Les aventures de Françouais


Chapitre 6 - Le retour triomphal


 
 


Belle maman et son équipage s’arrêtèrent une bonne centaine de fois et pénétrèrent dans les faubourgs de Saint Saturnin les Bains complètement bourrés. Il était midi pétante, mais belle maman, pleins phares, fiston sur le capot en permanence en train de nettoyer le pare brise, roulait la langue pendante à tombeau ouvert. Le père Bazzzin ce vieillard acariâtre roupillait comme un sonneur. Sur son visage se dessinait un sourire car il rêvait qu’un régiment de pucelle venait se mettre au garde à vous devant son chibre lui même au garde à vous.
Ils s’arrêtèrent foutre le bordel au Chiotatlon. Fiston grimpa en haut des présentoirs, cassa quelques cuvettes et assomma quelques vendeurs. Belle maman qui n’en perdait jamais une, allait systématiquement s’asseoir sur le visage des pauvres dégénérés. La musique du magasin crachait à fond les ballons des musiques immondes et des pubs niaiseuses sur des articles du Chiotalton.
Ce qui devait arriver arriva, fiston dévissa entre deux cuvettes de chiottes, fit un superbe vol plané et se pana la tronche sur un plombier type musclor qui paradait dans les allées torse gonflé et braguette ouverte. Fiston n’avait pas une égratignure et se releva tout penaud . Lorsqu’il prit conscience de sa nouvelle grosse connerie, il détalla tel un lapin. Il se sauva si rapidement qu’il accrocha sa ficelle de string en peau de lézard vert du Palétuguistan à une poutre de soutènement. Comme il força comme un gros blaireau, la ficelle céda et il alla s’encastrer dans un étal de produit à récurer les chiotes. Les présentoirs qui allaient du sol au plafond et qui contenaient toutes les cuvettes dernier cri, s’écroulèrent lamentablement.
Quel spectacle que de voir se brave homme en bleu de travail avec son chariot qui essayait d’éviter de se prendre la cuvette modèle sado maso et qui se prenait dans la gueule la cuvette modèle dévide couille. Qu’il était admirable d’observer cette cliente fidèle de plus de trente années glisser sur un balai de chiotte et se prendre une cuvette plaquée or qui lui éclata littéralement à la gueule et ce petit vieillard qui se retrouvait coiffé d’une ventouse usagée !
- Super Plombus est à terre cria une fan au bord de l’hystérie.
- Oh non pas super Plombus répondirent en chœur les clientes et serveuses en se précipitant.
- Super Plombus ne bouge plus cria la même fan devenue hystérique.
- Oh non pas super Plombus répondirent les autres saloppes.
- Un faux sexe est sortit de sa braguette ouverte hurla la fan.
- Oh non pas la trique à super Plombus.
Les fans s’évanouissaient devant ce grand malheur. Certaines se flagellaient avec la sangle de leur sac à main avant de tomber. D’autres préféraient s’enfiler des balais à chiotte.
- Mais qui va s’occuper de notre plomberie personnelle? demanda une mégère spécialement venue au Chiotatlon avec ses bigoudis pour une petite révision de plomberie.
Le directeur de l’établissement correctement dressé par la maison mère comprit tout de suite la scène de désespoir qui se tramait. Il se saisit d’un micro, passa tel un pro, en musique de fond un p’tit bout d’accordéon et rassura les mégères.
- Mesdames, mesdames, du calme, du calme.
- Mais super Plombus est mort, comment voulez-vous que nous gardions notre calme ? demanda une cliente allongée qui attendait les pieds dans les étriers.
- La maison Chiotatlon, dans son immense générosité non usurpée, va vous dédommager annonça l’autre malhonnête.
- Nous ne voulons pas d’argent, nous voulons notre vérification habituelle.
Le responsable se mordait les lèvres, là il se devait de se la jouer fine sous peine de lynchage.
- Il ne s’agit pas d’argent Mesdames les ménagères, il s’agit de super Plombus.
- Oh
- Et oui pendant que nous allons le réparer chez le vétérinaire le plus proche, nous allons faire appel à son frère jumeau.
