Les aventures de Françouais


Chapitre 7- Radio zoo


 
 


Fiston, tremblotait terré dans sa poubelle. L’idée de servir le temps d’un repas de nourriture sexuelle le terrorisait. Il était resté depuis de longues minutes cassé en deux dans son bac en plastique pour échapper à l’autre fou furieux. Des crampes commençaient à avoir raison de sa position. Ainsi il pria saint string que le lascar était repartit à son ouvrage ou avait trouvé trou à sa taille.
Il sortit de la poubelle son fessier et ne sentant rien venir, en conclut qu’il ne risquait plus rien. Le couloir était désert, il pouvait donc repartir à la recherche du gros popotame en pantis. Le lascar avaient du s’arrêter à la boulangerie du coin et se gaver de religieuses pour ensuite reprendre son taf.
- Ouh ouh gros popo ou te caches tu ?
- Jeune homme, s’il vous plaît jeune homme !
- moi pas disponible pour sévices répondit fiston.
- Qui vous parles de sévices, non je cherche en fait la personne qui vient de passer une annonce sur la disparition d'un hippopotame en pantis.
- Ah, au bout du couloir pis après je sais plus parce que je confond encore ma droite de ma gauche répondit l’autre abruti finit.
- Merci, tenez prenez ma carte de visite et lorsque vous vous serez lavé n’hésitez pas à m’appeler pour passer me voir à mon domicile. Oh et puis je vous prend votre pot de peinture comme cela vous serez obligé de me rendre visite.
Fiston prit la carte et la mangea. Il ne comprenait pas pourquoi le gus qu’il venait de croiser promenait un zèbre en pantis en laisse. Il continua son chemin en évitant de se prendre la peine de réfléchir à ce qu’il venait de voir.
- Ouh ouh gros popo ou te caches-tu ?
- Jeune homme, s’il vous plaît jeune homme !
- Moi déjà dit, pas disponible pour sévices.
- Mais enfin personnes ne vous parle de sévices, je me suis égaré dans le dédale de couloirs et je recherche le bureau de la personne à la vois railleuse qui a passé une annonce à la radio il y a quelques minutes.
Fiston prit la peine d’observer son interlocuteur et la créature qui l’accompagnait. Des cheveux gras et pelliculeux lui glissait malicieusement sur ses bajoues, elle semblait sourire mais à cause des bourrelets de graisse sur le visage, il était fort difficile de le confirmer. Cette créature avait dû servir de femme au bouseux dans des temps reculés. Il en profita pour lui ôter sa muselière.
- Voilà Fécule, nous sommes presque arrivés. Grâce à toi ma chérie, nous allons toucher la récompense.
- Prouettttttt répondit la grosse en se dandinant et tirant sur sa laisse.
- Ne t’agites pas, tu va craquer ton pantis rose et adieu la récompense ordonna le rustaud.
Ses seins monstrueux ainsi que son bide difforme pendaient jusqu’à ses genoux. Elle avait dû être belle entre les deux guerres mais ne servait visiblement plus que pour faire la cuisine, le ménage et les soirs de murge, le vide couille. Du haut de son mètre soixante, ce petit bolide de deux cent kilos était taillé pour gagner tous les concours agricoles de la région. Le rustaud en était si fier qu’il avait troqué ses boucles d’oreilles contre des étiquettes en plastique certifiant la provenance et la nourriture.
Elle écarta les pattes pour pisser et explosa le pantis rose. Fiston en profita pour se laver les mains, il n’en revenait pas de rencontrer un monstre plus monstrueux que Finaude. Son kiki se durcissait au fil de l’eau, mais il savait qu’il ne pourrait se pignoler car le rustaud sortirait son pétard et le trufferait de chevrotine. Il essaya de forcer son imagination comme AlainD mais cela ne marcha pas du tout et il ne réussit pas à envoyer illico la purée dans son calebard. Il prit la première grande décision de sa vie : il se pignolerait un autre jour.
Il fit le tour de l’animal qui se faisait engueuler par le rustaud. Il s’arrêta au niveau de sa raie qu’il flaira avec volupté. Ensuite il lui écarta les deux pans de graisse qui lui servait de fessier et admira le magnifique paysage.
