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Comme tout le monde paradait un godet
à la main de pricrate et en zoli pantis rose, des tonnes
de slips kangourous traînaient çà et là.
Heureusement qu’à Saint Saturnin les bains vivaient
la célébrissime mère Demi. Une grosse matrone
hors d’âge qui avait enterré une dizaine de maris
et qui avait étouffé entre ces grosses loches une
bonne cinquantaine d’amants. Devant son grand âge, elle
c’était arrêtée de faire le tapin et se
faisait de l’argent de poche en faisant des lessives. En effet,
la vieille devenait de plus en plus belliqueuse et à la manière
de l’araignée femelle qui becte l’araignée
mâle après l’accouplement, elle laissait ses
clients dans un état lamentable. La police Saint Saturnoise
avait ramassé déjà plusieurs corps méconnaissables
de pervers, car il faut bien avouer que la mère Demi ne se
ferait même pas regarder par un bataillon de Sénégalais
en retour de campagne. La mère machin qui gardait malgré
le poids des années avait bien sentie qu’elle finirait
par se faire gauler si elle continuait à jouer ce petit jeux
qui malgré tout lui permettait d’assouvir tous ses
fantasmes.
Une fois on retrouva
le grand père Latric, à poil sur son fauteuil roulant
avec des bigoudis dans la barbe et une carotte dans le cul. Le père
Latric contrairement à son habitude ne souriait pas niaisement
car il se trouvait perché en haut d’un pylône
et ne pouvait trembler du moindre orteil sous peine de se retrouver
à griller sur du trois cent mille volt en furie.
Lorsqu’il
se fut choper par un treuil et redescendre au ras des pâquerettes,
il jura sur tous les dieux qu’il ne se ferait plus au grand
jamais de putes. Malgré la description fidèle qu’il
put faire aux membres de la police, il fut impossible d’identifier
la coupable tant pullulait ce genre de spécimen dans la région.
On retrouva le flicaillon
chargé de l’enquête, desséché quelques
semaines plus tard dans un hangar à maïs. Il avait été
visiblement victime de sévices sexuels car un rictus sur
son visage le faisait sourire niaisement. Comme l’on ne retrouva
pas de trace de pénétration animale ou humaine, on
en conclut qu’il y avait une violeuse en série qui
traînait dans la région.
Saint-Saturnin les
Bains vécut cette année là, la meilleure saison
touristique de l’existence du bled. Tous les baroudeurs, les
gros obsédés et les curieux des régions avoisinantes
débarquèrent pleins d’espoir. Les petits commerces
connurent leur apogée, le patron du troquet roulait en Mercedes
d’occasion avec des chromes achetés à la casse,
Louisette Satremble s’était offerte un bâton
de verger en laiton massif et finaude un soutient gorge en fonte.
Comme le temps passa,
la police piétina lamentablement du matin au soir au troquet,
la mère Demi s’acheta un godmichet grand modèle
à percussion et oublia ses clients. Les curieux repartirent
dans d’autres bleds à sensation, les flics en cure
de désintoxication et se fut le retour de la routine.
La mère Demi
qui avait constaté que les calebutes pas frais s’entassaient
dans les rues, elle se sentit investie d’une mission mystique
: nettoyer ces putains de traces jaunâtres et de pneus tous
modèles confondus.
Pour se donner trois
tonnes de courage, elle alla dans son atelier de bricole et mit
son terrible appareil masturbatoire en route. Elle s’allongea
sur le ventre dans un premier temps sur sa table de travail et l’appareil
se rapprochait tranquillement mais sûrement. Au moment ou
l’embout la pénétra par derrière, on
entendit un bruit de chairs malaxées assez particulier. Au
bout de quelques instants la vioque fut plein sourire, c’était
la fin du premier acte. L’appareil s’éloigna
et elle en profita pour se retourner. Les pattes écartées,
elle attendait patiemment que l’outil se rapproche jusqu’à
son corps. Cette attente pour elle si interminable fut récompensée
par une pénétration à plus de cinq mille tours
minutes. Les grévistes de la porcherie reprirent le chemin
du travail pensant que la trêve était signée
et que les machines à vider les porcs étaient redémarrées.
Ils se cassèrent le nez contre la porte close et allèrent
directement fêter la poursuite de la grève au troquet
à grand renfort de jaunâtre.
Une fois le deuxième
acte terminé, la mère Demi semblait considérablement
remontée et toute joasse. Après quelques bières
elle serait en pleine forme pour attaquer son nouveau chalenge.
De plus elle serait sexuellement satisfaite durant une semaine,
son traitement mécaniques certes, était nettement
moins coûteux que l’invitation de quelconques gigolos
bourrés à ras la gueule de pilules bleues.
