Les aventures de Françouais



Chapitre 12 - Allez hop, tout le monde à la montagne


 
 

Dès six heures du mat, un cars bleu marine avec du grillage aux fenêtres se gara sur la place de Saint Saturnin Les Bains. Belle maman qui attendait depuis un certain nombre d’heures fit tout de suite charger ses valises et s’installa au fond. Personne ne fit attention à fiston qui en string en peau d’artichaut de Bretagne, se cacha dans la soute à bagages.
Des brancardiers après avoir dérapé à plusieurs reprises dans des flaques, récupérèrent le corps de Françouais couvert de vomi dans le troquet. Avec quelques intrépides ils dormaient à même le sol encore un verre à la main et paraissaient fort mal. Ils sortirent Françouais et le baignèrent dans l’eau glacée de la fontaine. Cela apeura les poiscails mais n’eut même pas l’effet de le réveiller, au moins il ne chlinguerait pas durant le voyage. Par précaution ils lui appuyèrent sur le ventre et constatèrent que son estomac était vide ainsi il n’y aurait pas d’arrêt intempestif. Il le foutèrent à même le sol et le bus démarra en trombe en suivant les deux motards gyrophares et le klaxon à fond. Les deux gendarmes gardaient le cul en l’air comme s’il y avait une punaise sur leur siège. Fiston grelottait mais il était fort joasse de découvrir de nouvelles contrées ou peut être il rencontrerait l’amour autre que celui tarifé à cent euro la pipe. Les quelques vieux déjà debout furent fort intrigués par ce spectacle inhabituel et furent fort accommodés par les effusions de gaz oil.
Le car emprunta l’autoroute qui pour une fois ne connaissait ni embouteillages ni carambolages monstres. Fiston en profita pour ouvrir délicatement avec un ouvre boîte un petit trou dans la porte de la soute histoire de balancer quelques clous de tapissier de sorte à faire marrer les automobilistes qui s’y frotteraient.
Les deux gendarmes gardaient toujours le postérieur en l’air pour faciliter la pénétration mais à leur grand regret ils ne ressentaient aucune sensation extraordinaire. Seul le chauffeur du car qui se pignolait comme un malade éprouvait des sensations monstrueuses. Lorsqu’il envoya la purée il faillit se prendre quelques platanes mais heureusement pour lui, saint pochetron le protégeait ce matin là. Il se ressaisit rapidement car les consignes étaient extrêmement rigoureuses : il ne devait en aucun cas s’arrêter histoire d’éviter toute catastrophe entre ses passagers et les autochtones. Les motards aussi étaient concernés par cette consigne, tout ce petit monde devrait se faire ravitailler en chemin. Le premier ravitaillement eut lieu au petit jour. Un camion citerne se mit au niveau des motards et un brave type un tuyau dans une main et une manivelle dans l’autre pompait comme un fou pour mettre suffisamment de pression pour remplir rapidement les réservoirs. Il ne devait pas traîner car accroché de la sorte au camion, il risquait à tout moment la méga bûche. Lorsqu’il réussit à introduire son tuyau dans le premier réservoir de motard disponible, le chauffeur péta de nouveau les plombs et le bus fit une nouvelle embardée, ce spectacle était bien trop fort pour le chauffeur.
Belle maman très discrètement filait régulièrement à Françouais un ch’ti coup de gnole. L’idée étant de le laisser à un voltage raisonnable en alcool dans le sang pour éviter qu’à son réveil il ne soit pas trop agressif. Il serait même capable d’exiger de la part des autorités un changement d’accompagnatrice.
Le spectacle du ravitaillement fut aussi épique lorsque le gus du camion citerne mit du super 95 dans le moteur gaz oil du bus qui n’appréciait pas trop. Il du pratiquer un siphon et laissa couler le mélange directement sur le bitume.
