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Le garçon ultra spécialiste
des p'tits déjs, réveilla délicatement à
l’aube le couple infernal. Françouais qui à
cause de la froidure nocturne avait arraché les rideaux pour
se préserver de la chair de poule, s’emmêla les
pinceaux puis se fracassa la gueule sur le radiateur en fonte. Finalement
se fut belle maman qui ouvrit la porte en remettant sa culotte qui
lui était rentrée dans la raie.
– Bonjour les amoureux, voici le petit déjeuner, vous
devez avoir bien faim et vous avez de la chance le temps est superbe.
– Ta gueule enfoiré, je suis pas amoureux de la vieille.
– Le monsieur à raison, nous ne nous aimons pas, ce
n’est que physique entre nous et en plus c’est épisodique
mais la diffusion des épisodes est devenue ces derniers mois
rarissime.
– Vieille pute, ferme ta gueule.
– Bien je vous pose les plateaux sur la table et vous souhaites
une bonne journée.
– C’est ça casses-toi.
Belle maman et Françouais
s’installèrent, il y avait dans les plateaux exactement
ce qu’ils avaient demandé la veille. Du paté
de tête de porc, des pieds de porc, des tripes en gelée
et du boudin noir froid. Pour arroser tout ceci il y avait du blanc
pour belle maman et du cognac pour Françouais.
- ‘Tain ils m’ont mit qu’une bouteille de niac,
cela risque d’être insuffisant.
- Tais-toi et mange, tu ronchonnera plus tard.
Ils petit-déjeunaient en regardant les informations du matin
ou défilait une kyrielle de reportages sur des avalanches
et des accidents de montagne.
- Ca c’est au moins l’avantage de la montagne, vous
avez une actualité hyper intéressante et personnellement
cela me met en super forme dès le matin.
- Tu vois que tu y arrives, tu peux voir le bon côté
des choses lorsque tu fais des efforts, finis ton boudin noir, je
n’en prendrais pas.
- OK je te laisse ma part de pâté de tête.
Le petit déjeuner se passa fort agréablement. Par
contre les choses se gâtèrent lorsque belle maman prépara
avec amour les affaires du jourà Françouais.
– Nan je ne mettrais pas le pull jaune avec le pantalon de
cosmonaute rouge, en plus il ne me moule même pas la bite,
je ne vais impressionner personne.
– Enfile moi tout ceci, ou tu risque de faire comme hier lorsque
tu as failli claquer en te gelant les couilles sur le balcon.
– C’est nul ces fringues de débiles mentaux et
tout cela pour aller faire le couillon dans la neige.
– C’est cela ou je me refuserais à tes avances.
– Fais chier la vieille, c’est du chantage.
– Oui j’en conviens mais tu n’as pas le choix,
c’est cela ou tu auras des couilles taille pamplemousse d'ici
à la fin de la semaine.
Devant ces arguments
Françouais accepta de se déguiser en montagnard. En
sortant de la chambre son sang ne fit un tour lorsqu’il aperçu
le photographe de nouveau debout mais avec un énorme pansement,
qui le visait avec son appareil pour réaliser le poster du
mois.
Ils sortirent du
chalet et virent un attroupement autour d’un énorme
glaçon. Ils rejoignirent donc les curieux. A l’intérieur
du glaçon, un type hors d'âge mais de race humaine
et à moitié à poil demeirait figé. Son
faciès faisait peur aux plus jeunes, et son string attirait
les regards des petits vicelards.
- Mais c’est notre fiston, mon amour répond moi hurla
belle maman en cognant contre la paroi du glaçon géant.
– Tu rêves, c’est pas lui, comment aurait-il pu
nous suivre jusqu’à ici ?
- Délivrez mon enfant, il va prendre froid, je vous en conjure
hurlait belle maman en tournicotant sur elle même.
Françouais
qui avait dans sa poche quelques bons pour les conso gratos fila
à l’Anglaise au troquet avant de se faire foutre dehors
car la consommation d’alcool était prohibée
avant midi. Il revint donc illico en trépignant et jurant
comme un charretier.
Fiston fut libéré
par des gros lourdeaux qui tapaient avec des masses comme des sonneurs
dans le morceau de glace. En tant normal belle maman en aurait pincé
pour eux et les aurait tous invité à une tournante
dans la première cave venue mais elle était trop angoissé
pour sa progéniture. Une fois libéré, il le
transportèrent à l’intérieur du troquet
ou il fut réchauffé avec un chalumeau d’ordinaire
destiné à brûler les restes de plume des poulets.
- Gagueu ou suis-je ? demanda t-il dès que la flamme eut
achevé de lécher la glace de ses lèvres.