- Ah
- Son frère jumeau qui à un sexe de cinquante centimètres au repos. Celles qui ont voulu s’en approcher de trop près n’en sont jamais revenues balança le directeur qui s’apprêtait à chanter devant l’ambiance reprenant une chanson paillarde.
Mais il en avait trop dit, les fans continuaient à s’évanouir en pensant à l’ustensile.
- Je gèle mes achats jusqu’à l’arrivée du sosie au bel organe criait l’une.
- Ga gueu balança fiston lors d’un moment d’égarement.
- Je réserve dès aujourd’hui ma place cria l’autre.
- Non moi la première cria une autre.
- Je viens de retrouver la prothèse quéquêtale de super Plombus piaula fièrement une guenon en brandissant l’objet de toutes les convoitises et se dirigeant vers l’instance dirigeante.
Elles se précipitèrent en se crêpant le chignon vers le directeur qui en lâcha son micro et se barra les jambes à son cou.
- OSCOUR aidez-moi, elles veulent m’attraper ses chiennes en furie pleurait-il en galopant dans tous les sens.
Les gros briscards des remises ne bougèrent pas un cheveux, pour une fois qu’un col blanc allait passer un sale quart d’heure. Ils lancèrent même des paris sur la façon dont les clientes en finiraient avec leur boss.
Super Plombus reprit ses esprits, les clientes affairées à l’autre côté du magasin n’y prirent même pas garde. Il se souvenait fort bien de la sale gueule du petit connard qui lui était tombé dessus. Maintenant que sa prothèse avait été vue par tout le monde, sa réputation était foutue. Jusqu’à la fin de sa fichue vie, il y aurait bien un gosse goguenard qui lui dirait des trucs du style :
- Même au repos, ma bite est deux fois plus longue que la tienne super Plombus, vas te cacher tu pues.
Ou alors une vieille édentée qui lui cracherait :
- Alors super Plombus, mon Emille qui à 108 ans vient juste d’avoir une queue exactement au double de la taille de la tienne, ça te fais quoi d’être un vieillard précoce au petit prépuce ?
Ou alors des petits jeunes qui lui siffleraient :
- Oh mais c’est ce gros niais de super Plombus qui n’a même pas besoin d’une opération pour avoir le sexe d’une femme.
Il devait se venger de ce petit enculé. Il se saisit d’une grosse barre de fer et se mit en quête du fiston.
Il frappait en cadence sur les cuvettes en se déplaçant et poussait des :
- Ga gueu, alors ga gueu, tu vas te montrer bordel de chiotte ?
Au loin, dans un coin du magasin, le directeur se faisait étriper. Les clientes se partageaient les morceaux pour donner à leur chat ou aux cochons.
Les gros briscards tellement excités par ce spectacle baissèrent leurs falsards et se branlèrent. La jute ne put fendre l’air car certaines pétasses leur avaient imposé leur minou.
Fiston qui ne c’était pas rendu compte du danger qui le guettait jouait avec la poudre à récurer. Il s’en versait dans les chaussures, sur le gland en goûtait et poussait des ‘Ga gueu’ de joie.
- Ga gueu ? demanda fiston.
- Ramène ta fraise ga gueu, j’vais t’éclater la gueule et ensuite te crever comme un chien galeux gueulait l’autre épouvantail en s’agitant.
- Ga gueu copain ? demanda fiston en ronronnant comme un chat le cul à l’air dans la poudre à récurer.
- Putain, ou il se cache se con, je te retrouverais.
Super Plombus passa son gourdin à la main et pour se calmer les nerfs, éclata d’un coup d’un seul un sculpture moderne d’un chiotte repensé pour le géant vers. Devant ce gros bazard fiston leva son gros cul tout tremblotant et se le bougea. Super Plombus gratta le sol de son pied gauche, de la mousse sortait de ses narines et il émettait des sortes de grognement. Un bruit de sonnette de départ se fit entendre et il démarra tel un bulldozer dévastant tout sur son passage. Son gourdin tournoyait dans les airs et tout ce qui se trouvait dans les parages y passait. Super Plombus nous faisait le grand nettoyage de printemps. Fiston essayait d’extraire de son pois chiche qui lui servait de cerveau un quelconque plan pour s’enfuir de cet enfer.
