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Fiston, tremblotait terré dans
sa poubelle. L’idée de servir le temps d’un repas
de nourriture sexuelle le terrorisait. Il était resté
depuis de longues minutes cassé en deux dans son bac en plastique
pour échapper à l’autre fou furieux. Des crampes
commençaient à avoir raison de sa position. Ainsi
il pria saint string que le lascar était repartit à
son ouvrage ou avait trouvé trou à sa taille.
Il sortit de la
poubelle son fessier et ne sentant rien venir, en conclut qu’il
ne risquait plus rien. Le couloir était désert, il
pouvait donc repartir à la recherche du gros popotame en
pantis. Le lascar avaient du s’arrêter à la boulangerie
du coin et se gaver de religieuses pour ensuite reprendre son taf.
- Ouh ouh gros popo ou te caches tu ?
- Jeune homme, s’il vous plaît jeune homme !
- moi pas disponible pour sévices répondit fiston.
- Qui vous parles de sévices, non je cherche en fait la personne
qui vient de passer une annonce sur la disparition d'un hippopotame
en pantis.
- Ah, au bout du couloir pis après je sais plus parce que
je confond encore ma droite de ma gauche répondit l’autre
abruti finit.
- Merci, tenez prenez ma carte de visite et lorsque vous vous serez
lavé n’hésitez pas à m’appeler
pour passer me voir à mon domicile. Oh et puis je vous prend
votre pot de peinture comme cela vous serez obligé de me
rendre visite.
Fiston prit la carte
et la mangea. Il ne comprenait pas pourquoi le gus qu’il venait
de croiser promenait un zèbre en pantis en laisse. Il continua
son chemin en évitant de se prendre la peine de réfléchir
à ce qu’il venait de voir.
- Ouh ouh gros popo ou te caches-tu ?
- Jeune homme, s’il vous plaît jeune homme !
- Moi déjà dit, pas disponible pour sévices.
- Mais enfin personnes ne vous parle de sévices, je me suis
égaré dans le dédale de couloirs et je recherche
le bureau de la personne à la vois railleuse qui a passé
une annonce à la radio il y a quelques minutes.
Fiston prit la peine
d’observer son interlocuteur et la créature qui l’accompagnait.
Des cheveux gras et pelliculeux lui glissait malicieusement sur
ses bajoues, elle semblait sourire mais à cause des bourrelets
de graisse sur le visage, il était fort difficile de le confirmer.
Cette créature avait dû servir de femme au bouseux
dans des temps reculés. Il en profita pour lui ôter
sa muselière.
- Voilà Fécule, nous sommes presque arrivés.
Grâce à toi ma chérie, nous allons toucher la
récompense.
- Prouettttttt répondit la grosse en se dandinant et tirant
sur sa laisse.
- Ne t’agites pas, tu va craquer ton pantis rose et adieu
la récompense ordonna le rustaud.
Ses seins monstrueux ainsi que son bide difforme pendaient jusqu’à
ses genoux. Elle avait dû être belle entre les deux
guerres mais ne servait visiblement plus que pour faire la cuisine,
le ménage et les soirs de murge, le vide couille. Du haut
de son mètre soixante, ce petit bolide de deux cent kilos
était taillé pour gagner tous les concours agricoles
de la région. Le rustaud en était si fier qu’il
avait troqué ses boucles d’oreilles contre des étiquettes
en plastique certifiant la provenance et la nourriture.
Elle écarta
les pattes pour pisser et explosa le pantis rose. Fiston en profita
pour se laver les mains, il n’en revenait pas de rencontrer
un monstre plus monstrueux que Finaude. Son kiki se durcissait au
fil de l’eau, mais il savait qu’il ne pourrait se pignoler
car le rustaud sortirait son pétard et le trufferait de chevrotine.
Il essaya de forcer son imagination comme AlainD mais cela ne marcha
pas du tout et il ne réussit pas à envoyer illico
la purée dans son calebard. Il prit la première grande
décision de sa vie : il se pignolerait un autre jour.
Il fit le tour de
l’animal qui se faisait engueuler par le rustaud. Il s’arrêta
au niveau de sa raie qu’il flaira avec volupté. Ensuite
il lui écarta les deux pans de graisse qui lui servait de
fessier et admira le magnifique paysage.
- Ah ça c’est de la gironde et de la fraîche
vanta le paysan.
