Les aventures de Françouais



Chapitre 13 - Vive la glisse


 
 

Le garçon ultra spécialiste des p'tits déjs, réveilla délicatement à l’aube le couple infernal. Françouais qui à cause de la froidure nocturne avait arraché les rideaux pour se préserver de la chair de poule, s’emmêla les pinceaux puis se fracassa la gueule sur le radiateur en fonte. Finalement se fut belle maman qui ouvrit la porte en remettant sa culotte qui lui était rentrée dans la raie.
– Bonjour les amoureux, voici le petit déjeuner, vous devez avoir bien faim et vous avez de la chance le temps est superbe.
– Ta gueule enfoiré, je suis pas amoureux de la vieille.
– Le monsieur à raison, nous ne nous aimons pas, ce n’est que physique entre nous et en plus c’est épisodique mais la diffusion des épisodes est devenue ces derniers mois rarissime.
– Vieille pute, ferme ta gueule.
– Bien je vous pose les plateaux sur la table et vous souhaites une bonne journée.
– C’est ça casses-toi.
Belle maman et Françouais s’installèrent, il y avait dans les plateaux exactement ce qu’ils avaient demandé la veille. Du paté de tête de porc, des pieds de porc, des tripes en gelée et du boudin noir froid. Pour arroser tout ceci il y avait du blanc pour belle maman et du cognac pour Françouais.
- ‘Tain ils m’ont mit qu’une bouteille de niac, cela risque d’être insuffisant.
- Tais-toi et mange, tu ronchonnera plus tard.
Ils petit-déjeunaient en regardant les informations du matin ou défilait une kyrielle de reportages sur des avalanches et des accidents de montagne.
- Ca c’est au moins l’avantage de la montagne, vous avez une actualité hyper intéressante et personnellement cela me met en super forme dès le matin.
- Tu vois que tu y arrives, tu peux voir le bon côté des choses lorsque tu fais des efforts, finis ton boudin noir, je n’en prendrais pas.
- OK je te laisse ma part de pâté de tête.
Le petit déjeuner se passa fort agréablement. Par contre les choses se gâtèrent lorsque belle maman prépara avec amour les affaires du jourà Françouais.
– Nan je ne mettrais pas le pull jaune avec le pantalon de cosmonaute rouge, en plus il ne me moule même pas la bite, je ne vais impressionner personne.
– Enfile moi tout ceci, ou tu risque de faire comme hier lorsque tu as failli claquer en te gelant les couilles sur le balcon.
– C’est nul ces fringues de débiles mentaux et tout cela pour aller faire le couillon dans la neige.
– C’est cela ou je me refuserais à tes avances.
– Fais chier la vieille, c’est du chantage.
– Oui j’en conviens mais tu n’as pas le choix, c’est cela ou tu auras des couilles taille pamplemousse d'ici à la fin de la semaine.
Devant ces arguments Françouais accepta de se déguiser en montagnard. En sortant de la chambre son sang ne fit un tour lorsqu’il aperçu le photographe de nouveau debout mais avec un énorme pansement, qui le visait avec son appareil pour réaliser le poster du mois.
Ils sortirent du chalet et virent un attroupement autour d’un énorme glaçon. Ils rejoignirent donc les curieux. A l’intérieur du glaçon, un type hors d'âge mais de race humaine et à moitié à poil demeirait figé. Son faciès faisait peur aux plus jeunes, et son string attirait les regards des petits vicelards.
- Mais c’est notre fiston, mon amour répond moi hurla belle maman en cognant contre la paroi du glaçon géant.
– Tu rêves, c’est pas lui, comment aurait-il pu nous suivre jusqu’à ici ?
- Délivrez mon enfant, il va prendre froid, je vous en conjure hurlait belle maman en tournicotant sur elle même.
Françouais qui avait dans sa poche quelques bons pour les conso gratos fila à l’Anglaise au troquet avant de se faire foutre dehors car la consommation d’alcool était prohibée avant midi. Il revint donc illico en trépignant et jurant comme un charretier.
Fiston fut libéré par des gros lourdeaux qui tapaient avec des masses comme des sonneurs dans le morceau de glace. En tant normal belle maman en aurait pincé pour eux et les aurait tous invité à une tournante dans la première cave venue mais elle était trop angoissé pour sa progéniture. Une fois libéré, il le transportèrent à l’intérieur du troquet ou il fut réchauffé avec un chalumeau d’ordinaire destiné à brûler les restes de plume des poulets.