A l’autre bout du magasin , belle maman chargeait dans son cabas en sifflotant un morceau de viande, cette saloppe avait réussit à récupérer la bite et les baboules du dirlo. Elle les mettrait au congélateur pour les faire durcir et pouvoir s’en servir à l’occasion.
- Cui cui cui cui piaulait fiston en agitant des bras.
Cet abruti finit essayait en effet de battre des ailes pour s’envoler et échapper à la fureur de Super Plombus. Il avait beau accélérer la cadence des battements et piauler de plus en plus fort, rien n’y faisait, il restait désespérément cloué au sol. Il se devait d’agir rapidement car tout autour de lui volait en éclats.
Il grimpa en haut d’un présentoir, super Plombus se rapprochait dangereusement, mais rien ne venait à l’esprit de fiston.
- Arrêtes de faire le fou, reviens mon petit mignon, nous partons gueula belle maman.
- Ouin j’arrive, ouin brailla fiston qui commençait à paniquer sévère.
- J’vais te crever petite merde gueulait l’autre au pied du présentoir en commençant à grimper.
- Gla gla, j’ai peur, gla gla….
Ce con de fiston en bougeant son derche fit tomber sur la tête de super Plombus une caisse de boulons oubliée. L’autre animal se rétama la gueule, puis se prit son gourdin sur la gueule et enfin atterrit sur une punaise oubliée. Le musclor s’envola en effectuant maintes et maintes circonvolutions dans les airs puis finit sa course aux pieds de belle maman.
- Ah ben ça y est, il est dégonflé le héros, bon tu viens mon petit mignon, tu as assez joué.
Les mégères qui en avaient finit de découper le directeur se précipitèrent vers l’ex super et le lynchèrent. Fiston revint très sagement vers belle maman en se confectionnant un string avec du gros scotch marron.
- Ah ben tu vois ton papa, hormis pour son foie il ne fait pas de gonflette et c’est comme cela que je l’aime dit belle maman en regardant dédaigneusement la lopette gisant au sol qui se faisait tripatouiller par les ménagères.
Ils ressortirent comme de rien du Chiotatlon qui fêtait donc son premier trimestre d’existence avec un fond de commerce, un magasin et un directeur détruit.
Comme la dauphine ne voulait pas démarrer, fiston descendit avec la manivelle pour le faire manuellement. Il s’y prit comme un manche, se prit un retour de manivelle dans les couilles mais ne sentit rien. Tout d’un coup il brama comme un gros conard, il venait de faire dans son string improvisé en peau de scotch marronnasse. Belle maman lui foutu une sacrée raclée avec la manivelle, lui arracha le string et le força à se laver le cul sur le parking dans une marre de flotte mélangée à de l’huile.
Elle enferma fiston inconsolable dans le coffre de la voiture. S’installa, appuya à fond sur le champignon et lâcha les gaz. Un méga nuage noir nauséabond envahit la cambrousse.
Dans le coffre, l’autre enfoiré pétait tant qu’il le pouvait. Il ne se calma que lorsqu’il eut le cric qui lui rentra dans le cul.
Belle maman, couverte de cadavres de moucherons éclatés sur ses culs de bouteilles humait à plein poumons l’air de Saint Saturnin. Cré vingt dieux, il n’y avait qu’à Saint Saturnin ou l’on respirait cet air là. Cette odeur naturelle, composée de pets, rots, immondices en tout genre gagnerait certainement à être connu. Ils écrasèrent par mégarde la doyenne des membres de l’association des catholiques anonymes présidée par Louisette Satremble. Louisette était aussi la présidente de l’amicale des introductrices de bâtons de verger, ce qui amènerait du beau monde à la cérémonie. Le curé serait donc content car il y aurait un enterrement cette semaine alors que rien était prévu. Belle maman gara la Dauphine derrière la sacristie pour s’empresser de débarquer chez le curé pour réclamer sa commission avant qu’un usurpateur ne lui grille la place.
Le père Bazzzin ce vieillard acariâtre, ouvrit un œil et reconnu illico les lieux. Il a quelques mois, avec sa cabane à chiotes, il avait atterrit au même endroit. Il ouvrit le coffre pour y sortir sa canne et fut surprit de trouver fiston la bite toute raidie en train de pousser des petits cris.
