oie. Alors qu’elle l’a menaçait de l’exclure de son établissement, la bourge s’exécuta et pénétra dans le cylindre.
Finaude le mit à la puissance maximale, car il y avait pas mal de boulot. Alors que le cylindre tournait maintenant à plus de six cent tours seconde, Finaude commanda l’arrivée du goudron pour donner un bon teint à la mairesse.
La machine infernale s’arrêta et Finaude sortit madame la mairesse qui ne tenait plus sur ses jambes. Elle l’entraîna dans la pièce suivante. Fiston poursuivit son observation et le mur était constellé d’éjaculat. La mairesse avait une drôle de touche couverte de plumes. Une mégère commença à la plumer comme un vulgaire poulet. Au fur et à mesure que les plumes s’entassaient dans le plumoir, la mairesse pouvait dans un miroir mincissant admirer son merveilleux teint halé. Elle fut si contente qu’elle demanda qu’on lui laisse les plumes sur sa chevelure. Elle s’admirait se caressait puis se fit tripoter par la mégère qui vint s’asseoir sur son visage de sorte à ce qu’elle la broute brutalement. Pour éviter d’alerter avec ses hurlements, la coquine s’était bâillonnée avec les lambeaux de sa blouse blanche déchirée pour l’occasion.
Tout était rentré dans l’ordre lorsque Finaude revint récupérer sa cliente.
– Oh madame la mairesse, vous êtes encore plus belle qu’un camion, je n’en reviens pas moi même dit Finaude.
Madame la mairesse admirait son corps cuivré qui laissait paraître merveilleusement ses plis de graisse. Elle se fit ensuite doucher de parfum, les soins étaient terminés.
– Voici madame dit Finaude en l’aidant à enfiler son manteau.
– Magnifique, c’est tout simplement magnifique, je recommanderais votre institut à toutes mes amies, vous ne désemplirez pas.
– Oh merci madame la mairesse, c’est trop aimable, ce fut un plaisir que de vous recevoir répondit Finaude en tendant la facture salée.
– Envoyez la directement à la mairie, cela passera dans les faux frais.
– Dans ce cas n’hésitez surtout pas à revenir.
Madame sortit tout sourire de l’institut. Fiston vit un engin à plume passer entraînant dans son sillage du duvet. Elle tortillait tellement du croupion qu’une légère odeur de plume grillée pouvait être perçue. Un coq du haut de son tas de fumier se cassa la gueule à la vision de cette poule de luxe. Madame la mairesse passa devant la maison de retraite histoire de voir l’effet qu’elle faisait aux vieux. Deux vieux lui proposèrent cent euros pour qu’elle les suce, proposition qu’elle accepta gratuitement bien évidemment. Le vieux Léon qui n’avait pas bandé depuis le départ des Allemands en 44, triquait comme un jouvençaux. Quand il envoya la purée en même temps que son pote Emile, il ne débanda pas. Emile accepta donc de baisser son falsard pour que Léon puisse en finir avec cette soudaine virilité retrouvée.
Madame la mairesse poursuivit son chemin se dirigeant vers le hangar du père Cadou ou un banquet de l’amicale des chasseurs était donné. A plusieurs centaines de mètres elle entendait les cris et chants des ripailleurs qui devait en être au quinze ou vingtième pousse café.
Ces cris stoppèrent lorsqu’elle arriva en vue du hangar.
– Merde, regardez les gars ce qui nous arrive, c’est un don de dieu gueula le père Cadou.
Tous les chasseurs se précipitèrent à l’entrée du hangar, de toute façon il n’y avait plus rien à picoler. Bouche bée ils observaient la créature qui se dirigeait vers eux.
– Bien l’bon dieux, j’aurais juré un moment que c’était la mairesse, mais c’est pas possible les gars elle a des plumes à la place des cheveux.
– Nom di dioux d’vingt di dioux gueula le père Bazzzin ce vieillard acariâtre, c’est une pie.
En effet la mairesse ressemblait à s’y méprendre avec son manteau pied de poule à une grosse pie bien dodue.
Le père Bazzzin ce vieillard acariâtre se saisit de son fusil, y glissa quelques cartouches de chevrotine et se mit en joue. Devant ce spectacle, la mairesse hurla :
- Non mais cela ne va pas non, vous n’allez pas me tirer dessus, je suis la mairesse.
– Vise bien, conseilla le Louis.
Les deux cartouches furent tirées, une épaisse fumée sortait de la pétoire hors d’âge. Madame la mairesse détalla comme un lapin. Les chasseurs lui couraient derrière en braillant tant qu’ils pouvaient. Comme le gros oiseau se dirigeait vers la mairie, ils lâchèrent les chiens qui galopèrent en direction du gibier. En arrivant derrière la mairesse qui avait pété ses deux talons, les chiens flairèrent cet odieux parfum et détallèrent en hurlant.
En arrivant derrière la mairie, la mairesses entendit :
- Bouge pas.
Elle se retourna et vit le groupe de chasseur qui était derrière elle. Le père Bazzzin la visait, elle entendit une détonation puis plus rien.
- Il l’a eu, allons voir.
Les chasseurs à l’exception du père Bazzzin ce vieillard acariâtre se précipitèrent vers le corps. Le vieux paraissait très contrarié du fait que sa pétoire fume autant et avait lancé une phase de réflexion sur ce sujet.
En fait cet étrange animal avait des plumes noires à la place des cheveux et un visage presque humain. Les chasseurs se rendirent compte qu’elle portait un manteau noir et blanc qu’ils enlevèrent. En un rien de temps la mairesse fut complètement à poil, ou plutôt à plume.
- Elle a des plumes sur la chatte.
- bien sûr que non, ce n’est pas une chatte puisque c’est un gros piaf.
- Bâ j’suis pas sur, j’vais vois ça se tire dit le plus téméraire en dégrafant son froc.
Devant les autres médusée il l’a tira timidement puis sans aucune retenue très rapidement.
- Bien sûr que oui que ça se tire et très bien même.
Derrière la mairie, gisait un corps inanimé. Les chasseurs le fute aux chevilles se relayaient pour bourrer ce bizarre spécimen animal avant que le corps ne refroidisse. Il fallut l’intervention des pompiers pour éloigner les chasseurs qui partirent le fute aux chevilles se venger sur quelques trou du cul de sanglier. La mairesse n’avait pas reçu de chevrotine mais c’était tout simplement évanouie d’effroi. Les pompiers la ranimèrent et la violèrent avant de la ramener chez elle.
Le soir, le maire tout excité par la nouvelle couleur et coiffure de sa bougresse en fut pour un refus d’obtempérer à cause d’une soudaine migraine lorsqu’il tenta dans le plumard de lui caresser le sexe qui lui aussi était couvert de plume.

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