- Ah ça c’est de la gironde et de la fraîche vanta le paysan.
- Ou là là là, quel matelas confortable répondit fiston.
- Tu verras quand tu auras mon âge, il faut savoir les dresser mais c’est bien pratique pour le quotidien. J’ai du lui casser quelques dents avec un tabouret parce qu’elle essayait de me mordre la queue qu début, mais maintenant tout va bien, hein la Fécule !
Le paysan tapotait les seins et les fesses de son épouse avec sa canne en guise de félicitation. La Fécule comprit immédiatement le compliment car sa gueule se fendit en deux pour laisser apparaître un sourire angélique apocalyptique. Les dents qui lui restaient représentaient ce qu’il pouvait y avoir de pire sur terre.
Fiston frissonna d’effroi à ce spectacle. Finalement il n’avait plus envie, même avec une capote parfumée à la mayonnaise spéciale gros thons. Il repartit à la recherche du gros hipopo.
Il arriva dans des bureaux ou les poubelles étaient pleines de préservatifs usagés. Comme il n’y avait personne, fiston se déversa sur la tête le contenu de plusieurs poubelles. Nageant dans le bonheur, il ouvrait la bouche sous cette douche divine. Machouillant à gauche et à droite les préservatifs, comme à la piscine, il recrachait de temps à autre le trop plein. Une fois les poubelles vidées, il plongea dans le tas de capotes usagées. Pratiquant toutes les nages, il flottait dans le bonheur et fit plusieurs allers retours.
Un poste radio dans un coin crachait des bruits marins et porcins. Belle maman devait toujours être en direct avec sa nouvelle façon de faire de la radio.
Fiston fut alerté par un bruit non habituel provenant d’un bureau du fond. On avait l’impression qu’il s’agissait de deux sangliers en train de copuler. Il se rapprocha tout doucement pour mater ce spectacle gratos. Il vit un type monstrueux qui s’enfilait une capote devant une partenaire encore plus monstrueuse. Il était strictement impossible de dire lequel des deux avait le plus de poils aux pattes. Le type, à poil qui avait uniquement gardé ses chaussettes et ses portes chaussettes exibait un chibre violassé plutôt fatigué. Sa partenaire, bien rembourrée, attendait patiemment les jambes écartées que le type soit prêt. Allongée sur un bureau, elle s’accrochait au radiateur pour éviter de se tripoter devant son partenaire.
Il se dirigea vers elle, se flagella le chibre et la pénétra sans aucun ménagement.
- En route cocotte gueula t-il avant de donner le premier coup de reins.
- Fais moi mal mon gros cloporte répondit elle.
Fiston émerveillé par ce spectacle en oublia de chercher le popotame. Les yeux éberlués il admirait le magnifique spectacle d’où émanait des cris et des bruits de gélatine secouée.
La grosse avait du au préalable s’introduire des choses dans le minou car à chaque aller retour, des choses tombaient sur le sol ce qui semblait contenter son partenaire.
Quelques minutes plus tard, lorsque le rapport fut terminé, l’autre balança sa capote usagée dans une autre poubelle. La femme lâcha le radiateur, se releva tant bien que mal puis se retourna et semblait admirer quelque chose. Le type se rapprocha de la femme et semblait aussi contempler quelque chose. Quelques minutes après, fiston qui n’y comprenait toujours rien jusqu’au moment ou ils se saisirent de la chose qu’ils contemplait et la mirent contre le mur.
Il s’agissait tout simplement d’une toile et fiston venait sans le savoir de percer le secret de fabrication de l’artiste. Elle s’introduisait en effet de la peinture et des fruits et légumes dans le minou et se faisait tout simplement troncher ensuite pour obtenir des coloris si particuliers.
Fiston assista à la création de trois autres œuvres avant de tourner les talons. Et continuer sa recherche.
En sortant des bureaux, il tomba sur un gus qui aidait son porc à chier en lui appuyant sur le ventre comme un malade. L’animal poussait tellement que sa langue passait et sa queue en tire bouchon vibrait. Quelques litres de lisier plus loin, le type lui enfila un pantis puis lui mit des moufles sur les oreilles.