Une fois le réservoir quasi purgé, il procéda au plein. Il éprouva quelques difficultés car belle maman qui avait déjà demandé deux cent fois au chauffeur de s’arrêter pour pisser, pissait maintenant par la fenêtre contre le grillage. Après de bien trop longues minutes le plein fut terminé et le camion s’éloigna. Le gus chargé du ravitaillement toujours accroché comme un pantin chercha dans ses poches un stylo pour signer sa lettre de démission.
Quelques minutes plus tard, un type tranquille au volant de sa quatre ailes balança le mégot de son clopo en chantonnant une chanson de Marcel Amont. Il vit instantanément un rideau de feu qui filait vers l’horizon en avant et en arrière du véhicule. Pas trop intrigué car il pensait à une nouvelle vision liée aux mélanges alcoolisés de l’avant veille, il mit son clignotant et se déporta sur la voie de gauche pour continuer son chemin.
Les motards ne pouvant non plus s’arrêter devaient pisser en route. Le chauffeur de bus les observa en train d’ouvrir leur braguettes, faire de la gym avec leurs guibolles et essayer de tendre le plus loin possible leur petit oiseau pour éviter de s’asperger. Il faillit de nouveau faire une embardée.
Le soleil était haut dans le ciel et se reflétait sur la neige. Belle maman qui voulait hâler son teint ne cessait de se passer sur le visage des couches de graisse à traire les vaches. Françouais ouvrit un œil, elle lui mit son pied sur les couilles en passant par la braguette qui était cassée et les lui caressa avec les orteils. Ah la bougresse elle savait y faire avec sagouins et l’abruti souriait à toutes dents qu’il n’avait certainement pas dû laver depuis des années.
Le bus avait du mal dans les routes de montagnes et c’était à plusieurs reprises embourbé, les gendarmes c’étaient chargé de le pousser à chaque fois. Les deux ne faisaient plus les kékés maintenant, ils étaient tels deux loques humaines sur leurs motos qui chassaient à chaque virages.
Françouais se réveilla doucement et ne fut pas victime d’une grosse gueule de bois car belle maman avait depuis quelques heures œuvré activement en ce sens. Il se releva en titubant et grâce à un virage en épingle, retomba sur un siège. Il ne savait pas du tout ou il était et surtout ce qu’il faisait seul avec belle maman dans le bus grillagé au beau milieu d’une route de montagne. Le bus chassa subitement sur la gauche, Françouais s’éclata la gueule sur la vitre. Il se préparait à pousser une gueulante lorsque le spectacle des keufs en train de glisser et se casser la margoulette sur des plaques de glace pour aller pousser le bus retint son attention. Les voyant pousser comme des damnés il ne put résister au plaisir d’entrouvrir la fenêtre pour gueuler derrière le grillage quelques insanités.
- Allez poussez bande d’enfoirés, sortez vous les doigts bande de couille de loup, je vais vous faire faire une marche commando pour vous remettre les idées avant d’aller percevoir des capotes à clous pour vous enculer.
Françouais se marrait tout seul, il était fort fier de ses petites injures qui lui rappelaient le temps ou il était bidasse dans une caserne sordide ou tous les troufions passaient leurs temps à attendre leur solde pour la dépenser au troquet. Effectivement elle aurait été belle cette armée en cas de guerre si toute cette chair à canon avec du picrate en intraveineuse avaient du ce faire trucider gratos sur un front quelconque.
- Poussez bande de fumiers ou j’appelle votre général, vous me connaissez mal, j’ai le bras très long.
– Oui je sais et cela te sert pour te gratter le cul dit à mi voix belle maman.
– Z’allez pousser bande de nazes ou je descend pour vous botter le train à coup de manivelle.
Les deux pauvres gars poussèrent tant bien que mal durant de trop longues minutes et ceci sous les injures pas fraîches de Françouais. Ils forcèrent tant que le bus écrasa une des motos ce qui fit que l’un des deux hommes s’écroula de chagrin et éclata en sanglot. Sa moto, celle qui dormait avec lui, celle à qui il devait tout, celle qu’il essuyait dès qu’une goutte d’eau l’effleurait, celle qu’il lubrifiait dès qu’une petite envie lui tenaillait le bas ventre.