- Gagueu ou suis-je ? demanda t-il dès que la flamme eut achevé de lécher la glace de ses lèvres.
– Tu es dans mes bras mon crapaud baveux adoré, tu ne crains plus rien, le gentil monsieur à fait fondre cette méchante glace qui te retenait prisonnier.
– Tenez mettez-lui ceci dit un pompier en tendant à belle maman un short de sport car avec le froid le string en peau d’artichaut était tout fripé.
Belle maman habilla amoureusement son petit protégé.
– Malgré l’interdiction de boire autre chose que de la flotte et des sodas avant midi, il faudrait peut être lui donner un coup de cognac histoire de le requinquer souffla Françouais aux oreilles du tôlier.
– Mais bien sûr, vous avez totalement raison sur ce point, aujourd’hui il est interdit d’interdire, c’est d’ailleurs moi qui offre la tournée générale, cognac pour tout le monde.
- Hourra, vive lui, c’est notre ami !
Quelques heures plus tard Françouais était au pied des pistes la luge à la main. Il était bien chaud et se demandait par quelle cime il allait commencer pour impressionner le plus de monde possible. Il savait que belle maman resterait dans la chambre a dorloter l’autre con, qu’ensuite il finirait par chier au lit, bref un tas d’activités qui les occuperaient tous les deux au moins jusqu’à l’apéro.
Il aperçu deux minettes à ski attendant leur tour à un télé siège, il séduirait les deux par son style de descente. Il se précipita au pas de départ du télé siège, balança une patate au contrôleur des forfaits pour passer gratos et grimpa sur le premier siège disponible. Dans le calme de la montagne interrompu par des claquements ou grincements de câble, il pouvait suivre la discussion des deux minettes. Leur discussion était acharnée, l’une défendait la position des utilisatrices exclusives de tampons et l’autre des utilisatrices exclusives de serviettes. Elle se crêpèrent le chignon à un tel point que Françouais ne pu résister à l’envie de sortir son chibre et de se branler. Il faillit perdre à plusieurs reprises la luge ainsi que ses gants mais les récupéra à temps à chaque fois. Lui qui aimait tant jouer avec la purée fut fort déçu car il avait essayé du haut de son siège de dessiner dans la neige un nounours mais le ton sur ton laissait son œuvre aussi discrète que possible.
Comme les minettes haussèrent encore le ton, il les traita de jolis noms d’oiseaux mais elles faisaient trop de bruit pour l’entendre ce qui le décevait infiniment. A l’arrivée du télé siège elles se donnaient des coups de bâtons après s’être griffées et mordues. Le contrôleur se poilait jusqu’à ce qu’il se prit une luge en bois dans la gueule. Il tomba raide dans la neige.
– Pas touche aux bijoux, la chasse est gardée et j’étais là bien avant toi mon petit gars, donc quand tu sortiras de ta sieste improvisée, tu iras jouer avec les mômes aux pieds des pistes à construire des bonshommes de neige.
A peine son compliment terminé, Françouais qui lui n’était pas à ski se trasha la troche dans la neige. Il se releva et cracha à plusieurs reprises en jurant qu’il ne refouterait plus jamais les pieds dans les cimes. Il observa la trajectoire des minettes qui essayaient maintenant de se couper la route pour déstabiliser l’adversaire afin qu’il aille avec beaucoup plus de facilités embrasser les sapins.
Il devait se vider l’esprit pour réfléchir à une tactique aisée pour assommer les deux pour les violer en toute quiétude ensuite. Il dégorgea le poireau et s’amusa follement à faire de jolis dessins dans la neige, il n’eut pas le temps de caguer pour y faire figurer une superbe signature mais il prit la décision de repasser ultérieurement.
Françouais qui était environ à 3500 mètres d’altitude positionna sa luge perpendiculairement à la pente. Il fit ses derniers préparatifs, prit une grande respiration, ajusta encore et encore ses lunettes et se jeta dans la pente la tête en avant. Les premiers mètres furent pitoyables car il avançait à la vitesse d’un escargot au springt, il préférait d’ailleurs cette allure car avec la consommation des boissons alcoolisées sa tête tournait un petit peu trop fort. Mais la pente se faisait de plus en plus forte et ses joues commencèrent à se creuser avec le vent. Avec sa tenue mal adaptée aux grands froids il se gelait les couilles mais poussait des cris pour se donner du courage. Continuant toujours à prendre de la vitesse, il faisait maintenant des bonds de plusieurs mètres à chaque bosse minuscule. Il rattrapa les filles qui ralentirent afin de laisser passer ce malade. Au passage il tenta de s’accrocher à la tenue de l’une d’entre elle mais ne parvint qu’à la déchirer, il se rendit soudain compte qu’il ne savait pas tourner et qu’il ne pourrait donc s’arrêter sans casse.