- Ou là là là, quel matelas confortable répondit
fiston.
- Tu verras quand tu auras mon âge, il faut savoir les dresser
mais c’est bien pratique pour le quotidien. J’ai du
lui casser quelques dents avec un tabouret parce qu’elle essayait
de me mordre la queue qu début, mais maintenant tout va bien,
hein la Fécule !
Le paysan tapotait les seins et les fesses de son épouse
avec sa canne en guise de félicitation. La Fécule
comprit immédiatement le compliment car sa gueule se fendit
en deux pour laisser apparaître un sourire angélique
apocalyptique. Les dents qui lui restaient représentaient
ce qu’il pouvait y avoir de pire sur terre.
Fiston frissonna
d’effroi à ce spectacle. Finalement il n’avait
plus envie, même avec une capote parfumée à
la mayonnaise spéciale gros thons. Il repartit à la
recherche du gros hipopo.
Il arriva dans des
bureaux ou les poubelles étaient pleines de préservatifs
usagés. Comme il n’y avait personne, fiston se déversa
sur la tête le contenu de plusieurs poubelles. Nageant dans
le bonheur, il ouvrait la bouche sous cette douche divine. Machouillant
à gauche et à droite les préservatifs, comme
à la piscine, il recrachait de temps à autre le trop
plein. Une fois les poubelles vidées, il plongea dans le
tas de capotes usagées. Pratiquant toutes les nages, il flottait
dans le bonheur et fit plusieurs allers retours.
Un poste radio dans
un coin crachait des bruits marins et porcins. Belle maman devait
toujours être en direct avec sa nouvelle façon de faire
de la radio.
Fiston fut alerté
par un bruit non habituel provenant d’un bureau du fond. On
avait l’impression qu’il s’agissait de deux sangliers
en train de copuler. Il se rapprocha tout doucement pour mater ce
spectacle gratos. Il vit un type monstrueux qui s’enfilait
une capote devant une partenaire encore plus monstrueuse. Il était
strictement impossible de dire lequel des deux avait le plus de
poils aux pattes. Le type, à poil qui avait uniquement gardé
ses chaussettes et ses portes chaussettes exibait un chibre violassé
plutôt fatigué. Sa partenaire, bien rembourrée,
attendait patiemment les jambes écartées que le type
soit prêt. Allongée sur un bureau, elle s’accrochait
au radiateur pour éviter de se tripoter devant son partenaire.
Il se dirigea vers
elle, se flagella le chibre et la pénétra sans aucun
ménagement.
- En route cocotte gueula t-il avant de donner le premier coup de
reins.
- Fais moi mal mon gros cloporte répondit elle.
Fiston émerveillé par ce spectacle en oublia de chercher
le popotame. Les yeux éberlués il admirait le magnifique
spectacle d’où émanait des cris et des bruits
de gélatine secouée.
La grosse avait
du au préalable s’introduire des choses dans le minou
car à chaque aller retour, des choses tombaient sur le sol
ce qui semblait contenter son partenaire.
Quelques minutes
plus tard, lorsque le rapport fut terminé, l’autre
balança sa capote usagée dans une autre poubelle.
La femme lâcha le radiateur, se releva tant bien que mal puis
se retourna et semblait admirer quelque chose. Le type se rapprocha
de la femme et semblait aussi contempler quelque chose. Quelques
minutes après, fiston qui n’y comprenait toujours rien
jusqu’au moment ou ils se saisirent de la chose qu’ils
contemplait et la mirent contre le mur.
Il s’agissait
tout simplement d’une toile et fiston venait sans le savoir
de percer le secret de fabrication de l’artiste. Elle s’introduisait
en effet de la peinture et des fruits et légumes dans le
minou et se faisait tout simplement troncher ensuite pour obtenir
des coloris si particuliers.
Fiston assista à
la création de trois autres œuvres avant de tourner
les talons. Et continuer sa recherche.
En sortant des bureaux,
il tomba sur un gus qui aidait son porc à chier en lui appuyant
sur le ventre comme un malade. L’animal poussait tellement
que sa langue passait et sa queue en tire bouchon vibrait. Quelques
litres de lisier plus loin, le type lui enfila un pantis puis lui
mit des moufles sur les oreilles.
Fiston ne comprit
pas que l’autre fumier était en train de grimer son
cochon en hippopotame pour encaisser la récompense .