- Vingt dix diou, va t’y t’sortir de là ti. T’as rien à fouttre ici espèce de sale bête.
- Ga gueu répondit fiston qui se roula en boule et qui comme d’habitude ne pigeait rien.
Il éjecta lorsque le vieil abruti se saisit de sa canne pour le rouer de coups. Fiston détala comme un vaurien le cul à l’air.
Le père Bazzzin ce vieillard acariâtre caressa amoureusement sa cabane, poussa la porte et fut charmé de constater que la cuvette étaient toujours aussi dégueulasse. Une fois n’était pas coutume, il posa ses culottes malgré le fait que ce n’était pas son heure. Le résultat dépassa ses attentes, il largua caisse sur caisse et contribua au remplissage de la cuvette.
- C’est pas bientôt finit ce bordel au dessus gueula à six cent mètres sous terre Julo, le mari mineur de Gertrouduc.
- Cré bein dit dioux, d’nom di diou, j’ai quand même le droit de caguer mi gueula le vieux en tapant le sol avec sa canne.
Comme il s’énervait, il reprit sa poussée et balança une méga caisse qui fit décoller la cabane d’une bonne vingtaine de centimètres. Avec l’onde sonore, la tôle de la cuvette se gondola et l’on put entendre dans les environs un bruit de ferraille.
- Euh d’dieux, en v’là une que les boches n’auront pas.
- Z’arrêtez votre bordel là haut, c’est impossible de travailler dans de telles conditions brailla Julo qui se prenait des cailloux sur la gueule à cause des vibrations.
- Euh d’nom di dioux, d’ben di dioux, d’vain dioux d’brain y’a plus de papier dans c’te cabane, y a t-il quelqu’un qui m’entende dans c’bordel ?
Mais personne ne répondit au père Bazzzin ce vieillard acariâtre qui se résolut à se torcher sur le plaide de la Dauphine.
Belle maman sortit avec une liasse de billets dans une main et l’oreille de fiston dans l’autre.
- Allez montes dans cette voiture et rhabilles-toi hurla t-elle en éclatant la gueule de fiston sur la carosserie.
- Ga gueu plus de string répondit-il en crachant du sang et des dents.
Belle maman qui avait plus d’un tour dans son sac, sortit de sa poche du boyau de cochon dont elle se servait comme préservatif lorsqu’un paysan tombait d’accord pour la sauter. Elle se saisit de son couteau de boucher qu’elle gardait sous son siège en cas de contrôle de routine de la part de la maréchaussée, et tailla un joli string. Fiston avait plutôt l’air niais avec ce nouveau string transparent, mais au moins les mouches ne le suivraient plus.
- Direction la radio ou je me languis de retrouver mon amour annonça la vioque qui commençait à mouiller sa culotte.
- Ga gueu P’pa répondit fiston qui paraissait pour une fois avoir compris la situation.
Il n’allèrent pas directement à la station car il faisait soif, ainsi ils s’arrêtèrent à chaque troquet pour s’en jeter un petit. Fiston prenait grand plaisir à péter dans son string en boyau de cochon car cela faisait des bulles et un bruit ressemblant au barrissement de l’éléphant.
Le taux d’alcoolémie du père Bazzzin ce vieillard acariâtre repassa à un niveau honorable. Ils furent tellement bourrés qu’ils en oublièrent la Dauphine qui avait embrassé une poubelle pleine de poisson en décomposition. Fiston qui n’avait pas mit sa ceinture, fut par le choc projeté dans la poubelle mais en sortit très rapidement car il n’aimait pas le poisson aux asticots.
Belle maman pressa le pas et se fraya un chemin à travers les fans qui attendaient devant la radio.
- C’est elle qui se fait mettre par Françouais cria une voix anonyme.
- Gloire à toi prêtresse qui a su dompter le foutre du dieu tonnerre entonnèrent en chœur les fans en se prosternant.
- Ga gueu, mon papa est célèbre na na na na nère.