Il sortit son arme de service se mit au garde à vous, observa une minute de silence et se suicida plutôt que d’affronter le déshonneur. Après une autre minute de silence, l’autre aligna le restant de la moto et le cadavre de son collègue en direction de l’étoile polaire, enfourcha sa moto mit les gaz et le rodéo continua. Le central enverrait dans la journée une brigade de nettoyage.
Françouais ne se sentit pas bien du tout, il devait être victime du mal des montagnes ou alors c’était toute cette glace à perte de vue sans une seule goûte d’alcool. Au bout de quelques minutes interminables, le car fit demi tour au beau milieu de chalets et le chauffeur serra le frein à main.
- Bonjour heureux vainqueurs de cette semaine enchantée piailla une mamy en donnant des coups de canne dans la porte du car pour que celle-ci s’ouvre plus rapidement.
– Bonjour la compagnie répondit belle maman d’un ton très hautain.
– Hic, salut les cons répondit Françouais.
– Allez ne faites pas les timides, descendez, venez donc poser pour la photo de bienvenue.
Tous les cloportes du village se tenaient en rang d’oignons devant la benne à ordure pour immortaliser l’événement. Belle maman et Françouais se déplacèrent lentement sur la glace pour les rejoindre, les pompes à clous leur seraient fournies ultérieurement. En prenant leurs places désignées, Françouais fit semblant de perdre l’équilibre et glisser pour en profiter pour peloter ses deux voisines. Ah elles avaient le nibard bien dur et Françouais le sentit illico et eut le gourdin. Au bout de trois quart d’heure la photo fut prise, en fait le photographe qui était assez maniaque avait prit huit cent photos au cas ou une seule serait loupée, la sécurité avait un prix.
Françouais et belle maman devraient ensuite accepter de se faire suivre 24 heures sur 24 par cet olibrius qui flasherait à tout va.
Une fanfare beaucoup plus rôdée que celle de Saint Saturnin Les Bains balança quelques notes de zique et se précipita ensuite au troquet pour arroser les derniers accords.
Personne n’avait compris pourquoi le maire de ce bled avaient absolument tenu à jumeler son bled avec Saint Saturnin quelques années auparavant. Il y avait visiblement un point commun entre les deux bleds : l’affluence des troquets.
Le motard rescapé alla au poste de police se faire faire quelques massages revigorant. Ces collègues furent horrifiés par ces conditions de travail et s’appliquèrent à lui passer de la pommade tout partout et l’astiquer aussi tout partout.
Françouais commençait déjà à se demander ce qu’il foutait ici et surtout comment il pourrait se débarrasser de l’autre asticot qui ne cessait de mitrailler.
Une ribambelle de polichinelles s’occupa des bagages de nos deux touristes. Ils laissèrent les portes de la soute ouvertes et l’on pouvait distinguer la silhouette d’un gros naze qui claquait des dents. Personne n’y fit attention car le maire invita tout le monde à un verre de bienvenue au troquet. Il fit un discours complètement insipide et oh comble de l’horreur pour Françouais et belle maman, comme il n’était pas encore midi il était rigoureusement interdit de servir de l’alcool. Françouais buvait son pastaga à zéro degré l’œil torve, il aurait aimé ne pas exister à ce moment là. Il balança discrétos deux ou trois coups de coudes dans le foie du photographe pour le décontenancer. Visiblement le gus ne broncha pas, certainement un habitué des manifs qui ne s’écroulait qu’après un acharnement CRSien.
Le douzième coup de midi sonna enfin et le maire ferma enfin sa grande gueule. Personne n’était capable de résumer ce qu’il s’était dit car il était un pro de la prêche dans le désert. Les gens picolèrent de 12h à 14h après ils repartirent chez eux pour manger un morceau. Françouais avait retrouvé son sourire depuis qu’il était repassé au dessus de deux grammes par litre et qu’il avait réussit avec un magnum de cognac à assommer le photographe. Par charité il prit une bonne centaine de photos des chiotes, histoire qu’il puisse bien documenter son reportage. Ensuite il avait traîné le corps du type jusqu’au chiotard pour lui claquer le baigneur sur la cuvette et prendre en photo son plus beau profil.