– Tu es dans mes bras mon crapaud baveux adoré, tu
ne crains plus rien, le gentil monsieur à fait fondre cette
méchante glace qui te retenait prisonnier.
– Tenez mettez-lui ceci dit un pompier en tendant à
belle maman un short de sport car avec le froid le string en peau
d’artichaut était tout fripé.
Belle maman habilla amoureusement son petit protégé.
– Malgré l’interdiction de boire autre chose
que de la flotte et des sodas avant midi, il faudrait peut être
lui donner un coup de cognac histoire de le requinquer souffla Françouais
aux oreilles du tôlier.
– Mais bien sûr, vous avez totalement raison sur ce
point, aujourd’hui il est interdit d’interdire, c’est
d’ailleurs moi qui offre la tournée générale,
cognac pour tout le monde.
- Hourra, vive lui, c’est notre ami !
Quelques heures
plus tard Françouais était au pied des pistes la luge
à la main. Il était bien chaud et se demandait par
quelle cime il allait commencer pour impressionner le plus de monde
possible. Il savait que belle maman resterait dans la chambre a
dorloter l’autre con, qu’ensuite il finirait par chier
au lit, bref un tas d’activités qui les occuperaient
tous les deux au moins jusqu’à l’apéro.
Il aperçu
deux minettes à ski attendant leur tour à un télé
siège, il séduirait les deux par son style de descente.
Il se précipita au pas de départ du télé
siège, balança une patate au contrôleur des
forfaits pour passer gratos et grimpa sur le premier siège
disponible. Dans le calme de la montagne interrompu par des claquements
ou grincements de câble, il pouvait suivre la discussion des
deux minettes. Leur discussion était acharnée, l’une
défendait la position des utilisatrices exclusives de tampons
et l’autre des utilisatrices exclusives de serviettes. Elle
se crêpèrent le chignon à un tel point que Françouais
ne pu résister à l’envie de sortir son chibre
et de se branler. Il faillit perdre à plusieurs reprises
la luge ainsi que ses gants mais les récupéra à
temps à chaque fois. Lui qui aimait tant jouer avec la purée
fut fort déçu car il avait essayé du haut de
son siège de dessiner dans la neige un nounours mais le ton
sur ton laissait son œuvre aussi discrète que possible.
Comme les minettes
haussèrent encore le ton, il les traita de jolis noms d’oiseaux
mais elles faisaient trop de bruit pour l’entendre ce qui
le décevait infiniment. A l’arrivée du télé
siège elles se donnaient des coups de bâtons après
s’être griffées et mordues. Le contrôleur
se poilait jusqu’à ce qu’il se prit une luge
en bois dans la gueule. Il tomba raide dans la neige.
– Pas touche aux bijoux, la chasse est gardée et j’étais
là bien avant toi mon petit gars, donc quand tu sortiras
de ta sieste improvisée, tu iras jouer avec les mômes
aux pieds des pistes à construire des bonshommes de neige.
A peine son compliment
terminé, Françouais qui lui n’était pas
à ski se trasha la troche dans la neige. Il se releva et
cracha à plusieurs reprises en jurant qu’il ne refouterait
plus jamais les pieds dans les cimes. Il observa la trajectoire
des minettes qui essayaient maintenant de se couper la route pour
déstabiliser l’adversaire afin qu’il aille avec
beaucoup plus de facilités embrasser les sapins.
Il devait se vider
l’esprit pour réfléchir à une tactique
aisée pour assommer les deux pour les violer en toute quiétude
ensuite. Il dégorgea le poireau et s’amusa follement
à faire de jolis dessins dans la neige, il n’eut pas
le temps de caguer pour y faire figurer une superbe signature mais
il prit la décision de repasser ultérieurement.
Françouais
qui était environ à 3500 mètres d’altitude
positionna sa luge perpendiculairement à la pente. Il fit
ses derniers préparatifs, prit une grande respiration, ajusta
encore et encore ses lunettes et se jeta dans la pente la tête
en avant. Les premiers mètres furent pitoyables car il avançait
à la vitesse d’un escargot au springt, il préférait
d’ailleurs cette allure car avec la consommation des boissons
alcoolisées sa tête tournait un petit peu trop fort.
Mais la pente se faisait de plus en plus forte et ses joues commencèrent
à se creuser avec le vent. Avec sa tenue mal adaptée
aux grands froids il se gelait les couilles mais poussait des cris
pour se donner du courage. Continuant toujours à prendre
de la vitesse, il faisait maintenant des bonds de plusieurs mètres
à chaque bosse minuscule. Il rattrapa les filles qui ralentirent
afin de laisser passer ce malade. Au passage il tenta de s’accrocher
à la tenue de l’une d’entre elle mais ne parvint
qu’à la déchirer, il se rendit soudain compte
qu’il ne savait pas tourner et qu’il ne pourrait donc
s’arrêter sans casse.