Pendant ce temps,
Françouais continuait son émission et polluait la
fréquence avec son annonce sur la bête à retrouver.
Il avait changé de micro : trop gluant et de plus belle maman
ne voulait pas le rendre.
- Radio chibre mou, c’est l’émission la bouffée
d’air qui continue claironna Françouais en s’allumant
six clopes. Nous sommes toujours en direct et personne ne nous a
encore ramené l’animal en pantis disparut.
Dans les couloirs
traînaient des tonnes de bestioles en laisse et en pantis
rose mais aucun ne correspondait. Igor faisait un tabac avec son
dinosaure d’élevage sauf que la bestiole avait déjà
avalé deux vaches en pantis.
- Le petit Saturnin vient de se faire arracher la main par le dinosaure
d’élevage, ses parents sont priés de venir le
récupérer à l’accueil en toute urgence
car il se vide de son sang sur la moquette annonça madame
Laclédestoilettes au micro.
A cette annonce
Françouais embraya illico :
- ‘Tain d’enfoiré de sales bêtes non muselées,
écoutez-moi les chasseurs, venez avec vos flingues me nettoyer
cette entrée de radio, ça pue le bouc et le dinosaure
d’élevage ici. Venez bordel, il y aura de la viande
froide pour tout le monde.
A ces mots, des
hordes de péquenauds enfilèrent leurs bottes, décrochèrent
leurs tromblons et rappliquèrent. Un vent de haine soufflait
de nouveau sur Saint Saturnin les Bains. La moindre bestiole qui
passait une corne ou une patte était immédiatement
flinguée sans sommation.
Comme à chaque
fois, quelques chasseurs encore a jeun furent touchés. Ceci
énerva le président de l’amicale des chasseurs
alcooliques qui insistait pourtant à chaque comité
sur le fait qu’il fallait chasser bourré sous peine
d’encourir des accidents. Pour se défouler il tira
sur une dizaine de gosses de chasseur.
Le dinosaure d’élevage,
animal exceptionnel en puissance avait senti le danger venir. Les
chasseurs n’étaient pas encore à 100 mètres
de la radio, qu’ils tiraient déjà sur les vieilles
de l’amicale des introductrices de bâtons de verger
et la bestiole se tira par le conduit d’un chiotard.
Au ressortir d’une
cuvette trois étages au dessous, il se fourra la tête
dans une chatte de pisseuse qui fut prit de panique. La pétasse
hurla et se débattit dans tous les sens pour finir accrochée
au lustre, en porte jarretelle décroché et toute tremblotante.
La bestiole qui avait eu au moins aussi peur que la pisseuse, plongea
illico et disparut.
Après de
nombreux passages dans les diverses fosses septiques du bâtiment,
elle réussit à trouver les égouts, histoire
de se faire oublier pendant quelques heures des fous furieux de
la surface.
Au rez-de-chaussée,
c’était le carnage, les chasseurs avaient confondu
fécule du dinosaure et tiraient à bout portant. L’énormitude
se roulait par terre en grimaçant de douleur, ce qui faisait
apparaître encore plus ses chicos pourris qui dégageaient
une odeur putride. Le propriétaire bien qu’attristé
par la disparition de sa grosse, se réjouit très rapidement
et partit fêter avec ses collègues chasseurs encore
valides, le trophée au troquet.
Les secours ramassaient les cadavres de manière méthodique
jusqu’au moment ou les chasseurs virent leur payer une lampée
d’un nectar dégueulasse à haut voltage. Un infirmier
non habitué à l’alcool, après un godet
cul sec se foutu à poil et alla coller ses testicules au
giro-phare en fonctionnement.
Les infirmiers chargés
d’évacuer le corps de fécule étaient
tellement beurrés qu’ils n’arrivaient pas à
six à soulever son corps graisseux. Il fut donc décidé
en accord avec son propriétaire, de découper l’énormitude
car on ne pouvait même pas la faire rentrer dans un camion.
Une jambe et un
bras furent perdu dans la bagarre, mais le propriétaire ne
s’inquiéta toujours pas car il reviendrait d’ici
à quelques jours récupérer les morceaux dans
quelques jours. En effet, on pourrait alors les repérer facilement
à l’odeur.