Fiston ne comprit pas que l’autre fumier était en train de grimer son cochon en hippopotame pour encaisser la récompense .
Pendant ce temps, Françouais continuait son émission et polluait la fréquence avec son annonce sur la bête à retrouver. Il avait changé de micro : trop gluant et de plus belle maman ne voulait pas le rendre.
- Radio chibre mou, c’est l’émission la bouffée d’air qui continue claironna Françouais en s’allumant six clopes. Nous sommes toujours en direct et personne ne nous a encore ramené l’animal en pantis disparut.
Dans les couloirs traînaient des tonnes de bestioles en laisse et en pantis rose mais aucun ne correspondait. Igor faisait un tabac avec son dinosaure d’élevage sauf que la bestiole avait déjà avalé deux vaches en pantis.
- Le petit Saturnin vient de se faire arracher la main par le dinosaure d’élevage, ses parents sont priés de venir le récupérer à l’accueil en toute urgence car il se vide de son sang sur la moquette annonça madame Laclédestoilettes au micro.
A cette annonce Françouais embraya illico :
- ‘Tain d’enfoiré de sales bêtes non muselées, écoutez-moi les chasseurs, venez avec vos flingues me nettoyer cette entrée de radio, ça pue le bouc et le dinosaure d’élevage ici. Venez bordel, il y aura de la viande froide pour tout le monde.
A ces mots, des hordes de péquenauds enfilèrent leurs bottes, décrochèrent leurs tromblons et rappliquèrent. Un vent de haine soufflait de nouveau sur Saint Saturnin les Bains. La moindre bestiole qui passait une corne ou une patte était immédiatement flinguée sans sommation.
Comme à chaque fois, quelques chasseurs encore a jeun furent touchés. Ceci énerva le président de l’amicale des chasseurs alcooliques qui insistait pourtant à chaque comité sur le fait qu’il fallait chasser bourré sous peine d’encourir des accidents. Pour se défouler il tira sur une dizaine de gosses de chasseur.
Le dinosaure d’élevage, animal exceptionnel en puissance avait senti le danger venir. Les chasseurs n’étaient pas encore à 100 mètres de la radio, qu’ils tiraient déjà sur les vieilles de l’amicale des introductrices de bâtons de verger et la bestiole se tira par le conduit d’un chiotard.
Au ressortir d’une cuvette trois étages au dessous, il se fourra la tête dans une chatte de pisseuse qui fut prit de panique. La pétasse hurla et se débattit dans tous les sens pour finir accrochée au lustre, en porte jarretelle décroché et toute tremblotante. La bestiole qui avait eu au moins aussi peur que la pisseuse, plongea illico et disparut.
Après de nombreux passages dans les diverses fosses septiques du bâtiment, elle réussit à trouver les égouts, histoire de se faire oublier pendant quelques heures des fous furieux de la surface.
Au rez-de-chaussée, c’était le carnage, les chasseurs avaient confondu fécule du dinosaure et tiraient à bout portant. L’énormitude se roulait par terre en grimaçant de douleur, ce qui faisait apparaître encore plus ses chicos pourris qui dégageaient une odeur putride. Le propriétaire bien qu’attristé par la disparition de sa grosse, se réjouit très rapidement et partit fêter avec ses collègues chasseurs encore valides, le trophée au troquet.
Les secours ramassaient les cadavres de manière méthodique jusqu’au moment ou les chasseurs virent leur payer une lampée d’un nectar dégueulasse à haut voltage. Un infirmier non habitué à l’alcool, après un godet cul sec se foutu à poil et alla coller ses testicules au giro-phare en fonctionnement.
Les infirmiers chargés d’évacuer le corps de fécule étaient tellement beurrés qu’ils n’arrivaient pas à six à soulever son corps graisseux. Il fut donc décidé en accord avec son propriétaire, de découper l’énormitude car on ne pouvait même pas la faire rentrer dans un camion.
Une jambe et un bras furent perdu dans la bagarre, mais le propriétaire ne s’inquiéta toujours pas car il reviendrait d’ici à quelques jours récupérer les morceaux dans quelques jours. En effet, on pourrait alors les repérer facilement à l’odeur.