Il revint rapidement dans le bar car il avait repéré que belle maman qui avait une touche avec le tenancier de cet établissement décadent, commençait à lui faire du rentre dedans. Il voulait s’assurer qu’avant qu’il ne trouve un nouveau sexe à fourrer, que belle maman ne lui claque pas une nouvelle fois dans les pattes.
Le tenancier comprit rapidement qu’il n’avait pas intérêt à trop attaquer car le Françouais lui tordrait rapidement le cou et se contenta de leur servir tournée sur tournée de picrate étoilé.
- Ah tu te rends compte si le père Bazzzin ce vieillard acariâtre était là, qu’est-ce qu’il se fouterait dans le cornet dit Françouais en titubant histoire de briser le silence.
- C’est sûr, il donnerait des coups de canne sur le comptoir en traitant la plupart des consommateurs de viiicieux.
– Bon je vais vous préparer la spécialité de notre bled, je file au cuisine, si quelqu’un vient vous leur dites que l’établissement est fermé pour cause d’épidémie fort contagieuse.
– Bravo barman, c’est bien parlé ça, que vas tu donc nous préparer demanda Françouais qui avait un grand besoin d’éponger ce qu’il avait dans l’estomac.
– C’est une spécialité à base de porc, de toute façon la viande de porc cela n’est bon que quand c’est mort. On garde la tripaille du porc et on la fait revenir dans la graisse de porc puis on mélange le tout avec de la couenne de porc et le tout est délicieux .
Le barman tourna le dos et s’enferma dans sa cuisine, sa recette devait rester secrète. Françouais se dirigea vars la porte d’entrée du troquet pour retourner le panneau ouvert/fermé histoire d’être tranquille. Il s’arrêta net derrière belle maman qui sifflait tranquilou son godet de picrate et lui arracha la robe. Il éjecta son ben à une rapidité digne d’un super héros et tendit son chibre érectile vers le premier orifice présent. Il s’accrocha ses hanches et la monta sauvagement. Comme elle ne disait rien et se laissait faire il empoigna ses cheveux et lui cogna la tête contre le zinc.
- Molo avec le matos, ça coûte cher gueula le barman de sa cuisine.
Françouais lâcha prise et continua la chevauchée sauvage. De temps à autre il sortait son chibre pour l’empoigner et matraquer le cul de la vieille, celle-ci continuait de se laisser faire. Au bout de quelques trop courtes minutes il envoya une purée magistrale d’une puissance phénoménale. En retirant son chibre, il y eut un bruit de bouchon que l’on ôte d’un goulot.
- Et maintenant tu es fier de toi, tu viens de niquer une robe en soldes à 2 euros et en plus je n’ai quasiment rien sentie annonça d’une voix glaciale belle maman.
– Oh ne fais pas trop la maligne car tu risques d’avoir de gros problèmes avec moi. Je risque de te montrer de quel bois je me chauffe.
– C’est depuis que tu baises avec des animaux, cela t’a ramolli le chibre et tu ne t’en es même pas rendu compte. Tu deviens triste mon garçon.
Françouais pissa à la raie de la vieille ce qui eut pour effet de la faire marer. Penaud il ramassa son ben, il irait se laver la bite après la bouffe.
L’autre connard ressortit avec une marmite puante de porc, tout fier de lui. Il balança des assiettes sur le comptoir et les chargea à grand renfort de louche. Ce qui était dans les assiettes était indéfinissable et d'une odeur immonde. Voilà donc pourquoi les mouches avaient depuis belle lurette désertées le lieu.
Après la bouffe la sieste, un organisateur pointa son nez pour faire visiter aux deux gagnants leur nid d’amour. En arrivant dans la chambre Françouais gerba sur la moquette ce qui fit pisser dans sa culotte belle maman. Une fois remis de leurs émotions, ils s’installèrent.
