Les aventures de Françouais



Chapitre 10 - Panne du soir espoir


 
 

B
elle maman ne rentra pas trop tard de son shopping. Elle avait acheté du fil, des aiguilles pour repriser ses chaussettes car l’hiver prochain serait rude, elle l’avait lu dans la revue des prédictions du grand mage Saurien. Elle c’était bien gardé d’en parler à son voisinage comme cela quand la bise viendrait, elle serait la seule à avoir les petits petons au chaud et pourrait contribuer bénévolement au réchauffement des extrémités transies. Elle s’admira dans la glace car elle seule au monde pouvait échafauder de tels plans, elle coiffait Françouais au poteau sur ce coup. Elle en profita pour se saisir d’une brosse à cheveux pour se recoiffer. Elle ôta avec la délicatesse d’une strip teaseuse ses pinces à cheveux. Les longs cheveux blancs se déroulèrent en laissant voleter un joli nuage de pellicules. Les pellicules se posaient les unes après les autres sur les meubles environnant, façon flocon de neige. Après la séance de coiffure, elle se saisit d’un flacon de parfum qu’elle ouvrit pour parsemer quelques gouttes sur son corsage. Puis elle se prit une sérieuse rasade de ce parfum pour l’haleine.
Toujours devant sa glace elle souleva sa jupette pour admirer son minou. Elle se saisit d’une paire de ciseau non pas pour faire disparaître les poils blancs mais égaliser sa toison blanchissante. Durant de longues années elle n’ait cessé d’hésiter entre le 'V' et le ticket de métro, mais aujourd’hui elle laissait la nature s’exprimer, le modèle n’en était que plus artistique. Des poils volèrent çà et là sous le rythme des cliquetis de la paire de ciseaux.
Comme l’absorption de parfum avaient réveillée le goût de ses papilles pour l’alcool, elle se descendit une demie boutanche de bourbon. Elle se sentait maintenant terriblement en forme, quelle excellente journée. Elle s’installa dans son canapé pour dévorer son horoscope chinois, elle se rendit immédiatement au signe de la vieille chouette.
Vieille chouette
Aujourd’hui est un grand jour pour vous, vos proches vont le ressentir et vos rayons darderont. Vous allez rencontrer le grand amour, dès maintenant laissez tomber les aventures sans lendemains que vous vivez depuis des années, elle ne vous amèneront a rien. Votre prince charmant arrive, tendez l’oreille et écoutez le galop du cheval qui se rapproche. En ce moment tout tend à s’améliorer, Uranus vous a certes rendu la vie dure ces derniers temps mais grâce au rapprochement de Mars et de Saturne tout va changer. Sachez donc vous lever et tendre le poing pour affronter l’adversité. Si vous êtes un homme, vous devenez un battant et si vous êtes une femme, une battante.
Si vous êtes un homme, sachez que ce prince charmant ne fera pas la femme rêvée mais il apprécie par dessus tout les profils mal rasés.
Si vous êtes une femme, sachez que ce prince charmant aimera la sodomie et apprécie les minous taillés en ticket de métro.
Quoi qu’il en soit, ce prince charmant sera un grand poète. Des heures durant il vous contera des poèmes en jouant d’un instrument de musique. Si vous êtes du premier décan, il jouera de la cornemuse sinon de l’accordéon.
N’hésitez donc pas une seule seconde à donner un coup de pied magistral dans vos habitudes qui ne vous ont qu’encroûtés durant ces longues années.
Si vous ne vous vous sentez pas assez confiant, allez au bois vous faire exploser la charnière et pratiquez la branlette groupée.
Santé, allez vous faire inspecter par un toubib les astres indiquent que vous pouvez potentiellement souffrir d’une chaude pisse virulente et purulente. Reprenez votre régime car le prince charmant n’aime pas les surpoids de plus de 45 pour cent. Lavez-vous le derche à grande eau. Brossez-vous les dents avec du savon de Marseille et surtout séparez vous des poux et autres parasites qui abontent dans certaines parties de votre corps.
Vous êtes assurément le signe du jour et de l'année, sachez en profiter : saisissez cette chance unique qui ne se reproduira pas avant trois cent ans.

Belle maman toute abasourdi se foutu trois doigts puis quatre histoire de rêver encore plus fort. Le grand jour était venu ou l’étalon de ses rêves viendrait lui compter poèmes par dizaines saupoudrés de petites fleurettes, il jouerait de l’accordéon et puis alors qu’elle serait sous le charme, la sodomiserait à sec sans ménagements.
Sortie de sa tiédeur par une pétarade d’un tracteur boosté à l’alcool à 90, belle maman pensa à enlever ses boules de santé car le bruit la gênait lorsqu’elle faisait un petit sprint après un petit vieux récalcitrant à la tripoter.