Fiston qui avait marché sur quelques adorateurs de la secte de Françouais se prit quelques baffes, jusqu’à ce que la même voix anonyme se fit entendre :
- Ne touchez pas au fiston de Françouais, c’est l’enfant sacré.
Les adorateurs s’écrasèrent encore plus le nez sur le bitume, pendant que le père Bazzin ce vieillard acariâtre les baptisa d’une gerbe de sa propre fabrication.
Fiston passa le porche ou il était inscrit façon tag « Si j’avais une bite je t’enculerais sans ménagement grosse salope » ce gentil message signé Emilie Lafoune était destiné à Gertrouduc.
Le combat de catch n’avait toujours pas été programmée mais les deux rombières donnaient dans l’intimidation psychologique.
Au passage devant les toilettes pour animaux, Belle maman décida de se faire une petite beauté car elle c’était négligée ces derniers temps, Françouais risquait de s’en rendre compte. Elle admira son faciès verdâtre dans un miroir hors d’âge qui avait du passer a sinistre existence à ne refléter que des horreurs.
- Oh miroir, mon doux miroir, dit-moi qui est la plus obsédée sexuelle de la région ? demanda t-elle en se trémoussant.
- Et bien la plus grosse obsédée sexuelle de la région est sans aucun doute finaude répondit l’ustensile complètement con de ne pas balancer un gros mensonge pour ne pas s’attirer les foudres de la vioque.
Belle maman, inscrivit « fuck » de rage sur le miroir avec son rouge à lèvre en saindoux coloré en période de ragnagna. Elle mollarda sans ménagement le miroir puis souleva sa jupe, écarta sa culotte et lui pissa à la gueule. Maintenant soulagée et calmée, elle commença par nettoyer sous le jet de la chasse d’eau ses lunettes qui contenaient des moucherons écrasés depuis plusieurs jours. En fouillant dans la poubelle, elle trouva un reste de ce qui avait du servir il y a quelques années, de brosse à dent. L’ustensile était certainement utilisé ces derniers temps pour décrasser les chiottes, il ne lui restait que trois poils. Ceci serait fort suffisant pour se nettoyer les dents et décoller les morceaux de gras de porc qui macéraient depuis plusieurs semaines dans ses caries.
Après un petit coup artistique de tube improvisé à lèvre, elle se sentit une autre femme. Elle avait de manière très féminine, surlignée ses lèvres pulpeuses de l’oreille gauche à l’oreille droite. Ne possédant pas de peigne, elle se secoua la chevelure pour se débarrasser des parasites morts. Avec les moyens du bord, elle récupérra une ficelle de tampax usagé dans la poubelle, ce qui lui permettrait de se faire une queue de cheval, la queue de cheval excitait terriblement Françouais.
- Alors miroir, joli miroir, quelle est la plus grosse obsédée sexuelle de la région ? demanda t-elle en se frottant le pubis sur le bord du lavabos crasseux.
- Et bien vous êtes vulgaire à souhait, mais la plus grosse obsédée sexuelle de la région est encore Finaude, elle se trouve actuellement dans un champ en train de cueillir des Japonais qui se masturbaient derrière des fourrés, pour essayer de leur faire faire des trucs pas très zen. Répondit l’ustensile toujours aussi con.
- Petit fumier, prend donc cette gerbe de haine hurla t-elle en lui vomissant dessus.
L’ustensile ne répondit rien, mais les vapeurs de vinaigre aidant, commença à divaguer sévère et à chantonner des chansons paillardes.
- Ah bien voilà, tu peux être aimable quand tu veux dit belle maman en ouvrant jusqu’au nombril son chemisier pour exciter à mort Françouais.
- Radio chibre bloups bloups disait à côté Fiston en train de faire des bulles dans la cuvette pas franchement limpide avec sa bouche.
- Allez viens mon gros mignon, nous allons louper Françouais si nous continuons à traîner de la sorte.
- Ga gueu fiston bien jouer avec les crottes flottantes.
- Ah non tu ne vas pas commencer avec des habituelles singeries, dépêches-toi.
- Pas venir tout de suite, fiston jouer encore un peu et puis après fiston sera un grand garçon gras et con comme belle maman les aime.