Il prit peur car seul un sapin bien costaud pourrait l’arrêter maintenant et ferma les yeux. Il tenta en vain de freiner avec les pieds mais la méthode était rigoureusement inefficace. Il pleurnicha tout en continuant à prendre de la vitesse et rouvrit les yeux. Jamais plus il ne reverrait sont tranquille troquet de Saint Saturnin, jamais plus il n’écouterait en ricanant la fanfare, plus jamais il balancerait des cailloux à Finaude. Françouais commença à voir sa vie défiler, de toute façon il ne pouvait plus ouvrir les yeux tellement le défilé des sapins lui foutait la trouille. Il se revit petit dans la ferme de es parents qui était nettement moins dégueulasse qu’actuellement. Sa mère le changeait et systématiquement il attendait qu’elle eut finit pour se vider les intestins et la vessie. Il se revit aussi en train de piller les bouteilles de son paternel dans le bar familial qui faisait la fierté de ses parents. Il se remémora sa première cuite lorsqu’il avait passé la soirée à ingérer des mélanges époustouflant et qu’il avait gerbé toute la nuit dans sa chambre. Ah la tronche de sa mère lorsque la pauvre femme vint le réveiller pour aller à l’école qui c’était cassé le col du fémur en dérapant dans cet antre de pizza. Son père avait ensuite fait un scandale à l’école car Françouais avait accusé la cantinière de mettre du bromure dans la bouffe et de former la future fierté de la nation à bouffer la pitance qui était servie. Il se souvint aussi des profs disparus à cause des tirs de barrage de son paternel, ses copains l’avaient ensuite félicité car les mathématiques et la grammaire française avaient disparu du programme pendant six mois.
Il se souvint du départ de son père en tôle, que tout avait basculé ensuite pour lui, le retour de sa mère, la pension puis la maison de correction. En effet en pension, il voulait se faire coûte que coûte dépuceler à huit ans et décida une nuit de faire le mur pour rendre visite aux fifilles. Son plan quasi parfait avait été établit durant plusieurs semaines et représentait un travail considérable. Même les professeurs crurent que le cancre avait changé de camp et se décidait enfin à travailler d’arrache pied pour en finir au plus tôt avec la pension de sorte à reprendre l’exploitation familiale. Mais l’animal était doté de plus d’un tour dans son sac et un soir de pleine lune passa à l’attaque. N'étant plus sous surveillance rapprochée, il sortit aisément du pensionnat, traversa la cour au nez et à la barbe des chiens de garde qu’il nourrissait depuis des mois, grimpa avec une facilité déconcertante le mur qui séparait la cour des garçons de celles des filles puis pénétra avec un double des clés dans le dortoir. Malheureusement pour lui, le plan était foireux au final car il n’avait pas connaissance de la disposition des lits et sauta dans le premier. La fifille lui paru bien grande avec des formes opulentes et des gros poils au niveau du bas ventre, mais il était imprégné de la culture du cul qui reste toujours un cul à bourrer. Il donna tout ce qu’il put jusqu’à la délivrance finale et lorsqu’il roula sur le côté pour s’endormir, la lumière s’alluma et il constata qu’il avait sauté dans le lit de la mère sup. Il en prit pour trois mois de colle le samedi et le dimanche toute la journée. La mère sup chercha à le revoir mais les curetons armés de gourdins impressionnant réussirent à la maintenir à l’écart. Bon sang mais quelle vie de con, il fallait qu’il arrête ce film immédiatement. Il décida d’ouvrir les yeux et s’aperçu qu’il n’y avait plus de sapins mais qu’il continuait à speeder comme un taré. Les deux nymphettes avaient disparues, il pouvait dire adieu à ses envies de viol au bord des pistes. La pente paraissait moins raide mais au moindre mouvement il risquait de s’en prendre pour un bon millier de tonneaux. Il pouvait apercevoir les chalets dans la vallée, ‘Tain encore quelques instants et il serait satellisé contre une pilasse ou un mur en béton.
Au bas des pistes un attroupement se faisait de plus en plus dense. Les gens admiratifs devant une telle maîtrise des techniques de la glisse observaient ce grand champion qui dévalait les pistes avec une telle maestria. Belle maman en entendant ces cris et comme fiston ronflait à poings fermés, regarda par la fenêtre et soupira.