Le propriétaire
qui avait vite levé son deuil, viola quelques représentantes
de l’amicale des introductrices de bâtons de verger
qui furent ravi en attendant mieux. Louisette Satremble aurait voulu
faire partie des bienheureuses mais le proprio sombra dans un coma
éthylique avant de pouvoir lui faire son affaire.
Dans la mêlée,
le sein gauche bascula dans une bouche d’égouts ce
qui ravit notre dinosaure d’élevage qui commençait
pour son quatre heure à avoir un petit creux. Les chasseurs
complètements bourrés repartirent chez eux pour rechercher
des munitions car l’ennemi rôdait encore. Ceux qui réussirent
à regagner leur domicile furent gentillettement accueillis
par leurs bobonnes armées d’un rouleau à pâtisserie
pour les gourmandes et d’une trique en fer pour les clitoridiennes.
Les véhicules
de secours tentèrent de regagner aussi leur base non sans
mal. Quelques personnes furent écrasées. L’infirmier
scotché à son girophare, s’explosa volontairement
les noix avec un casse noisettes en poussant des hurlements de coyote.
Une ambulance s’emplafonna dans un platane. Le conducteur
complètement ivre sortit en titubant, mort de rire le volant
à la main.
L’infirmier
fut emmené le bas ventre en sang au troquet pour s’en
reprendre une petite derrière les oreilles. Il expliqua son
acte dément quelques heures plus tard en indiquant qu’il
n’y avait pas assez de travestis à Saint Saturnin les
Bains et qu’il serait le premier d’une longue lignée.
Fiston continuait
ses investigations silencieusement. Il avait vu des centaines de
bestioles passer avec leur maître ou maîtresse, mais
aucune ne correspondait au popotame disparut.
Il fut très étonné de tomber sur un mec qui
le calebute aux cheville fourrait avec volupté une serrure
grand format. Régulièrement il retirait son chibre
pour placer des boulettes d’un produit quelconque dans la
serrure. Le petit jeu dura paisiblement quelques minutes. A un moment
il blêmit regarda autour de lui, essaya en vain de s’éloigner
de la porte et poussa un hurlement. De part les bruits qui émanaient
de la serrure, il semblait que quelqu’un de l’autre
côté essayait d’ouvrir. La clé se déplaçait
lentement mais sûrement et l’autre gueulait comme un
putois. La personne de l’autre côté rencontrait
visiblement des problèmes et devait commencer à s’impatienter.
Les bruits de clé se faisaient de plus en plus menaçant,
on entendait des petits coups sacadés.
- Doucement vous allez niquer mon piercing.
Rien à faire les bruits métalliques amplifiaient.
- A l’aide, venez m’aider.
Il hurla , on entendit un bruit bizarre et la porte s’entrouvit.
- Dire que je m’étais fait refaire le gland pour postuler
dans des clubs X sanglota la loque humaine.
- Ah c’est vous qui gueuliez comme un veau de l’autre
côté de la porte demanda un petit vieux tout riquiqui
une bougie à la main.
Le vieux enleva la clé, ce qui fit gueuler de plus belle
l’autre qui une fois libéré ne demanda pas son
reste.
Le vieux essuya
en pestant la clé sur son sur vêtement bleu électrique
provenant d’un stock militaire. Un morceau de gland accroché
semblait défier avec impertinence la patience du vieux qui
s’aida de ses dents pour enlever les lambeaux de chair.
De colère,
il claqua la grande porte en bois et en oublia de faire un tour
de clé. C’était l’heure de son alcool
de bois favorite au troquet et là il avait déjà
perdu suffisamment de temps.
Fiston laissa le
vieux s’éloigner et aussi quelques animaux en pantis
passer, puis se dirigea vers la porte.
Il s’agissait
probablement d’une entrée de cave. Peu de gens ne semblaient
connaître son existence. Fiston doué comme un cador
referma la porte derrière lui, se coinça les doigts
et roula boula dans les escaliers. Quelques instants après
il se réveillait quelques mètres plus bas, encore
plus abruti qu’ordinairement. Il ne c’était pas
trop fait mal mais avait encore éclaté son string
en plastique qui était inutilisable. Par les temps qui courait
il était fort dangereux de se balader le cul à l’air,
il fallait donc réagir. Il ne se démonta pas car il
vit un pantis rose accroché à un porte manteau, le
chopa, le renifla et l’enfila. Le pantis avait d’admirables
auréoles dignes des plus chaudes femelles de la planète.