Belle maman qui n’avaient pas que cela à foutre lui balança sans ménagement plusieurs coups de pompe dans le cul. Il se fracassa la tronche sur le sol. Quand il ouvrit les yeux, il vit que les cafards se positionnaient pour une charge héroïque sur lui et il se décida à quitter les lieux.
- Allez mon doux bengali des Indes, avant d’aller casser la figure à cette pimbêche de Finaude, viens avec moi voir ton paternel.
Au fur et à mesure qu’ils se rapprochaient, le cœur de belle maman tambourinait. Elle constata à nouveau que c’était vraiment l’amour qui l’appelait.
Ils pouvaient déjà entendre Françouais qui se démenait pour redorer le blason de la radio.
- Radio chibre mou, bulletin d’information, il y a des taupes près du château d’eau, prenez garde ces petites bêtes sont très envahissantes. Un saccage méthodique du Chiotatlon à été organisé ce matin, trois individus ivres ont pénétrés dans le magasin et y ont foutu le bordel. Le directeur est porté disparu et un vigile a été retrouvé tout tremblotant prostré dans une cuvette de toilettes géante.
- Chut écoutes cette voix si suave mon garçon dit belle maman en interrompant fiston qui s’apprêtait à balancer une nouvelle salve de pets.
- Ga gueu, c’est mon P’pa à moi que j’entend gueula fiston en se précipitant en direction du studio d’enregistrement.
Françouais cessa illico de jacter lorsqu’il reconnut son fiston qui chargeait .
Fiston qui n’avait pas comprit que le studio se trouvait encore un étage au dessus, se précipita dans les chiottes pour hommes. Il s’emplafonna dans un gus qui se pignolait à entendre derrière la porte un gros lard se faire sucer la bite par un jeune stagiaire déplumé. Pour aider le jeune déplumer à le sucer en cadence, le gros martelait avec ses poings les murs qui vibraient.
- chut, jeune homme, allez pisser mais en silence dit le branlux de service.
- Ga gueu, ze veux mon papa.
- Enfin, jeune homme, je perd tout le spectacle, regardez mon chibre qui ramollit
Fiston n’y comprit rien, il regarda d’un air niais le chibre mollasson. Les deux épicuriens du chiotard Turc reprirent de plus belle leur cinéma. Le gros lard juta en s’appuyant sur la cloison et avec le recul la fit tomber.
- Françouais, chou chou, devines qui es là ? demanda belle maman en tortillant du croupion et pénétrant dans le studio.
Elle s’approcha de lui avec son plus beau sourire. De belles dents marronnasses et cariées firent leur apparition, quelques morceaux de gras de porcs qui avaient échappés au nettoyage de printemps pendouillaient. Son haleine même de loin paraissait épouvantable. Même les vigiles n’osaient se saisir de belle maman tant elle paraissait poisseuse.
Françouais n’était pas du tout content de voir sa belle maman qui le dérangeait en plein travail. Il lui arracha la culotte et lui bourra le minou avec son micro. Les auditeurs pouvaient en direct live suivre cette expérience radiophonique et spéléologique inédite.
- Oscour gueula fiston en se sauvant des toilettes.
La chasse d’eau avait lâchée et le gros accompagné de son acolyte traversèrent le plancher pour se retrouver avec les bêtes.
- Oh oui prend moi comme un bêêête parmis les bêêêtes dit le compagnon prenant la pause.
Gralardon chopa son frêle compagnon, l’enfourcha, le fourra et lui fit cracher ses chicos du fond qui baignait.
Fiston réussit enfin à trouver le lieu de perdition ou son P’pa cassait les oreilles à toute une région. Il se pignola dans un pot de fleur pour éviter de faire sur lui devant son P’pa. Trente cinq minutes après, il débarqua dans le studio alors que tout le monde était perplexe par rapport à la nouvelle tournure de l’émission.
Belle maman allongée sur la table de mixage poussait des cris de jouissance à cause du micro. Françouais essayait de récupérer le micro pour commenter la scène et faire de nouveau péter l’audimat.
- Rend moi cet appareil vieille pute hurlait-il en tirant sur le fil.
- Encore, fais moi tout….
