Les aventures de Françouais



Chapitre 11 - Malheureux en amour, heureux en jeu


 
 

Quelques jours plus tard, le gros porc considérablement amaigri quitta belle maman. Il avait en tête de retrouver son cheptel dans son cher hangar puant. Belle maman le traita de salaud et de gros porc, en se retournant il l’à regarda d’un air dédaigneux, rosit et largua une giclée d’une centaine de litres de lisier au beau milieu du salon. Il était fermement décidé à retrouver ses cochonnes qui ne le pompaient pas à longueur de journée même si leurs exigences en la matière de relations sexuelles étaient fort pressantes.
- Et le bébé, tu y as pensé au bébé espèce de salopard hurla belle maman à la fenêtre.
Le porc largua une autre salve de lisier et continua son chemin l’air las. Son chibre était rougit par la somme des efforts de ces derniers jours.
- Enfoiré, retourne chez tes putes gueula la vieille en claquant la fenêtre.
En se retournant, elle se trasha dans la flaque de lisier, cela commençait à devenir habituel dans le bled.
Françouais qui n’avait pas loupé une miette de la scène eut le gourdin et se pignola de bonheur. De plus le porc se fit trucider par une bande de chasseurs bourrés qui l’avaient confondu avec un sanglier albinos. Françouais triqua de nouveau car il pourrait maintenant aller quand bon lui semblerait se faire des truies à la porcherie.
Belle maman qui avait assistée à la fusillade hurla comme une possédée et galopa pour cracher à la gueule de deux connards qui essayant de viser la bête c’étaient flingués entre eux. Leurs potes loin déjà avaient prit la direction du troquet histoire d’arroser cette prise inattendue.
Françouais en profita pour pénétrer dans la maison, fermement décider à laisser dans un maximum d’endroits sa marque de fabrique. Il alla en premier lieu caguer dans le frigidaire et en profita pour s’enfiler la boutanche de vodka qui traînait. Il fichu un barouffe pas possible dans toute la casba, renversant la pendule, éventrant les coussins, vidant les placards. A l’étage il se contenta de gerber dans le tiroir à petites culottes devant lequel il c’était si souvent branlé à pleine paluche.
Belle maman avait déssapé les deux cadavres encore chaud et faisait son maximum pour faire grossir leurs sexes. Une fois un résultat presque probant obtenu, elle se saisit de son opinel pour les émasculer. Elle revient d’un pas décidé avec les deux objets de convoitise à la main. De retour dans sa maison, elle poussa un ouf de soulagement car elle retrouvait le bazar habituel. Finalement ce connard de prince charmant lui avait fait perdre des heures inutilement à faire du ménage.
Affairée dans sa cuisine, elle vida les deux pines, piqua avec des clous de girofle les deux paires de baboules. Ensuite elle se saisit du rouleau à pâtisserie pour y enfiler aux deux extrémités les deux peaux de bite. Avec un bon fil de cuisine et une bonne aiguille elle cousu les bites qui paraissaient maintenant monstrueuses, puis les baboules. Elle possèderait d’ici à quelques jours le meilleur godemichet du monde à double sens. Comme il devait auparavant sécher, elle le plaça donc au dessus de sa cheminée ainsi il prendrait un léger goût de fumé.
Françouais derrière la fenêtre fulminait de rage, ‘tain de saloperie de bonne femme qui ne gueulait même pas que quelqu’un ait violé son intimité pour y foutre le bordel durant son absence. Inimaginable, absolument inimaginable jamais il n’avait vu une telle souillon. Il repensa aux sentiments qu’il éprouvait pour elle : rien que de la haine. Mais en fait il en était éperdument amoureux car les aventures de ces derniers jours lui avaient retourné les tripes et la bite aussi. Il s’achèverait au troquet pour se remettre de ses émotions.
Il arriva sur la place du village et il y avait un monde fou. Des tonnes de journalistes se tenaient en rang d’oignon devant le troquet. Une banderole contenait le message : ‘Honneur au milliardième visiteur’, un autre : ‘Le troquet le plus rentable de France’ et enfin un dernier : ‘Ici pour un verre commandé une discussion vous est offerte’. Françouais grommelait, il ne supportait pas la foule surtout quand elle n’était pas Saint Saturnoise. Il donna quelques coups d’épaules dans les spectateurs qui regardaient comme des cons les journalistes qui les regardaient aussi comme des cons.
- ‘Tain on est même plus chez nous grogna Françouais en levant la patte pour grimper la première marche qui menait au troquet.