Il prit peur car
seul un sapin bien costaud pourrait l’arrêter maintenant
et ferma les yeux. Il tenta en vain de freiner avec les pieds mais
la méthode était rigoureusement inefficace. Il pleurnicha
tout en continuant à prendre de la vitesse et rouvrit les
yeux. Jamais plus il ne reverrait sont tranquille troquet de Saint
Saturnin, jamais plus il n’écouterait en ricanant la
fanfare, plus jamais il balancerait des cailloux à Finaude.
Françouais commença à voir sa vie défiler,
de toute façon il ne pouvait plus ouvrir les yeux tellement
le défilé des sapins lui foutait la trouille. Il se
revit petit dans la ferme de es parents qui était nettement
moins dégueulasse qu’actuellement. Sa mère le
changeait et systématiquement il attendait qu’elle
eut finit pour se vider les intestins et la vessie. Il se revit
aussi en train de piller les bouteilles de son paternel dans le
bar familial qui faisait la fierté de ses parents. Il se
remémora sa première cuite lorsqu’il avait passé
la soirée à ingérer des mélanges époustouflant
et qu’il avait gerbé toute la nuit dans sa chambre.
Ah la tronche de sa mère lorsque la pauvre femme vint le
réveiller pour aller à l’école qui c’était
cassé le col du fémur en dérapant dans cet
antre de pizza. Son père avait ensuite fait un scandale à
l’école car Françouais avait accusé la
cantinière de mettre du bromure dans la bouffe et de former
la future fierté de la nation à bouffer la pitance
qui était servie. Il se souvint aussi des profs disparus
à cause des tirs de barrage de son paternel, ses copains
l’avaient ensuite félicité car les mathématiques
et la grammaire française avaient disparu du programme pendant
six mois.
Il se souvint du départ de son père en tôle,
que tout avait basculé ensuite pour lui, le retour de sa
mère, la pension puis la maison de correction. En effet en
pension, il voulait se faire coûte que coûte dépuceler
à huit ans et décida une nuit de faire le mur pour
rendre visite aux fifilles. Son plan quasi parfait avait été
établit durant plusieurs semaines et représentait
un travail considérable. Même les professeurs crurent
que le cancre avait changé de camp et se décidait
enfin à travailler d’arrache pied pour en finir au
plus tôt avec la pension de sorte à reprendre l’exploitation
familiale. Mais l’animal était doté de plus
d’un tour dans son sac et un soir de pleine lune passa à
l’attaque. N'étant plus sous surveillance rapprochée,
il sortit aisément du pensionnat, traversa la cour au nez
et à la barbe des chiens de garde qu’il nourrissait
depuis des mois, grimpa avec une facilité déconcertante
le mur qui séparait la cour des garçons de celles
des filles puis pénétra avec un double des clés
dans le dortoir. Malheureusement pour lui, le plan était
foireux au final car il n’avait pas connaissance de la disposition
des lits et sauta dans le premier. La fifille lui paru bien grande
avec des formes opulentes et des gros poils au niveau du bas ventre,
mais il était imprégné de la culture du cul
qui reste toujours un cul à bourrer. Il donna tout ce qu’il
put jusqu’à la délivrance finale et lorsqu’il
roula sur le côté pour s’endormir, la lumière
s’alluma et il constata qu’il avait sauté dans
le lit de la mère sup. Il en prit pour trois mois de colle
le samedi et le dimanche toute la journée. La mère
sup chercha à le revoir mais les curetons armés de
gourdins impressionnant réussirent à la maintenir
à l’écart. Bon
sang mais quelle vie de con, il fallait qu’il arrête
ce film immédiatement. Il décida d’ouvrir les
yeux et s’aperçu qu’il n’y avait plus de
sapins mais qu’il continuait à speeder comme un taré.
Les deux nymphettes avaient disparues, il pouvait dire adieu à
ses envies de viol au bord des pistes. La pente paraissait moins
raide mais au moindre mouvement il risquait de s’en prendre
pour un bon millier de tonneaux. Il pouvait apercevoir les chalets
dans la vallée, ‘Tain encore quelques instants et il
serait satellisé contre une pilasse ou un mur en béton.
Au bas des pistes
un attroupement se faisait de plus en plus dense. Les gens admiratifs
devant une telle maîtrise des techniques de la glisse observaient
ce grand champion qui dévalait les pistes avec une telle
maestria. Belle maman en entendant ces cris et comme fiston ronflait
à poings fermés, regarda par la fenêtre et soupira.