Le propriétaire qui avait vite levé son deuil, viola quelques représentantes de l’amicale des introductrices de bâtons de verger qui furent ravi en attendant mieux. Louisette Satremble aurait voulu faire partie des bienheureuses mais le proprio sombra dans un coma éthylique avant de pouvoir lui faire son affaire.
Dans la mêlée, le sein gauche bascula dans une bouche d’égouts ce qui ravit notre dinosaure d’élevage qui commençait pour son quatre heure à avoir un petit creux. Les chasseurs complètements bourrés repartirent chez eux pour rechercher des munitions car l’ennemi rôdait encore. Ceux qui réussirent à regagner leur domicile furent gentillettement accueillis par leurs bobonnes armées d’un rouleau à pâtisserie pour les gourmandes et d’une trique en fer pour les clitoridiennes.
Les véhicules de secours tentèrent de regagner aussi leur base non sans mal. Quelques personnes furent écrasées. L’infirmier scotché à son girophare, s’explosa volontairement les noix avec un casse noisettes en poussant des hurlements de coyote. Une ambulance s’emplafonna dans un platane. Le conducteur complètement ivre sortit en titubant, mort de rire le volant à la main.
L’infirmier fut emmené le bas ventre en sang au troquet pour s’en reprendre une petite derrière les oreilles. Il expliqua son acte dément quelques heures plus tard en indiquant qu’il n’y avait pas assez de travestis à Saint Saturnin les Bains et qu’il serait le premier d’une longue lignée.
Fiston continuait ses investigations silencieusement. Il avait vu des centaines de bestioles passer avec leur maître ou maîtresse, mais aucune ne correspondait au popotame disparut.
Il fut très étonné de tomber sur un mec qui le calebute aux cheville fourrait avec volupté une serrure grand format. Régulièrement il retirait son chibre pour placer des boulettes d’un produit quelconque dans la serrure. Le petit jeu dura paisiblement quelques minutes. A un moment il blêmit regarda autour de lui, essaya en vain de s’éloigner de la porte et poussa un hurlement. De part les bruits qui émanaient de la serrure, il semblait que quelqu’un de l’autre côté essayait d’ouvrir. La clé se déplaçait lentement mais sûrement et l’autre gueulait comme un putois. La personne de l’autre côté rencontrait visiblement des problèmes et devait commencer à s’impatienter. Les bruits de clé se faisaient de plus en plus menaçant, on entendait des petits coups sacadés.
- Doucement vous allez niquer mon piercing.
Rien à faire les bruits métalliques amplifiaient.
- A l’aide, venez m’aider.
Il hurla , on entendit un bruit bizarre et la porte s’entrouvit.
- Dire que je m’étais fait refaire le gland pour postuler dans des clubs X sanglota la loque humaine.
- Ah c’est vous qui gueuliez comme un veau de l’autre côté de la porte demanda un petit vieux tout riquiqui une bougie à la main.
Le vieux enleva la clé, ce qui fit gueuler de plus belle l’autre qui une fois libéré ne demanda pas son reste.
Le vieux essuya en pestant la clé sur son sur vêtement bleu électrique provenant d’un stock militaire. Un morceau de gland accroché semblait défier avec impertinence la patience du vieux qui s’aida de ses dents pour enlever les lambeaux de chair.
De colère, il claqua la grande porte en bois et en oublia de faire un tour de clé. C’était l’heure de son alcool de bois favorite au troquet et là il avait déjà perdu suffisamment de temps.
Fiston laissa le vieux s’éloigner et aussi quelques animaux en pantis passer, puis se dirigea vers la porte.
Il s’agissait probablement d’une entrée de cave. Peu de gens ne semblaient connaître son existence. Fiston doué comme un cador referma la porte derrière lui, se coinça les doigts et roula boula dans les escaliers. Quelques instants après il se réveillait quelques mètres plus bas, encore plus abruti qu’ordinairement. Il ne c’était pas trop fait mal mais avait encore éclaté son string en plastique qui était inutilisable. Par les temps qui courait il était fort dangereux de se balader le cul à l’air, il fallait donc réagir. Il ne se démonta pas car il vit un pantis rose accroché à un porte manteau, le chopa, le renifla et l’enfila. Le pantis avait d’admirables auréoles dignes des plus chaudes femelles de la planète. La substance excita fiston qui s’arracha quelques poils de cul pour ne pas triquer.