Les majorettes menées d’une main de fer par Finaude entamèrent un lancer de bâton groupé. La fanfare cracha quelques notes et un vieux s’écroula car il c’était pris l’intégralité des bâtons dans la tronche. Les petits jeunes de la croix se précipitèrent pour lui faire du bouche et des attouchements pour pondre un premier diagnostic. Cet incident n’entama pas la bonne humeur générale, tout le monde applaudissait en souriant niaisement. Fiston balança du haut d’un toit quelques kilos de poil à gratter qui voletèrent vers la populace joasse de l’événement qui se préparait. Un bon tiers des gus se barra en se gratouillant frénétiquement et certains se jetèrent dans la fontaine. L’eau calma les démangeaisons mais pas la fureur des bobonnes associées qui attendaient que leurs maris sortent pour leur asséner des coups de cabas sur la tronche car leurs costards datant en moyenne de la grande guerre mettraient plusieurs jours à sécher.
- Ben comme cela bobonne tu seras joasse car restant à moitié à poil dans la casba tu pourras pas dire que je ne m’occupe plus de toi.
– Sors de cette fontaine espèce de pervers, tu vas encore vouloir m’introduire des choses malsaines dans les endroits malsains, et regarde moi ton costard presque neuf, il est complètement salopé.
- Ah dire que je me disais vivement la retraite lorsque je travaillais et que maintenant j’en viens à regretter le temps ou je travaillais disait le bougre en essayant de lever la jambe sans se vautrer et en se prenant des coups de cabas dans le dos.
Les rougeauds sifflaient comme des malades dans leurs cuivres et même les oiseaux préféraient voleter ailleurs que de supporter un tel tintamarre. Le sol de la place vibrait sous le marquage du pas semi cadencé des majorettes. La toiture de la cabane à chiottes du père Bazzzin ce vieillard acariâtre menaça de s’effondrer mais Finaude la sauva en soufflant sauvagement dans un sifflet pour que les gaillardes s’arrêtent de piétiner le sol. Un ensemble de petits sifflements se firent entendre, il s’agissait des sonotones de membres de la foules qui n’avaient pas supporté la stridence du sifflet et qui rendaient l’âme à petit feu.
Françouais qui s’était arrêté avant la première marche pour admirer ce magnifique spectacle balança quelques glaviots que certains photographes immortalisèrent.
Une espèce d’abruti avec un micro qui larsenait un max, prononça des paroles complètement inaudibles. Il serra la pince à Françouais, lui attrapa le bras et le força à se retourner pour saluer la foule en levant le bras en guise de contentement. Françouais qui n’appréciait pas trop ce genre de familiarités lui balança un coup de pompe dans les couilles et l’autre se roula par terre de douleur. Les proche entourage qui se tenait le sexe en signe de solidarité observa le pauvre hère. Un gamin lui foutu un autre coup de pompe exactement au même endroit que le premier fit que le gus se recroquevilla. Puis chaque spectateur y alla de son petit coup de pied. Quelqu’un en profita pour choper le micro et commencer à prononcer un discours politique mais personne ne l’écoutait, tout le monde voulait taper sur le pauvre diable. Dégoûté, le type passa le micro à quelqu’un d’autre qui entonna une ch’tite chanson du terroir. Les gens amassés dans le troquet exigèrent une nouvelle tournée pour accompagner cette chanson à boire en consommant avec modération.
Françouais franchit le pallier du troquet et fut accueillit par le maire qui lui fit la bise. Françouais hésita un instant mais se dit que s’il foutait un coup de satons dans les roupignoles du maire, les ennuis recommenceraient. Il lui fit donc la bise et tenta même de l’embrasser sur la bouche en sortant une langue d’une bonne quinzaine de centimètres. Quelques membres de l’association des introductrices de bâton de verger s’évanouirent car il est vrai à leur décharge qu’elles sortaient d’une conférence sur les bienfaits du cunnilingus en zone rurale.
Le maire souriant façon vendeur de dentifrice posa devant les photographes à côté de Françouais. Les flashs crépitèrent et il y eut même quelques courts jus. Il ne comprenait pas du tout ce qui lui arrivait, lui qui n’avait qu’envie de boire tranquillou une bonne trentaine de chopines.
Les mecs lui posaient pleins de questions et il ne comprenait que la moitié des mots, en plus les mecs n’écoutaient même pas la réponse de l’intéressé :
- Qu’est-ce que cela vous fait d’être le milliardième consommateur de ce troquet ?
– Saviez-vous que ce troquet était le premier en France en terme de débit ?
– Invitez-vous souvent votre femme dans ce troquet ?
– Quelle est votre consommation non alcoolisée préférée ?
– Etes-vous pour les mariages homos entre présidents de la république ?
– Portez-vous des strings léopard ?
– Quelle est votre marque de bière préférée ?
– Votre femme est-elle clitoridienne ou vaginale ?
– Que pensez-vous des bienfaits de la décentralisation sur une commune comme Saint Saturnin Les Bains ?
- Est-ce que vous aidez votre femme dans les tâches ménagères ?
– Que pensez-vous de la zoophilie dans les élevages en batterie ?