- Ah si Françouais pouvait faire de tels exploits, on pourrait passer à la télé, le petit aurait à manger tous les jours sans que l’on ai à se priver de boisson.
Elle se retourna pour vérifier que le fiston dormait bien, le champs était libre, le petit ne serait pas choqué par ces images et elle passa sa main dans sa culotte pour se tripoter devant les exploit de ce fabuleux athlète venu de la cime de la montagne.
Françouais sur sa petite luge poussait des gros cris de douleur, car à chaque fois qu’elle retombait sur la neige il se prenait des gros chtards dans les roupignoles. Il entendit des applaudissements mais n’eut pas le temps de vérifier qu’ils provenaient de skieurs admiratifs amassés au bord de la piste.
- Enfoiré de putain de montagne de merde, comment je m’arrête avec ce merdier moi ?
Françouais se prit un caillou et sa trajectoire fut déviée, il souffla mais pas longtemps car devant ses yeux de merlan frit se dressait un tremplin. Le truc n’était pas monstrueux du genre sautoir des fous furieux des jeux olympiques, mais plutôt destiné à faire du ski acrobatique. Il serra les fesses et se cramponna avant le décollage qui ne tarda pas. Il fit une superbe envolée mais avec son corps en déséquilibre au décollage il partit en vrille. Les gens applaudissaient et sifflaient à tout rompre. Sur sa monture, il s’éleva à une cinquantaine de mètres du sol et ne se souvenait que d’une seule chose : s’accrocher à la luge. Il cessa de s’élever dans le ciel pour basculer dans la zone de réception des sauteurs. Sa luge ne s’immobilisa pas, il avait considérablement perdu de la vitesse mais pas assez pour pouvoir s’éjecter sans bobos.
– ‘Tain mais tu vas t’arrêter espèce de salope ?
Comme la méthode dure ne marchait pas il essaya la méthode douce :
- S’il te plaît petite luge chérie arrête-toi, je farderais tes patins toute la soirée.
Mais il continua sa descente en passant par la piste de slalom. Ce fut un rodéo sauvage qui passionna la foule. Belle maman avait le poing d’enfoncé sous sa culotte tellement le spectacle la passionnait. A chaque décollage en haut d’une bosse la foule entonnait des ‘Olé’. Françouais ne sentait carrément plus ses roustons et son ventre lui faisait mal. Lui qui était considéré comme un dur de la gerbe n’avait pu contenir son estomac devant la violence des secousses. Il se prenait des coups de menton dans la luge et des coups de genoux dans la neige qui à cette vitesse se faisait dure comme du béton. Cela allait mal finir mais la foule restait persuadé que le surhomme allait terminer sa course en apothéose. Ce fut malgré l’avis de Françouais le cas car il se prit une petite bosse de saut qui l’expédia sur le toit d’un grand chalet. Avec la vitesse il monta jusqu’au point le plus haut du toit pour se stabiliser en équilibre puis repartir doucement en arrière. Il retomba comme une grosse merde au pied du chalet mais la neige eut pour effet d’amortir le choc.
Tout le monde accouru pour acclamer le champion qui exténué ôta son bonnet puis ses lunettes. A ce moment belle maman qui se contorsionnait pour faire rentrer son avant bras dans la zone qu’elle titillait depuis quelques minutes déjà, le reconnu. Au risque de réveiller fiston elle applaudit en sautillant d’excitation comme une gamine.
Françouais complètement sonné roula à côté de son engin de la mort qui avait tout de même souffert de cette descente infernale.
Les gens le redressèrent de sorte à ce qu’il ressemble à quelque chose sur les photos. L’ensemble des skieurs de la station convergeait pour voir cet authentique champion de la glisse.
La nymphette a qui il avait arraché la tenue vint s’asseoir sur son visage et parut très décontractée.
- Alors mon gros vicieux, on veut déshabiller les fifilles sur les pistes, on a beau être un champion ce n’est pas raisonnable à ton âge, surtout que moi je ne pratique ce genre de sport qu'avec ma copine et personne d’autre.
– Mffffff mfffff mffff tenta de bredouiller Françouais qui avait des poils de chatte plein la bouche.
- Ah oui, j’oubliais, comme tu n’as pas perdu une miette de notre discussion dans le télé siège, celle qui met des serviettes, c’est moi, mais le l’ai perdue lorsque tu m’as arraché ma combinaison…

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