La substance excita fiston qui s’arracha quelques poils de
cul pour ne pas triquer.
Un verre remplis
d’un liquide nauséabond traînait à portée
de main. Fiston qui n’avait pas le droit de boire de l’alcool
saisit l’occasion pour se torcher et s’enfila cul sec
un mélange de pastaga et de diesel. La gorge le brûlait
et sa tête tournait tant le mélange était explosif.
Quand il retrouva un usage presque normal de la vue, il s’occupa
de faire un inventaire sur ce qui ce tramait dans ce sous-sol hostile.
Il ne pigeait rien, il n’y avait que des instruments inconnus
pour lui. Dans un coin traînait un hippopotame fumant une
clope et se trémoussant avec une grosse carotte dans le cul.
Fiston poussa un cri de joie pensant qu’il avait retrouvé
la bestiole mais déchanta rapidement. Il constata que la
bête n’était pas vêtue d’un pantis
rose, quel dommage !
Fiston sortie de
cette cave lugubre en traînant des pieds, jamais il ne mettrait
la main sur cet animal de malheur. Il s’arrêta devant
une poubelle de machine à café et farfouilla dedans,
il n’y trouvait rien à manger. Il la retourna et fut
agréablement surpris de voir tomber pleins de petits mégots
imbibés de café, thé et pisse de rat. Il s’assit
à même le sol et se régala, il fermait les yeux
d’extase entre chaque bouchée de mégots. Il
finit son repas improvisé par trois ou quatre trognons de
pomme usagés depuis quelques jours.
Des bestioles à
pantis rose sortaient de toute part et c’était le gros
bordel dans le bâtiment car la proportion de gens pas bourrés
avait considérablement augmentée et l’ambiance
devenait naze. Fiston savait par expérience que si son père
se rendait compte de cela il se casserait illico presto.
Fiston devait faire
quelque chose, sinon son P’pa se casserait en abandonnant
tout et il se ferait choper par la flicaille car il n’honorerait
plus les heures de travaux d’intérêts généraux
qu’il devait à la société. Comme son
père lorsqu’il était énervé il
foutu quelques coups de pompes pour se défouler dans une
chèvre et quelques canards en pantis. Il se fit mal au pied
et fut obligé de détaller car les pécores n’aimaient
pas que quelqu’un, à leur place torture leur bête.
Le moustachu au cirée jaune et au filet à papillon
avait séché ses larmes mais se trouvait au bord du
suicide. En voyant fiston détaller comme un lapin en pantis,
il fut en émois, il venait de retrouver son animal.
- Mon popotame est de retour, mon popotame est vivant, viens dans
les bras de papa ma p’tite bête chérie.
- Oups cria fiston en évitant de justesse le filet à
papillons.
Le moustachu avait retrouvé son punch et ne perdrait sous
aucun prétexte une deuxième fois son popotame.
- Oscour Minmin, y’m prend pour une grosse bête qui
fume et se met des carottes.
- Reviens mon doux animal, papa sera très gentil avec toi.
Les deux s’enfilèrent plusieurs centaines de mètres
de couloir. Le moustachu au bord de l’hystérie intimait
à tout pécore le fait de capturer fiston qui speedait
comme un gros dingue. Fiston, au sortir d’un virage mal négocié
car il était déséquilibré par son chibre
qu’il avait exceptionnellement placé sur la gauche,
emboutit un rhinocéros qui attendait sagement en pantis rose.
La bête ouvrit
un œil, avait visiblement le réveil mauvais. Son maître
le sentit et lui ordonna tout de suite de reste un gentil rhino.
La bestiole encorna un péquenaud qui attentait devant avec
une poule en pantis rose dans les bras. Le péquenaud, visiblement
peu habitué à la sodomie, poussa une grosse gueulante
car son futal était troué et qu’il avait maintenant
sacrément mal au cul. Il n’eut pas le temps de s’en
prendre au maître car celui-ci était aussi visiblement
surexcité.
- Ah non, vilain petit rhino, tu me réserves ce privilège,
je ne veux pas que tu encornes sans préservatif n’importe
qui.