Un petit ménage de printemps pour ne pas effrayer le prince charmant, s’imposait. Elle vida dans une bassine de cuivre plusieurs litres d’alcool de fruit. Elle fit réchauffer le tout, ajouta quelques herbes de Provence et se trempa les pieds. Elle en profita pour humer cette délicieuse odeur et de temps à autre se remplir un godet du précieux liquide. Le bain de pied devait durer plusieurs heures pour être efficace. Toutes ces peaux mortes seraient dissoutes, sans compter le délicieux goût de ses orteils qui ne manqueraient pas d’attirer le groin du prince charmant qui s’empresserait de la lécher entre les arpions en poussant des cris de jouissance. Belle maman ne cessait de penser aux sévices que lui ferait son prince. Elle dut se retenir à plusieurs fois de ne ma se tripoter ni s’introduire d’objets car l’heure arrivait et elle devait avoir tous ses sens de disponibles pour jouir de chaque seconde et de chaque endroits de son corps comme jamais elle ne l’avait fait.
Lorsque les pieds furent séchés et ridés comme ceux d’un bébé, belle maman remplit une bouteille du produit de la bassine. Elle s’introduisit le goulot de la boutanche dans le fion et se contorsionna pour que le liquide pénètre en elle afin de lui faire le meilleur des lavements qu’elle n’eut jamais eut. En effet la bite princière apprécierait ce fumet alcoolisé durant la sodomie. Une fois les lavements terminés, elle récupéra le précieux liquide qu’elle réserva dans un flacon pour les jours ou sa voisine viendrait manger des petits gâteaux et s’en jeter un p’tit coup dans le cornet à l’heure du thé. Effectivement aucune goûte de ce précieux liquide ne devait être perdue.
Belle maman se frictionna la poitrine avec de l’alcool à 90 dans laquelle elle avait fait mariner des années durant de la lavande. Elle dut y mettre la dose car les rides assoiffées de sa poitrine absorbaient le précieux liquide. Sa poitrine était rouge sang mais avec le temps reprendrait une couleur décente et surtout un fumet à scotcher n’importe quel prince en manque de princesse.
Elle se rasa les aisselles avec un coupe chou. Comme elle pissait le sang elle se désinfecta avec de la gnole hors d’âge de prune. Un truc que son arrière grand père faisait qui avait donné en 1850 la chiasse à tout le village pendant un mois. Déjà à l’époque il était dangereux de vivre à Saint Saturnin les Bains. Elle hésita longuement mais se rappela cette anecdote et elle savait que si elle s’en enfilait un coup elle ne serait pas 100% disponible pour l’homme de la providence.
Elle se fit les ongles avec un fer à souder. Cela donnait une intense odeur de corne cramée dans la chambre ainsi que de jolies sculptures sur ses ongles. Heureuse car elle ne c’était que très rarement autant occupée de son corps, elle poussa la chansonnette. Les vitres tremblaient et les animaux s’éloignaient mais cela ne l’empêchait pas de s’imaginer en starlette crachant dans un micro et ceci à moitié nue devant des milliards de téléspectateur la trique à la main ou le doigt astiquant.
Belle maman devait ensuite s’occuper du confort de la chambre. Elle nettoya en premier lieu le pot de chambre qui contenait de la merde depuis des années. Elle l’astiqua à un tel point que l’on ne voyait que lui dans la chambre, puis elle le parfuma avec une gnole exotique.
Elle jeta contre le mur quelques bassines de parfum maison issus de vieux jerricanes qu’elle gardait pour faire de la contrebande lors de la prochaine guerre. Jamais depuis qu’elle vivait sous son toit avec l’autre personnage saugrenu, il n’y avait eu tant d’attention à la décoration, de propreté et de joie de vivre.
Ensuite elle descendit à la cuisine pour préparer quelques assiettes de délices en tout genres. Elle tomba sur quelques paquets de gâteaux périmés depuis des décennies qui feraient tout à fait l’affaire. Elle ôta soigneusement les traces de moisissures ainsi que les déjections de cafards et de souris puis garnit plusieurs assiettes. Pour ajouter de la couleur elle ajouta quelques fleurs hallucinogènes et autres graines provenant des quatre coins de la planète.
Comme le prince charmant devait être performant, elle ne prépara pas trop de cocktails car se pochetron en puissance la délaisserait au profit des litrons. Il aurait droit à un bon vieux picrate étoilé, le même qu’on picolait le dimanche pour l’entretien de la cirrhose. Pis il aurait droit aussi à une gnole au gingembre histoire de lui donner bonne haleine et aussi du réconfort en cas de panne inopinée.
Belle maman était enfin prête, tout était parfait, il n’y avait aucune ombre au tableau, il serait comblé. Elle se cura les oreilles avec un cutter pour finir et se coucha avec un grand nombre de revues typiquement féminines.