- Ouaip, on va attendre que toute cette merde ait fondue pour sortir dit Françouais.
– Ils disent qu’il y en a pour des mois avant le dégel.
– Et merde, dire que l’on ne devait rester qu’une semaine, cela ne va pas le faire.
– Une semaine enfermé cela va nous reposer et peut être permettre de nous retrouver, tu vas pouvoir à la façon d’un athlète t’entraîner à me faire des sévices qui me feront enfin crier.
– Rien à fouttre, de m’entraîner, j’ai une pleine valoche de tixons de conso au bistrot à dépenser, ne compte pas une seconde que je décolle du zinc pour quoi que ce soit d’autre.
Belle maman changea de robe, ils vidèrent le bar de la chambre. Françouais passa une soufflante au réceptionniste pour qu’il vienne remplir le bar immédiatement sous peine de poursuites judiciaires.
- ‘Tain et en plus il fait un froid de canard dans ce bled, fait chier devoir rester une semaine ici grommela Françouais.
– demain tu auras qu’à aller faire un petit peu de luge et de ski, cela t’aérera les neurones.
– Sports de gonzesses, moi je n’aime que notre équipe de foot de Saint Saturnin, elle perd presque tout le temps mais c’est le seul sport que je comprenne et le seul que l’on peut suivre en se biturant la gueule comme un taré.
– Mais non, tu n’as pas l’esprit si optu, demain je te sortirais des vêtements et après ton cognac matinal tu iras faire un petit peu de glisse.
– M’en fous de la glisse, il n’y a que la baise et la picole qui m’intéresse.
– Ah si tu le prend comme cela, je vais sévir.
– Rien à fouttre de tes menaces je me casse illico à Saint Saturnin moi, dusse je y aller à pied.
Françouais ouvrit la fenêtre, mit un pied sur le balcon ou il y avait plus de cinquante centimètres de neige et avança tel un crapaud qui arque dans des orties sans se brûler les couilles. Il arriva enfin à la rambarde qu’il enjamba, il tremblait comme une feuille sous le vent. Jamais il ne tiendrait dans ce pays de con habillé de la sorte. Il mourrait de froid avant de sortir du bled et ne reverrait jamais son pucier si doux. Il se résigna donc et rentra dans l’appartement en ramenant trois tonnes de neige. Belle Maman en profita pour en mettre quelques cristaux dans son pastaga.
– Tu vois bien que tu es coincé ici, tu va donc devoir profiter de ton séjour sous peine de mourir d’ennui.
– Entrez gueula Françouais au type de l’hôtel qui venait réapprovisionner le bar.
– Bonsoir madame, monsieur bredouilla très intimidé le type, je viens pour réapprovisionner votre bar.
– Pose ton carton, sinon tu devras revenir dans dix minutes.
– Bien Monsieur, je le met sur quel compte ?
– Sur celui du maire, il peut prendre à sa charge ce supplément vu ce qu’il nous fait endurer dans son bled.
– D’accord, passez une bonne soirée.
– C’est ça casses-toi répondit Françouais en claquant la porte suite à un coup de pied.
– Et bien on va pouvoir tenir toute la soirée, est-ce qu’il y a du schnapp pour commencer ?
– ‘Tain tu ne penses qu’à picoler et jamais à baiser, mais pourquoi cela ne tourne pas rond chez toi ?
– Et bien oui je ne pense qu’à picoler et je peux t’affirmer que si demain tu ne veux pas faire de la luge, se sera ceinture et toute la semaine. Tu sais bien que je suis capable de m’abstenir de tes dégueulasseries.
- ‘Tain d’saloppe.
Il n’était que cinq heures de l’après midi et déjà la fatigue avait profondément entamé le moral des deux loustics. Ils avaient tellement picolé qu’ils s’endormirent sans aller manger un seul morceau. Les organisateurs du séjour hésitèrent à leur faire un petit coucou dans leur chambre puis se résignèrent lorsqu’au travers de la porte ils entendirent des ronflements sourds.

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