Un verre remplis d’un liquide nauséabond traînait à portée de main. Fiston qui n’avait pas le droit de boire de l’alcool saisit l’occasion pour se torcher et s’enfila cul sec un mélange de pastaga et de diesel. La gorge le brûlait et sa tête tournait tant le mélange était explosif. Quand il retrouva un usage presque normal de la vue, il s’occupa de faire un inventaire sur ce qui ce tramait dans ce sous-sol hostile. Il ne pigeait rien, il n’y avait que des instruments inconnus pour lui. Dans un coin traînait un hippopotame fumant une clope et se trémoussant avec une grosse carotte dans le cul. Fiston poussa un cri de joie pensant qu’il avait retrouvé la bestiole mais déchanta rapidement. Il constata que la bête n’était pas vêtue d’un pantis rose, quel dommage !
Fiston sortie de cette cave lugubre en traînant des pieds, jamais il ne mettrait la main sur cet animal de malheur. Il s’arrêta devant une poubelle de machine à café et farfouilla dedans, il n’y trouvait rien à manger. Il la retourna et fut agréablement surpris de voir tomber pleins de petits mégots imbibés de café, thé et pisse de rat. Il s’assit à même le sol et se régala, il fermait les yeux d’extase entre chaque bouchée de mégots. Il finit son repas improvisé par trois ou quatre trognons de pomme usagés depuis quelques jours.
Des bestioles à pantis rose sortaient de toute part et c’était le gros bordel dans le bâtiment car la proportion de gens pas bourrés avait considérablement augmentée et l’ambiance devenait naze. Fiston savait par expérience que si son père se rendait compte de cela il se casserait illico presto.
Fiston devait faire quelque chose, sinon son P’pa se casserait en abandonnant tout et il se ferait choper par la flicaille car il n’honorerait plus les heures de travaux d’intérêts généraux qu’il devait à la société. Comme son père lorsqu’il était énervé il foutu quelques coups de pompes pour se défouler dans une chèvre et quelques canards en pantis. Il se fit mal au pied et fut obligé de détaller car les pécores n’aimaient pas que quelqu’un, à leur place torture leur bête. Le moustachu au cirée jaune et au filet à papillon avait séché ses larmes mais se trouvait au bord du suicide. En voyant fiston détaller comme un lapin en pantis, il fut en émois, il venait de retrouver son animal.
- Mon popotame est de retour, mon popotame est vivant, viens dans les bras de papa ma p’tite bête chérie.
- Oups cria fiston en évitant de justesse le filet à papillons.
Le moustachu avait retrouvé son punch et ne perdrait sous aucun prétexte une deuxième fois son popotame.
- Oscour Minmin, y’m prend pour une grosse bête qui fume et se met des carottes.
- Reviens mon doux animal, papa sera très gentil avec toi.
Les deux s’enfilèrent plusieurs centaines de mètres de couloir. Le moustachu au bord de l’hystérie intimait à tout pécore le fait de capturer fiston qui speedait comme un gros dingue. Fiston, au sortir d’un virage mal négocié car il était déséquilibré par son chibre qu’il avait exceptionnellement placé sur la gauche, emboutit un rhinocéros qui attendait sagement en pantis rose.
La bête ouvrit un œil, avait visiblement le réveil mauvais. Son maître le sentit et lui ordonna tout de suite de reste un gentil rhino. La bestiole encorna un péquenaud qui attentait devant avec une poule en pantis rose dans les bras. Le péquenaud, visiblement peu habitué à la sodomie, poussa une grosse gueulante car son futal était troué et qu’il avait maintenant sacrément mal au cul. Il n’eut pas le temps de s’en prendre au maître car celui-ci était aussi visiblement surexcité.
- Ah non, vilain petit rhino, tu me réserves ce privilège, je ne veux pas que tu encornes sans préservatif n’importe qui.