Fiston se précipita vers Françouais, l’enlaça et le lécha dans les oreilles. Françouais de frayeur lâcha le fil du micro, belle maman qui tirait comme une furibarde de l’autre côté, avec le mou se l’introduisit complètement ses deux mains comprises.
- Ga gueu mon P’pa, fiston content.
- Putain mais lâches-moi espèce de sale bête piaulait Françouais en se débattant.
Fiston continua de plus belle à lui lécher les oreilles. Personne n’y fit attention car un hippopotame en pantis de dentelle de Guérande défonça le mur pour passer de l’autre côté de l’immeuble. Un type moustachu en cirée jaune galopait derrière le mastodonte avec un filet à papillon. Il s’agissait du même type qu’avait rencontré Françouais dans les égouts quelques jours auparavant. Le connard se prit les pattes dans quelques poignées de fils et se vautra. Sa tête rebondit sur le pot de fleur ou fiston c’était pignolé. Il se releva péniblement, ramassa son filet et tout titubant continua son chemin.
- Mon popotame, ou es tu mon popotame, viens papa va te changer gueulait-il en errant dans les couloirs.
Françouais arracha le micro que belle maman coinçait entre ses jambes. On entendit un bruit de bouchon dans le studio. Il dut se saisir à plusieurs reprises du micro qui était gluant et qui lui échappait des mains.
- Radio chibre mou, c’est toujours votre animateur préféré Françouais le chouchou des mégères en chaleur. Nous recherchons activement un hippopotame en pantis en dentelle rose. Son propriétaire pleure à chaudes larmes à l’entrée de la station et attend son animal favori.
François fit signe au machiniste de mettre une page musicale. Il s’agissait d’un trip hop hard trash accordéonné muselé d’un groupe inconnu sévissant la nuit venue dans le dépôt d’ordure de Goudriole les Fiotes.
Françouais demanda aussi de laisser le micro branché pour que l’on puisse toujours entendre les bruits marins. Comme la vieille avait toujours les jambes écartées, il lui réintroduisit le bazar à la hussarde. Il y mit tellement de force qu’il s’y enfonça jusqu’au coude.
Fiston se marra, bien qu’il n’avait strictement rien compris. Il décida de se rendre utile et de retrouver la bestiole.
- hou hou, le popotame au monsieur niais et moustachu !
- Ta gueule petit enfoiré, tu passes sur les ondes, vas pas gâcher mon émission.
- Nan nan nan, quand je cherche un popotame, je ne fais pas semblant de chercher moi répondit Fiston.
- T’as qu’à suivre les odeurs et tu la retrouveras ta bestiole.
- Comme il intelligent mon P’pa, y sait toujours tout dit fiston en remontant son string transparent jusqu’à sous ses bras.
Il se barra dans les couloirs lugubres de ce bâtiment de dégénérés. Au hasard d’un bureau, il rencontra des ouvriers affairés à repasser une nième couche de peinture pour éviter que les autochtones ne choppent un coup de saturnisme. En effet, personne ne pouvait prédire l’effet du mélange de saturnisme et d’alcool sur les pauvres hères qui peuplaient ces locaux entre deux murges.
- Fous des grosses pattes ailleurs p’iti connard cracha à fiston un peintre qui avait une gitane mais éteinte soudée à sa lèvre inférieure.
L’individu était très impressionnant, armé d’un triple menton couvert de verrues et de poils mal rasés. Son bide surplombait ses pieds qu’il ne devait plus connaître depuis des années. Il avait dû vieillir avec son accoutrement et paraissait être un client fidèle des putes au rabais des bas quartiers.
Fiston ne se démonta pas mais fut tout de même impressionné par le lascar issu d’une autre contrée. Le lascar devait avoir des tendances homo car il laissait apparaître un gourdin furibard qui cherchait à s’évader du bleu de travail. Il balargua son pinceau imbibé de peinture rose fluo et se dirigea les bras tendus vers fiston.
- Nourriture sexuelle, approche ton anus par ici.
- Oscour y veut me dégripper la boîte à caca brailla l’autre affreux en se tirant avec un pot de peinture vert fluo.
Le lascar qui visiblement en voulait au prépuce fistonien suivit sa trace en bavant tel le mollusque moyen.

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