Elle alla enfiler
son bleu de travail, sortit du garage la brouette et commença
le chargement. Le plein fut fait après seulement quelques
instants, elle avait signé pour une tâche qui lui prendrait
la nuit. Après plusieurs allers-retours un tas impressionnant
de calebutes usagés se dressait devant sa maison. Ce tas
risquait avec les émanations, à tout moment d’exploser
mais la soirée était à la murge dans le centre
du bled.
La vieille rusée
et spécialiste de la lessive avait placé un butagaz
sous sa baignoire, ce qui permettait d’y faire bouillir l’eau
qui auparavant y croupissait. Comme elle y avait versé des
kilos de poudre, une étrange odeur de propre se fit sentir
dans les environs. Certains animaux effarouchés par le séisme
qui se préparait prirent la poudre d’escampette et
même les sangliers qui ne rataient jamais une manifestation,
brillaient par leur absence. La vieille s’agitait avec une
pagaie pour mélanger correctement la mixture.
Tous les calebutes
y passèrent. La mère Demi frottait énergiquement
et enlevait systématiquement toutes les tâches. Certains
calebutes ne formaient qu’une seule et unique tâche
d’une couleur indescriptible mais uniforme mais ne résistaient
pas aux assauts de la nettoyeuse. Tous les dix calebutes, elle se
vidait une canette histoire d’entretenir le moral. Tous les
cent calebutes, elle s’enfonçait un petit peu plus
le manche de la pagaie qui était malheureusement pour lui
tombé dans un endroit bien spécifique.
Une fois la pile
épuisée, la mère Demi à la manière
de la petite araignée du matin, se saisit d’une pelote
de fil qu’elle détendit au long des rues de sorte à
étendre les calebutes propres.
En chantonnant une
chansonnette de l’entre deux guerres, elle s’affaira
avec ces pinces à linge et son petit panier à étendre
les calebutes tous blancs et proprets.
Et hop elle changea
l’eau de la baignoire, siffla une ch’tite kro et repartit
à la cueillette calbutistique.
Edgard le vicelard
surveillait ce manège. Il fit un mouvement théâtral
du bras gauche pour faire claquer sa cape et se précipita
derrière une autre poubelle. Il tourna la tête à
gauche puis lentement vers la droite, personne ne le troublerait.
Il entrouvrit sa braguette fort content de lui. Il se déplaçait
au gré des calebutes usagés qui attendaient leur propriétaire.
A chaque calebute, il s’arrêtait, lui tournait autour
et le flairait. Il stoppa devant un modèle masculin taille
soixante quatre qui avait du être fabriqué au siècle
dernier dans une manufacture quelconque. Le tas marronnasse représentait
ce qu’il se faisait de plus beau à Saint-Saturnin.
Edgard fut prit de frissons et sautilla d’excitation sur place.
D’un coup d’un seul une gaule subtile envahit son sexe,
il s’empressa de sortir une verge verte de sa poche pour se
le fouetter jusqu’à ce qu’il dégonfle.
Le même manège se reproduisit durant de longues minutes.
Edgard fut interrompu
par l’arrivée intempestive de la mère Demi,
il se réfugia dans une autre rue ou il se prit la tronche
dans des calebutes propres et flottant au vent. De mémoire
d’alcoolique Saint Saturnois, jamais il n’y avait eu
ce genre de chose propre ici. De rage il referma sa braguette en
ce coinçant le membre. Il poussa un petit cris de souris
et se flagella de nouveau avant de s’enfuir dans la cambrousse.
Au bout de quelques
heures plus un seul calebute crado ne traînait dans les rues
et la mère Demi se frottait les mains de joie. En s’enfilant
un nouveau petit bierron, elle contemplait les petites choses innocentes
qui séchaient. Exceptionnellement elle reprit le chemin de
son atelier pour se remettre un petit coup de godmichet à
percussion.
Pour se changer les idées, elle prit avec son paquet de lessive
sous un bras et son pack de canettes sous l’autre, le chemin
de l’ère de repos de routiers naturistes. Elle s’imagina
en chemin les piles de calebutes de routiers qui l’attendaient.
Victime de son redoutable passé, elle ne put résister
à l’attirance pour le fabuleux taureau du père
Bazzzin ce vieillard acariâtre. D’un coup d’œil
circulaire elle vérifia que personne ne se trouva dans les
parages puis se déshabilla. Elle étendit ses vêtements
précautionneusement le long des fils barbelés, garda
ses chaussettes et sandalettes pour éviter de se mettre une
quelconque épine dans le pied. Elle sauta comme une jeunette
par dessus les fils de fer et s’approcha de la bête
en tortillant du croupion. Le mastodonte qui s’était
fait déjà dans la même journée, le facteur,
le plombier, Louisette Satremble et un psychotique anonyme, continuait
imperturbablement à brouter les petites marguerites constellées
de gouttes de rosée.