La bête regarda d’un œil torve son maître qui lui faisait une crise de jalousie et fit demi-tour. Le monstre en culotte rose chargea tout ce qui lui venait en face. Il loupa fiston mais embrocha le moustachu qu’il alla éclater contre un pan de mur porteur. Le moustachu n’était pas très beau à voir avec ses filets de sang façon tuning sur le cirée. Le rhinocéros c’était fendu la corme et se faisait de nouveau engueuler par son maître qui devrait se priver de horn fucking pendant quelques temps.
- Et en plus, sacripant tu as déchiré la belle culotte rose que je t’avais amoureusement faite.
- Ga gueu z’ai peur, oscour braillait fiston en galopant.
- Qu’est-ce que les jeunes sont agités, ils ne prennent même pas le temps de vivre plaça judicieusement un pépé à un autre qu’il cherchait à draguer depuis un bail.
- Oh ben ça c’est bien les jeunes, c’est tout et tout de suite. Regardez-moi mon petit monsieur, j’ai mis cinquante ans pour devenir la grosse tantouse que je suis. Mais attention, une vraie, une grosse dégueulasse de derrière les fagots, une pure de dure, on ne doit d’ailleurs pluis en faire des comme moi de nos jours. Bien j’ai quand même attendu cinquante ans d’avoir mal au cul avec autre chose que du beaujolpif ou autre picraterie à bas tarif.
Le premier pépé qui triquait comme un malpropre, commençait à se frotter frénétiquement à son congénère qui souriait toute dent cariée dehors.
- Racontes-moi des histoires de guerre demanda le premier en perdant sa casquette, ce qui laissait apparaître des cheveux clairsemés, gras et pelliculeux.
- Oh non, cela va tellement m’exciter que je vais toute suite lâcher la purée.
- S’il te plaît, racontes moi des histoires de guerre insista encore celui qui se frottait.
- Je préfèrerais te raconter des choses que l’on fait à l’amicale des bouliste sous la douche après les rencontres.
- Non, je préfère des histoires de guerre, tu n’as pas quelque chose sur les Allemands ?
- Petits saligauds hurla une mégère en leur tapant sur la tête avec son cabas.
Elle remonta ses jupons et cria de plus belle :
- Faire cela entre vous, alors qu’il y a tant de veuves et d’obsédées qui n’attendent que de se faire labourer, c’est une honte, j’en informerais Louisette Satremble.
Les deux petits pépés abandonnèrent leurs casquettes et charentaises et se tirèrent discrètement en laissant tomber leurs bestioles en pantis rose. Ils se dirigèrent vers les premiers chiotards venus pour prendre quelques préservatifs au distributeur, se raconter des histoires de guerre et s’enculer sans ménagement.
La vieille très énervée, les chercha de longues heures durant pour se faire violer mais sans succès, elle due se contenter d’une bouteille de soda non décapsulée.
Fiston dévala un escalier, marcha sur quelques bestioles et tomba par le plus pur des hasards dans le studio d’enregistrement. Il fut effaré de voir l’ingénieur du son, attaché sur son fauteuil, tenant sa canne de prise de son et en ayant exactement les mêmes mouvements qu’un pêcheur au gros. Au bout du fil, se trouvait le micro, mais belle maman refusait obstinément de rendre ce dernier. Accrochée au radiateur, elle poussait des cris de jouissance à chaque fois que l’ingénieur tirait en arrière de toutes ses forces pour récupérer son micro.
Comme le son passait toujours, il y avait une ambiance tempête sur radio chibre mou, la radio qui propose la fameuse émission la bouffée d’air.
Fiston s’éclata directos sur l’ingénieur du son et avec l’impact du choc, un grand bruit de ferraille retentit. Le radiateur sur lequel se fixait belle maman façon super moule, c’était détaché et tout le petit monde partait en arrière direction les escaliers.
Une quinzaine de personnes et pas mal de bestioles furent précipités avec le convoi dans les escaliers. Le convoi prit de la vitesse, l’ingénieur et fiston s’encastrèrent dans la barrière du balcon, mais belle maman avec son radiateur furent victime d’un choc mou et partirent dans les airs.
- Mesdames et messieurs les auditeurs, nous vivons un moment intensément dramatique braillait Françouais à son micro en train de regarder joasse le spectacle.