La bête regarda d’un œil torve son maître
qui lui faisait une crise de jalousie et fit demi-tour. Le monstre
en culotte rose chargea tout ce qui lui venait en face. Il loupa
fiston mais embrocha le moustachu qu’il alla éclater
contre un pan de mur porteur. Le moustachu n’était
pas très beau à voir avec ses filets de sang façon
tuning sur le cirée. Le rhinocéros c’était
fendu la corme et se faisait de nouveau engueuler par son maître
qui devrait se priver de horn fucking pendant quelques temps.
- Et en plus, sacripant tu as déchiré la belle culotte
rose que je t’avais amoureusement faite.
- Ga gueu z’ai peur, oscour braillait fiston en galopant.
- Qu’est-ce que les jeunes sont agités, ils ne prennent
même pas le temps de vivre plaça judicieusement un
pépé à un autre qu’il cherchait à
draguer depuis un bail.
- Oh ben ça c’est bien les jeunes, c’est tout
et tout de suite. Regardez-moi mon petit monsieur, j’ai mis
cinquante ans pour devenir la grosse tantouse que je suis. Mais
attention, une vraie, une grosse dégueulasse de derrière
les fagots, une pure de dure, on ne doit d’ailleurs pluis
en faire des comme moi de nos jours. Bien j’ai quand même
attendu cinquante ans d’avoir mal au cul avec autre chose
que du beaujolpif ou autre picraterie à bas tarif.
Le premier pépé
qui triquait comme un malpropre, commençait à se frotter
frénétiquement à son congénère
qui souriait toute dent cariée dehors.
- Racontes-moi des histoires de guerre demanda le premier en perdant
sa casquette, ce qui laissait apparaître des cheveux clairsemés,
gras et pelliculeux.
- Oh non, cela va tellement m’exciter que je vais toute suite
lâcher la purée.
- S’il te plaît, racontes moi des histoires de guerre
insista encore celui qui se frottait.
- Je préfèrerais te raconter des choses que l’on
fait à l’amicale des bouliste sous la douche après
les rencontres.
- Non, je préfère des histoires de guerre, tu n’as
pas quelque chose sur les Allemands ?
- Petits saligauds hurla une mégère en leur tapant
sur la tête avec son cabas.
Elle remonta ses jupons et cria de plus belle :
- Faire cela entre vous, alors qu’il y a tant de veuves et
d’obsédées qui n’attendent que de se faire
labourer, c’est une honte, j’en informerais Louisette
Satremble.
Les deux petits
pépés abandonnèrent leurs casquettes et charentaises
et se tirèrent discrètement en laissant tomber leurs
bestioles en pantis rose. Ils se dirigèrent vers les premiers
chiotards venus pour prendre quelques préservatifs au distributeur,
se raconter des histoires de guerre et s’enculer sans ménagement.
La vieille très
énervée, les chercha de longues heures durant pour
se faire violer mais sans succès, elle due se contenter d’une
bouteille de soda non décapsulée.
Fiston dévala un escalier, marcha sur quelques bestioles
et tomba par le plus pur des hasards dans le studio d’enregistrement.
Il fut effaré de voir l’ingénieur du son, attaché
sur son fauteuil, tenant sa canne de prise de son et en ayant exactement
les mêmes mouvements qu’un pêcheur au gros. Au
bout du fil, se trouvait le micro, mais belle maman refusait obstinément
de rendre ce dernier. Accrochée au radiateur, elle poussait
des cris de jouissance à chaque fois que l’ingénieur
tirait en arrière de toutes ses forces pour récupérer
son micro.
Comme le son passait
toujours, il y avait une ambiance tempête sur radio chibre
mou, la radio qui propose la fameuse émission la bouffée
d’air.
Fiston s’éclata
directos sur l’ingénieur du son et avec l’impact
du choc, un grand bruit de ferraille retentit. Le radiateur sur
lequel se fixait belle maman façon super moule, c’était
détaché et tout le petit monde partait en arrière
direction les escaliers.
Une quinzaine de
personnes et pas mal de bestioles furent précipités
avec le convoi dans les escaliers. Le convoi prit de la vitesse,
l’ingénieur et fiston s’encastrèrent dans
la barrière du balcon, mais belle maman avec son radiateur
furent victime d’un choc mou et partirent dans les airs.
- Mesdames et messieurs les auditeurs, nous vivons un moment intensément
dramatique braillait Françouais à son micro en train
de regarder joasse le spectacle.