Une demie heure
après, la mère Demi était accoudée à
un poteau délimitant le champ, le minou grisonnant à
l’air et la canette de bière à la main. Rien
n’y faisait, le brutos écorné faisait la sourde
oreille et refusait obstinément de prêter l’attention
à sa nouvelle fan. Elle balança sa canette et rota
de dépit en fixant l’horizon. Le taureau remua les
oreilles, leva la tête puis se dirigea vers elle. Contrairement
à ses habitudes, il n’enfourcha pas la p’tite
dame mais se contenta de lui brouter le minou. Elle poussa quelques
cris pour attiser le plaisir de la bête mais une fois imberbe,
le taureau tourna la tête et s’occupa de nouveau de
ses marguerites. Non elle ne se ferait pas mettre par cet animal
aujourd’hui.
Lasse de ne pas
avoir subit de trucs dégueulasse, elle ramassa ses frusques,
s’habilla et oublia les slips des routiers. Tous les mêmes,
même le taureau du père Bazzzin ce vieillard acariâtre,
dès qu’ils ont ce qu’ils veulent, ils n’en
font qu’à leur tête. Elle rentra chez elle la
tête basse car elle avait descendu toutes les canettes.
Malgré la
lassitude qui l’avait envahit, la mère Demi sourit
à moitié lorsque sur le pas de la porte, elle souleva
sa culotte pour observer son minou pleins de bulles de savon. Elle
avait en effet vidé son baril de lessive dans sa culotte
quelques instants auparavant et devant la finesse de la mousse,
se trouvait en mode premier lavage. Elle se dirigea vers son godmichet,
pour le contempler et laisser agir son cerveau pour passer en mode
rinçage. Pour le mode essorage, elle disposait d’une
très fine tactique. A califourchon sur son balais, elle courait
de plus en plus rapidement autour de la table et lorsque qu’à
cause des centrifugeries ou centripèteries elle quitterait
la route pour se tracher la gueule sur le mur ou dans un meuble.
Une fois ce but atteint, le programme était alors terminé
et elle s’écroulait sur le sol puis giserait la bouche
ouverte.
Après cette
épreuve et une fois remise de ses émotions, comme
le concours de picole la laissait indifférente, elle décida
pour occuper sa soirée, d’appeler Allo homme chaud.
Allo homme chaud était un organisme qui de la même
manière qu’un établissement de livraison de
nourriture, proposait plusieurs programmes avec un ensemble d’options.
La mère Demi choisit un homme musclé, noir du côté
gauche et blanc du côté droit. Pour l’accoutrement
elle choisit policier des champs avec méga taille pour quatre
à cinq personnes.
Elle cocha les cases
suivantes : streap tease, insultes, massage tonique, massage sexuel,
broute aisselles, broute minou, bouffe chaussette et petit tour
vert.
La commande fut
rapidement passée, la livraison se ferait dans quarante cinq
minutes au lieu de la demie heure habituelle. Ce retard était
certainement imputé au concours de picole et à la
méga commande des amies de Louisette Satremble.
En attendant qu’Allo
homme chaud ne livre son androgyne, elle décida de faire
un petit peu de ménage car ils pourraient se blesser. Elle
n’avait pas pratiqué cette activité depuis au
moins cinq années, elle avait en effet tout sacrifié
pour la lessive. Comme un tel bordel jonchait le sol, elle ouvrit
une fenêtre ce qui permit de changer l’air putride de
la pièce, pour tout balancer. Elle jeta plusieurs rats et
chats crevés, des boites de conserves ouvertes et à
moitié vides suivirent, puis y passa sa collection de godmichet
rouillés. Un gros tas d’ordures se forma devant sa
maison, maintenant était venu le temps de passer un coup
de balais. Elle s’activa car il ne lui restait que quelques
minutes avant l’arrivée de l’étalon. Une
épaisse fumée envahit sa pièce et aux commandes
du manche elle continuait à se déchaîner pour
faire une nouvelle place à un semblant de propreté.
- Madame Demi, je suis le produit commandé chez Allo homme
chaud, cria une voix de l’extérieur.
Ah le con, il était
en avance, la mère Demi balança son balais par la
fenêtre et se vida deux ou trois canettes entre les seins
pour se donner une agréable odeur.
- Ouiiiii, j’arrive mon bon monsieur.
- Bonsoir madame dit l’homme qui avait amené sur sa
mobylette l’étalon, veuillez signer ici s’il
vous plaît.
- Mais bien sûr mon jeune ami.
Elle se saisit du
stylo plume que le brave livreur lui tendait pour la signature et
l’explosa en traçant une croix. Elle en avait pour
cinq cent euro et donna un pourboire d’un euro pour le naze
de mobylette.