En effet, le pauvre ingénieur du son maintenait de son perchoir belle maman dont la vie ne tenait plus qu’à un fil.
- C’est toujours Françouais votre animateur préféré sur radio chibre mou, l’émission la bouffée d’air, qui vous parle. Nous vivons en direct un événement qui risque de faire du bruit. En effet ma belle maman que je ne veux plus sauter est suspendue dans le vide avec un radiateur en fonte de plus de trois cent kilos dans les mains.
- Oscour gueulait la vieille en serrant les pattes.
- Vous l’entendez aussi bien que moi hurler, la pauvre femme risque de mourir, par contre cette vieille conne n’a pas le réflexe de lâcher ce putain de radiateur.
Un comité de soutien de l’ingénieur du son c’était immédiatement constitué. Les membres de ce nouveau comité profitaient de l’événement pour arroser cela et plusieurs bouchons s’envolèrent.
- Lâche ce putain de radiateur, vieille conne gueula Françouais uniquement pour rester populaire vis à vis de ses auditeurs.
La vioque finit par comprendre le message et balança le radiateur sur la foule admirative par cette nouvelle cascade. Par miracle il n’y eut pas de victime et personne ne comprit pourquoi ce miracle venait de se produire.
- Repassez-lui le radiateur, bandes de cons. ‘Tain mais vous allez lui repasser bordel.
Rien à faire, le radiateur était trop lourd, quelques gros bras eurent beau essayer de le renvoyer à belle maman, rien à faire la force de gravitation demeurait la plus forte. Pour calmer la populace, il y eut quelques pieds et bras écrasés mais rien d’extraordinaire.
Notre pêcheur ramena donc tout doucement belle maman qui avait connu ce jour des sensations comme jamais elle n’avait connue.
Cette gourmande rendit le micro à son propriétaire mais simula quelques évanouissements les jambes écartées pour se faire faire le bouche à bouche par plusieurs pompiers.
Lorsqu’elle fut remit de ses émotions, elle se saisit d’une planche à clous apparents et foutu la tannée de sa vie à fiston qui braillait comme un veau.
Son zoli pantis rose était maculé de sang et de crachats car la foule qui en avait maintenant après fiston, le responsable de tout ce bordel, molardait à foison.
- Et bien oui mesdames et messieurs, le responsable de cette émeute, mon propre fiston vient de se faire casser la gueule par ma belle mère préférée.
- Est-ce que tu vas la sauter pour la remercier demanda quelqu’un du public.
Françouais paru un instant fort gêné, non décontenancé par cette question, il pesa le pour et le contre avant de jacter dans le crachoir.
- Et bien mesdames et messieurs, une fois n’est pas coutume, pour remercier belle maman d’avoir châtié à sa juste valeur mon fiston, je vais ce soir la sauter comme elle le mérite. Par contre, j’exige que tous les Saint saturnois soient en pantis rose et que tout le monde se murge la gueule jusqu’à ce que coma éthylique s’en suive.
- Hourra, vive notre animateur, vive Françouais gueulait la foule massée à l’entrée ainsi que dans la station.
- J’exige aussi que ces saligauds de Goudriole Les Fiotes, se bourrent la gueule mais pas en pantis, avec une plume de coq dans le cul, hé hé hé. Après nous compterons les barriques vides et nous déclarerons vainqueur la ville qui en aura descendu le plus.
Au troquet, les chasseurs qui avaient suivit en direct cette annonce, reprirent tournées sur tournées, tirèrent en l’air avec leurs pétoires et se prirent plein de plâtre et de poussière sur la tronche.
La traditionnelle ambiance de fête renaissait à Saint Saturnin les bains et toutes les bougresses s’affairaient autour de leur machine à coudre pour fabriquer à temps les pantis rose. Françouais était la vedette du jour, il devait juste penser à aller voler à la pharmacie quelques pilules bleues pour contenter belle maman. La célébrité valait bien ce prix là.
Fiston c’était planqué au sous sol avec l’hippopotame mais comble de malchance, c’était fait chopper par le vieux armé de sa bougie qui l’avait confondu avec la bête. Il c’était prit des coups de cravache ainsi que des coups de queue mollassonne.

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