Dans le sous-sol de la maison, il y régnait une activité intense que belle maman avec tous ces préparatifs avait ignoré. Travaillant comme un forcené depuis plusieurs heures sur le sujet, Françouais fut frappé par l’inspiration divine.
Vers trois heures du matin, Il hurla de bonheur, il avait enfin la gaule. Il se rua dans les escaliers pour se diriger vers la chambre et secoua comme un prunier belle maman qui dans les bras de Morphée rêvait de partouze avec des animaux. La vieille eut le réflexe de prendre son dentier mais ne le glissa pas dans sa bouche. Elle se le plaça discrétos dans le vagin et contempla l’autre abruti qui faisait son spectacle.
- Ca y est, j’ai retrouvé toute la vigueur de ma jeunesse, tremble la mollassonne tu vas te faire ramoner comme jamais tu ne l’a rêvé. Tu vas sentir mon pieu te déflorer et tu vas hurler de bonheur.
– Viens mon gros chou dit belle maman en soulevant les draps et écartant les guibolles.
L’autre affreux prit son élan du fond de la chambre le bitonio à l’air.
Il fit un plongeon digne de Tarzan, du même genre que lorsqu’il était pressé de retourner dans la rivière pour se faire sucer par les hippopotames. Françouais atterrit sur belle maman qui par le surpoids lâcha une grosse caisse et s’introduisit violemment. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant belle maman se marrer et une grosse douleur lui envahir son membre préféré. En effet, avec la vitesse, le râtelier de la vieille c’était refermé sur la bite de Françouais de manière aussi violente que l’introduction. Françouais sentit ses oreilles bourdonner, ses joues s’empourprer, ses yeux pleurer et se cheveux se dresser. Une douleur à se tordre dans tous les sens émanait de son sexe. Il se retira sauvagement et se roula par terre de douleur. N’y tenant plus, il sauta par la fenêtre pour en finir mais retomba sur ses jambes. Il galopa à poil vers la rivière se tremper le chibre plus du tout érectile dans la flotte gelée. Quelques vieilles insomniaques le virent passer le sexe à la main et s’introduirent leur canne pour mieux jouir de ce spectacle nocturne rarissime dans les rues Saint Saturnoises.
Belle maman referma la fenêtre, retira son râtelier et le remit dans la bouche. Bien réveillée maintenant elle finirait sa nuit à se tricoter des slips à deux trous pour l’hiver prochain en tendant l’oreille pour être prête au moindre bruit de galop.
Françouais les petons dans l’eau glacée de la rivière trempait son chibre racorni en levant la tête vers l’étoile du berger et en hurlant comme un loup. Le temps pour lui , c’était arrêté. Rien ne pouvait éloigner son esprit de la douleur qui lui sciait le bas ventre. Au bout de quelques longues minutes, il fut forcé de cesser de faire trempette tant les grelottements secouaient son corps. Il se releva en évitant de regarder son chibre qui avait fait sa fierté depuis des années. Devrait-il faire comme Super Plombus qui c’était fait greffer une prothèse ?
Il se rendit compte qu’il était complètement à poil et qu’il allait crever s’il restait dehors. Jamais il ne reviendrait sous le même toit que belle maman. A petit pas de vieillard, il se rapprocha vacillant de l’élevage de porc du maire. A l’intérieur, il trouverait mauvaises odeurs mais chaleur. Il se cassa le nez sur la porte ce qui le fit jurer en patois comme lorsqu’il était vraiment énervé. Finalement il trouva le pied de biche qu’Edmond utilisait pour menacer les putes qui ne voulaient pas et ceci même avec de l’argent combler ses fantasmes. La porte n’opposa pas de résistance. Françouais se précipita à l’intérieur et foutu les pieds dans une flaque de lisier. Il se vianda lamentablement et hurla à la mort. Les porcs endormis se réveillèrent en sursaut en hurlèrent à leurs tous. Dans la panique ils galopaient n’importe où. Françouais dans la bousculade fut piétiné et oh comble du bonheur avala une tasse de lisier.
Quelques minutes après il titubait maculé de lisier en pleurnichant. Les porcs commençaient à se calmer et à chier. La puanteur était infernale mais acceptable à cause de la chaleur qui régnait dans les lieux. Françouais exténué par tant d’aventures était recroquevillé au bord d’un tas de fumier. Sa tête faisait des saccades à la manière de quelqu’un qui s’endort et essaye de lutter pour rester éveillé.
Françouais maintenant niché dans du coton avait oublié la douleur, il dormait et rien ne pourrait en cette nuit tragique le réveiller. Personne ne viendrait le faire chier à une heure pareille, par contre se poserait ensuite le problème du retour à poil et maculé de merde.