- Ah si Françouais pouvait faire de tels exploits, on pourrait
passer à la télé, le petit aurait à
manger tous les jours sans que l’on ai à se priver
de boisson.
Elle se retourna
pour vérifier que le fiston dormait bien, le champs était
libre, le petit ne serait pas choqué par ces images et elle
passa sa main dans sa culotte pour se tripoter devant les exploit
de ce fabuleux athlète venu de la cime de la montagne.
Françouais
sur sa petite luge poussait des gros cris de douleur, car à
chaque fois qu’elle retombait sur la neige il se prenait des
gros chtards dans les roupignoles. Il entendit des applaudissements
mais n’eut pas le temps de vérifier qu’ils provenaient
de skieurs admiratifs amassés au bord de la piste.
- Enfoiré de putain de montagne de merde, comment je m’arrête
avec ce merdier moi ?
Françouais
se prit un caillou et sa trajectoire fut déviée, il
souffla mais pas longtemps car devant ses yeux de merlan frit se
dressait un tremplin. Le truc n’était pas monstrueux
du genre sautoir des fous furieux des jeux olympiques, mais plutôt
destiné à faire du ski acrobatique. Il serra les fesses
et se cramponna avant le décollage qui ne tarda pas. Il fit
une superbe envolée mais avec son corps en déséquilibre
au décollage il partit en vrille. Les gens applaudissaient
et sifflaient à tout rompre. Sur sa monture, il s’éleva
à une cinquantaine de mètres du sol et ne se souvenait
que d’une seule chose : s’accrocher à la luge.
Il cessa de s’élever dans le ciel pour basculer dans
la zone de réception des sauteurs. Sa luge ne s’immobilisa
pas, il avait considérablement perdu de la vitesse mais pas
assez pour pouvoir s’éjecter sans bobos.
– ‘Tain mais tu vas t’arrêter espèce
de salope ?
Comme la méthode dure ne marchait pas il essaya la méthode
douce :
- S’il te plaît petite luge chérie arrête-toi,
je farderais tes patins toute la soirée.
Mais il continua
sa descente en passant par la piste de slalom. Ce fut un rodéo
sauvage qui passionna la foule. Belle maman avait le poing d’enfoncé
sous sa culotte tellement le spectacle la passionnait. A chaque
décollage en haut d’une bosse la foule entonnait des
‘Olé’. Françouais ne sentait carrément
plus ses roustons et son ventre lui faisait mal. Lui qui était
considéré comme un dur de la gerbe n’avait pu
contenir son estomac devant la violence des secousses. Il se prenait
des coups de menton dans la luge et des coups de genoux dans la
neige qui à cette vitesse se faisait dure comme du béton.
Cela allait mal finir mais la foule restait persuadé que
le surhomme allait terminer sa course en apothéose. Ce fut
malgré l’avis de Françouais le cas car il se
prit une petite bosse de saut qui l’expédia sur le
toit d’un grand chalet. Avec la vitesse il monta jusqu’au
point le plus haut du toit pour se stabiliser en équilibre
puis repartir doucement en arrière. Il retomba comme une
grosse merde au pied du chalet mais la neige eut pour effet d’amortir
le choc.
Tout le monde accouru
pour acclamer le champion qui exténué ôta son
bonnet puis ses lunettes. A ce moment belle maman qui se contorsionnait
pour faire rentrer son avant bras dans la zone qu’elle titillait
depuis quelques minutes déjà, le reconnu. Au risque
de réveiller fiston elle applaudit en sautillant d’excitation
comme une gamine.
Françouais
complètement sonné roula à côté
de son engin de la mort qui avait tout de même souffert de
cette descente infernale.
Les gens le redressèrent
de sorte à ce qu’il ressemble à quelque chose
sur les photos. L’ensemble des skieurs de la station convergeait
pour voir cet authentique champion de la glisse.
La nymphette a qui
il avait arraché la tenue vint s’asseoir sur son visage
et parut très décontractée.
- Alors mon gros vicieux, on veut déshabiller les fifilles
sur les pistes, on a beau être un champion ce n’est
pas raisonnable à ton âge, surtout que moi je ne pratique
ce genre de sport qu'avec ma copine et personne d’autre.
– Mffffff mfffff mffff tenta de bredouiller Françouais
qui avait des poils de chatte plein la bouche.
- Ah oui, j’oubliais, comme tu n’as pas perdu une miette
de notre discussion dans le télé siège, celle
qui met des serviettes, c’est moi, mais le l’ai perdue
lorsque tu m’as arraché ma combinaison…
Chapitre
suivant
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