– Que pensez-vous de cette expérience de greffe de cerveau de babouin sur un humain ?
– Est-ce que le beaujolais nouveau que vous consommez bien évidemment avec modération, vous fait-il fort mal au cul ?
– Avez-vous peur du méchant loup ?
– Que pensez-vous de la dératisation des voies sur berge à Paris ?
– Etes-vous pour ou contre le foot fucking ?
– Si votre grand-mère en avait deux, comment l’appelleriez-vous ?
– Combien de fois par semaine vous cuitez-vous la gueule ?
– Vous arrive t-il de temps à autre d’avoir un taux d’alcoolémie tendant vers le zéro ?
– Combien d’heures par jours passez-vous dans ce trou à rat ?
Finaude et ses laiderons recommencèrent leur marche sur place forcée. Le sol trembla de nouveau mais comme elles n’étaient pas en phase les bâtiments ne risquaient rien. La fanfare changea de rythme et ce fut pire qu’auparavant, jamais elle n’avait aussi mal joué, même Françouais pourtant complètement imperméable à la musique classique trouvait que la mélodie n’était pas gégène. Mais qu’importe Finaude et ses laiderons foulaient héroïquement le sol en larguant de temps à autre quelques caisses qui passaient complètement inaperçues dans le brouhaha.
Le commentateur malheureux de la première heure fut remplacé par un éminent commentateur Parisien d’une émission prime time. Il était en effet de passage dans les environs pour acheter une porcherie afin de pouvoir entre chaque émission inviter tout le gratin du show biz à venir partouser avec ces si gentils animaux.
– Et bien bonsoir Saint Saturnin, bonsoir à tous qui vous êtes donné la peine de vous déplacer pour ce grandiose événement. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il se passe des choses à la campagne maintenant, profitons-en pour remercier la décentralisation. Bonsoir Monsieur, comment vous appelez-vous ?
– M’appelle Françouais M’sieur.
– Françouais comment mon jeune ami, allez ne faites pas le timide, je vous ai vu fort à l’aise tout à l’heure alors que vous glaviotiez , allez relevez la tête que nos télé spectateurs puissent vous voir à la lumière des projecteurs.
Françouais trépignait puis fit bonne figure, mais il ne pigeait toujours pas ce qui lui arrivait. Lui qui avait toujours rêvé qu’on le reconnaisse à sa juste valeur, c’est à dire au centre du monde, le voilà comme par hasard au centre des projecteurs.
– Oui bonsoir à tous je m’appelle Françouais et je suis de Saint Saturnin.
Belle maman qui suivait en direct l’émission chercha son nouvel objet pour savourer avec plus de plaisir la vue de son gendre à la télé. Malheureusement l’objet n’était pas encore sec et elle risquait donc de l’abîmer. Elle farfouilla à droite et à gauche furtivement pour ne pas perdre une seconde de cette émission du tonnerre puis tomba sur un manche de pioche qui ferait tout à fait l’affaire. Elle s’installa dans son canapé complètement défoncé par son ex prince charmant avec une boîte de pop corn que les Américains lui avaient laissé pour la remercier des fellations pratiquées à toute heure du jour et de la nuit. Elle foutu le son à fond, le minuscule haut parleur crachait un son de l’horreur mais ainsi la scène qui se déroulait dans le petit écran paraissaient encore plus réaliste. Elle s’introduisit le manche et la bouche béate ne loupa pas une miette du spectacle.
– C’est bien mieux ainsi, je suis persuadé que nos téléspectateurs apprécieront.
Le bellâtre Parisoi n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un pochetron sortit sa tronche qui se terminait par une fraise violacée de la porte du troquet pour balancer une gerbe admirable variant du rose au violet. Le bellâtre fut fort vexé que la foule s’éclate de rire devant ce spectacle improvisé, il ferait passer le nettoyage de son futal que son producteur lui avait offert dans les frais généraux. Le pochetron une fois soulagé fit un coucou à la télé puis retourna pénard s’accouder au comptoir.
- Bon ça y est, c’est terminé, je peux enfin présenter ce reportage de manière professionnelle. Je vous rappelle vous les alcoolos du fond du troquet qu’il y a une porte qui donne sur les urinoirs au fond de cette maison de débauche, c’est là bas qu’il faut aller lorsque l’on ne se sent pas bien.
– Ouarf ouarf ouarf s’esclaffèrent les pochetrons.
– Salut les gars, j’arrive dès que l’autre limace en a finit avec moi, Rufus tu me sert un triple de ce que tu veux gueula Françouais.
– Allons, allons c’est presque finit Monsieur Françouais, merci de votre attention. S’il vous plaît un petit peu de silence sur la place, nos téléspectateurs ne vont pas comprendre pourquoi Monsieur Françouais est à la une aujourd’hui.