En effet, le pauvre ingénieur du son maintenait de son perchoir
belle maman dont la vie ne tenait plus qu’à un fil.
- C’est toujours Françouais votre animateur préféré
sur radio chibre mou, l’émission la bouffée
d’air, qui vous parle. Nous vivons en direct un événement
qui risque de faire du bruit. En effet ma belle maman que je ne
veux plus sauter est suspendue dans le vide avec un radiateur en
fonte de plus de trois cent kilos dans les mains.
- Oscour gueulait la vieille en serrant les pattes.
- Vous l’entendez aussi bien que moi hurler, la pauvre femme
risque de mourir, par contre cette vieille conne n’a pas le
réflexe de lâcher ce putain de radiateur.
Un comité
de soutien de l’ingénieur du son c’était
immédiatement constitué. Les membres de ce nouveau
comité profitaient de l’événement pour
arroser cela et plusieurs bouchons s’envolèrent.
- Lâche ce putain de radiateur, vieille conne gueula Françouais
uniquement pour rester populaire vis à vis de ses auditeurs.
La vioque finit
par comprendre le message et balança le radiateur sur la
foule admirative par cette nouvelle cascade. Par miracle il n’y
eut pas de victime et personne ne comprit pourquoi ce miracle venait
de se produire.
- Repassez-lui le radiateur, bandes de cons. ‘Tain mais vous
allez lui repasser bordel.
Rien à faire, le radiateur était trop lourd, quelques
gros bras eurent beau essayer de le renvoyer à belle maman,
rien à faire la force de gravitation demeurait la plus forte.
Pour calmer la populace, il y eut quelques pieds et bras écrasés
mais rien d’extraordinaire.
Notre pêcheur ramena donc tout doucement belle maman qui avait
connu ce jour des sensations comme jamais elle n’avait connue.
Cette gourmande
rendit le micro à son propriétaire mais simula quelques
évanouissements les jambes écartées pour se
faire faire le bouche à bouche par plusieurs pompiers.
Lorsqu’elle
fut remit de ses émotions, elle se saisit d’une planche
à clous apparents et foutu la tannée de sa vie à
fiston qui braillait comme un veau.
Son zoli pantis
rose était maculé de sang et de crachats car la foule
qui en avait maintenant après fiston, le responsable de tout
ce bordel, molardait à foison.
- Et bien oui mesdames et messieurs, le responsable de cette émeute,
mon propre fiston vient de se faire casser la gueule par ma belle
mère préférée.
- Est-ce que tu vas la sauter pour la remercier demanda quelqu’un
du public.
Françouais paru un instant fort gêné, non décontenancé
par cette question, il pesa le pour et le contre avant de jacter
dans le crachoir.
- Et bien mesdames et messieurs, une fois n’est pas coutume,
pour remercier belle maman d’avoir châtié à
sa juste valeur mon fiston, je vais ce soir la sauter comme elle
le mérite. Par contre, j’exige que tous les Saint saturnois
soient en pantis rose et que tout le monde se murge la gueule jusqu’à
ce que coma éthylique s’en suive.
- Hourra, vive notre animateur, vive Françouais gueulait
la foule massée à l’entrée ainsi que
dans la station.
- J’exige aussi que ces saligauds de Goudriole Les Fiotes,
se bourrent la gueule mais pas en pantis, avec une plume de coq
dans le cul, hé hé hé. Après nous compterons
les barriques vides et nous déclarerons vainqueur la ville
qui en aura descendu le plus.
Au troquet, les
chasseurs qui avaient suivit en direct cette annonce, reprirent
tournées sur tournées, tirèrent en l’air
avec leurs pétoires et se prirent plein de plâtre et
de poussière sur la tronche.
La traditionnelle
ambiance de fête renaissait à Saint Saturnin les bains
et toutes les bougresses s’affairaient autour de leur machine
à coudre pour fabriquer à temps les pantis rose. Françouais
était la vedette du jour, il devait juste penser à
aller voler à la pharmacie quelques pilules bleues pour contenter
belle maman. La célébrité valait bien ce prix
là.
Fiston c’était planqué au sous sol avec l’hippopotame
mais comble de malchance, c’était fait chopper par
le vieux armé de sa bougie qui l’avait confondu avec
la bête. Il c’était prit des coups de cravache
ainsi que des coups de queue mollassonne.
Chapitre suivant
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