Sur le visage de Françouais, se dessinait un sourire niais qui laissait apparaître ses dents cariées. Comment les vieilles du village de cons pouvaient-elles le trouver aussi sexy ?
Tout doucement il se réveilla, la douleur au niveau de son chibre avait disparue. Au contraire il était maintenant entraîné par une torpeur. Ce qui le fit sourciller furent les bruits de sussions. En ouvrant les yeux il constata que ses guibolles étaient écartées et qu’au beau milieu, une truie de trois cent kilos s’affairait à lui faire une pipe du feu de dieu. Il s’apprêta à la faire déguerpir mais avant d’agir se dit que la pipe était gratos et qu’il aurait bien tort de ne pas en profiter. Elle le suça de longues minutes durant en poussant des grognements qui surexcitaient Françouais. Lorsqu’il ouvrait les yeux, il contemplait son faciès porcin et ses poils durs autour du groins, cette salope bavait d’excitation. Françouais balança la purée sans ménagement sur le groin porcin, la truie parue quelque peu déçue. Elle siphonna le chibre jusqu’à épuisement de la semence, quelle coquine pensa Françouais. Elle se retourna avec grâce et légèreté en larguant quelques pets et s’allongea sur le flanc. Elle s’abandonnait à Françouais qui devant ce spectacle eut une turgescence à faite pâlir un acteur de film porno. Il se saisit de sa queue en tire bouchon et la ramona sauvagement par devant puis par derrière. Le propriétaire de l’élevage passa non loin de son hangar à vélo et tendit l’oreille par rapport aux grognements inhabituels qui émanaient des lieux. Comme c’était l’heure de son jaunâtre, il n’eut pas le courage de poser le pied à terre pour vérifier ce qui se passait à l’intérieur. Il mit le comportement étrange de ses bêtes sur le compte d’une nouvelle hormone grossissante qu’il leur injectait.
Seulement plusieurs heures après, Françouais sortit exténué du hangar. Il avait réussit à trouver des vêtements ainsi que des bottes pour regagner son domicile sans trop attirer l’attention. Fagoté de la sorte il avait vraiment l’air d’un local d’en bas.
Il se fit courser quand même par un mega gros porc jaloux qui n’avait absolument pas supporté qu’un inconnu touche à son cheptel. Comme il était presque six heures du mat, il était temps pour lui de rentrer malgré sa promesse de ne pas revenir. Pour une fois il s’était résolu à se laver car il chlinguait vraiment trop et risquait d’attirer des animaux en rut. Essoufflé d’avoir tant couru, il s’apprêta à ralentir le pas lorsqu’en se retournant il vit ce putain de gros porc encore à ses talons. Il passa à la vitesse supérieur car l’animal aux bourrelets de graisse et au chibre perforateur n’avait pas l’air de vouloir jouer.
La langue pendante, il arriva devant sa casba et décida d’en faire le tour histoire de donner le tournis au porc. En ce qui le concernait, le tournis, ça le connaissait avec les doses d’alcool qu’il s’enfilait.
Belle maman qui avait toujours la fenêtre ouverte et qui avait réussit à tricoter déjà trois slips à trous, entendit le souffle de son gendre et puis surtout la galopade qui s’en suivait. Elle balança ses ouvrages et se rua à la fenêtre pour admirer son prince qui venait comme promis dans l’horoscope, à sa rencontre.
- Mon prince, je suis là, c’est moi, là haut …. Lève la tête abruti.
Le porc n’avait pas encore compris que la déesse s’adressait à lui et poursuivait son objectif : anéantissement total de Françouais.
– Ouh ouh, petit prince rose, je suis là haut renchérit belle maman.
Elle décida de descendre pour voler à sa rencontre avant qu’une autre mégère ne s’en empare. Une occasion comme celle-ci et surtout dans ce bled de cons, ne se présentait qu’au mieux tous les quarante mille ans.
Françouais, la langue pendante avaient les fringues qui fumaient tant il transpirait. Mais cette fatigue apparente ne l’empêcha pas de disparaître au moment de l’apparition devant le groin de l’animal, de belle maman.
L’animal resta cloué sur place lorsque belle maman au bord de l’hystérie le chargea.
- Il est à moi, je l’ai vue la première, laissez le moi et puis c’était écrit dans mon horoscope.
Elle passa tendrement ses bras autour de son garrot et l’embrassa sur le groin. Le gros porc triqua illico à un tel point que son chibre traînait sur le sol. Belle maman eut un mal de chien à l’entraîner et surtout à lui faire monter les quelques marches du perron.
Françouais impuissant assista au spectacle derrière les carreaux. Belle maman poussait hurlements sur le canapé alors qu’elle se faisait faire du nose fucking par le gros porc.

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