- Ben ouaip, qu’est-ce que vous me voulez au juste ?
– Mon cher ami sachez que vous êtes le milliardième client de ce café.
– De ce quoi ? demanda Françouais en se grattant le menton l’air plus abruti que d’ordinaire.
– Oui de ce café, de ce débit de boisson, de ce bar, de ce ….
– Ah ouaip ? Rufus tu vas pouvoir me payer une chopine alors.
– Attendez mon ami, ce n’est pas finit, comme vous êtes le milliardième consommateur et qu’en plus vous êtes un habitué puisque tout le monde dans les environs vous connaît, vous êtes notre heureux gagnant.
– Arg aie bredouillait en se tordant de douleur le speaker de la première heure dont personne ne faisait plus attention.
– Qu’est-ce que j’ai gagné, c’est gratuit, c’est sûr çà ?
– Mais bien sûr Monsieur Françouais, tout est gratuit pour vous aujourd’hui.
Le bellâtre fut de nouveau interrompu dans son discours car Françouais à la réception du ‘tout est gratuit aujourd’hui’ avait tenté de se précipiter à l’intérieur du troquet pour ne pas perdre une seconde car le chrono tournait jusqu’à minuit.
– Attendez Monsieur, je ne vous ai pas annoncé votre lot.
– Si c’est une belle mère, j’en veut pas j’en ai déjà une à la maison qui me fait suffisamment suer.
Belle maman à l’écoute fut fort émue de s’entendre ainsi citée en prime time, elle enfonça le manche de pioche d’une vingtaine de centimètres.
- Rassurez-vous Monsieur Françouais, c’est un cadeau qui va vous ravir. J’ai l’honneur de vous annoncer que vous avez gagné un séjour au grand air.
La foule applaudissait à tout rompre, c’était un Saint Saturnois qui pour une fois gagnait quelque chose, c’était quand même justice avec tous les impôts qu’ils payaient.
– C’est vrai j’ai gagné un séjour au bistrot ? demanda Françouais en se grattant les couilles.
– Non Monsieur Françouais, vous avez gagné avec la personne de votre choix un séjour à la montagne, à vous les cimes, à vous les neiges éternelles, à vous les gamelles à ski, à vous les descentes en traîneau du SAMU.
– Euh, il y a des troquets là bas ?
- Ne vous inquiétez pas, vous partez tout frais payé avec une personne de votre choix pour une durée d’une semaine. J’ai même la joie de vous annoncer que les établissements Legroin salaison, les seuls à savoir saler correctement le cochon vous offrent trente kilos de tickets de bar.
– Hourra gueula Françouais en sautant en l’air, sa s’arrose comme dirait mon pote : nom d’une bite. Pour une fois que j’ai une chance aux jeux.
– D’ailleurs si ce n’est pas indiscret Monsieur Françouais, avec qui décidez-vous de partir ?
– Oh ben cela donne à réflexion, une semaine c’est bien trop long. Je pense qu’un week end suffira amplement, juste le temps de siroter pour trente kilos de ticsons et pis d’aller aux putes.
– Ah par contre désolé Monsieur Françouais cette dernière prestation n’est pas prise en charge. Partez donc avec une personne avec qui vous avez envie de conclure, cela aidera certainement.
– Bah, dans un premier temps je dirais que je pars avec ma belle maman, notre relation est platonique pour l’heure mais effectivement avec l’effet de surprise cela devrait changer. Mais je me réserve le droit de changer d’avis.
La belle deuche toujours avec son manche de pioche en remit illico pour vingt centimètres supplémentaires, elle grimaça car c’était quand même duraille mais sa joie était si intense qu’il fallait le fêter dignement.
Le bellâtre voulut continuer son discours mais il y avait maintenant trop de boucan entre les chants et la fanfare, plus moyen d’en placer une. Il fut quand même content de sa prestation et fier d’avoir payé un gamin trois euros six sous pour qu’il mette l’autre pécore hors service en début d’émission.
- Mes chers amis télé spectateurs, je vous rend l’antenne et vous salue bien bas en attendant de vous retrouver tous fidèles à mon émission habituelle. Bonsoir.
Le bellâtre balança son micro dans la foule qui se précipita pour le choper, chacun avait en tête de chanter la chanson la plus crade de son répertoire. Il regagna sa limousine ou quelques esclaves enchaînés l’attendaient nus.
- Alors mes amours ai-je été bonne ?
– Oh oui maîtresse répondirent-ils tous en chœur.
La limousine démarra en trombe, le temps de trouver une porcherie pour la partouze était venu.
Belle maman qui avait retiré son manche de pioche avait du mal à se déplacer mais était fermement résolue à faire ses bagages pour ne pas passer à côté d’une telle occasion. Quand à Françouais il c’était dès que possible précipité dans le troquet pour se prendre une tera murge.

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