Elle ôta délicatement
mais en tremblant tout de même d’impatience l’emballage
de l’étalon, elle frissonnait d’envie.
- Bonsoir ma duuulcinée, dit l’étalon en pénétrant
dans la maison.
Elle se précipita
derrière lui en claquant la porte et en fermant les dix huit
serrures à quadruple tour.
- Entrez Monsieur, faites comme chez vous.
L’homme se
précipita pour gerber par la fenêtre, sans doute un
poil de chatte de la dernière cliente qui ne passait pas
ou alors l’odeur pestilentielle qui régnait dans cet
antre sordide.
- Oui vous avez raison, je vais aussi fermer les fenêtres
s’excusa la mère Demi.
- Ce n’est pas la peine madame, c’est le tanchopoulpe
de ce midi qui ne passe pas, veuillez m’excuser.
- Oh vous savez tant que vous ne me faites pas payer cette option
inédite, je vous laisse faire.
- Ou puis-je déposer mes vêtements ?
- Ne soyez pas si pressé mon jeune ami, prenez tout votre
temps.
L’étalon,
comprit qu’il ne fallait pas trop parler avec cette grande
malade sous peine de gros ennuis. Il prit au même instant
le parti de dérouler au plus vite son programme puis de prendre
la poudre d’ escampette.
Il plaça
un disque à moitié rayé de la vieille sur un
pick up poussiéreux. A sa grande surprise il s’agissait
d’un tub des années soixante dix complètement
dépassé mais qu’il entendait souvent dans la
boîte de gays avant-gardiste qu’il fréquentait
assidûment. Il jeta un œil sur le programme qui avait
été commandé et commença à se
déhancher. L’air de plus en plus absent il balançait
au fur et à mesure ses fringues dans tous les sens. Il se
pencha trop un moment au dessus des seins de la mère Demi
et ne put retenir la deuxième salve de gerbe qui gicla sur
la tronche de la vieille pleine de joie et de bonne humeur. Comme
l’autre naze se trouvait en string, il en profita pour couper
son spectacle et enchaîner directement au point suivant, les
insultes. Il fixa la mère Demi, lui plaça son chibre
à vingt centimètres de la bouche et attaqua :
- vieille salope complètement débridée, vieille
frigide, grosse poufiasse.
Il se retira rapidou
car la vieille montrait les crocs et menaçait de lui mordre
le chibre.
- Encore mon bel étalon.
- Tanche pustulleuse.
- Oh oui !
- Pétasse monstruseuse.
- Oh oui !
- Immondice pleine de vice.
- encore hurla t-elle en s’introduisant le rouleau à
pâtisserie.
- Laideron.
- Ohhhhh !
- Faignasse dégueulasse.
- oh oui, continuait la mère Demi en cabrant son corps tel
un taureau sauvage que l’on essaierait de monter.
- Retraitée faisandée.
- Oh oui, continue.
- Paysanne dégénérée qui trempe son
cul dans la purée.
L’étalon
ondula son corps devant la vieille qui maintenant essayait de l’attraper
pour qu’il la mette comme dans son jeune temps ou l’on
baisait sans capote et mettait du saindoux pour la sodomie.
- Va te faire labourer par le taureau du père Bazzzin ce
vieillard acariâtre.
- Ah non, tout ce que tu veux mon bellâtre mais pas cela,
moi je ne refuse pas, c’est le taureau qui se refuse quand
je m’offre à lui.
- Ah désolé Madame Demi, vieille pute qui attend qu’une
seule chose, qu’on la culbutte.
- Ah oui, c’est mieux.
- Affreuse sorcière qui se torche à la bière.
- Oh oui !
Elle recommençait
à se cabrer, le bellâtre faisait attention de ne pas
se prendre un coup de pompe dans gueule ou dans les couilles car
se ne serait que perte sèche dans son travail.
- Toupie aigrie.
- Ouiiiiiii !
- Vieille garce décatie.
- Ahhhhh !
- Vieux tas, à poil montre moi tes rides.
- Oh non pas tout de suite implora t-elle alors qu’elle avait
à peine commencé à se toucher avec le rouleau
à pâtisserie.
- A poil la vieille, sinon je me casse, c’est la fin de la
deuxième partie, soit tu continues à raquer triple
tarif, soit tu ferme ta gueule et tu me laisse m’occuper de
toi comme commendé chez Allo homme chaud.
Sans répondre
la vieille s’inclina, enleva ses fringues défraîchit
et ne garda, de la même façon que quelques temps auparavant,
ses chaussettes et ses sandalettes. Le bellâtre essayait d’aspirer
de grande bouffées d’air pour éviter que la
tête ne lui tourne de trop. Après avoir fait sa prière
il jura qu’il arrêterait dès que possible se
stupide métier. Il l’a massa sans aucun ménagement,
mais elle aimait cela cette bougresse et elle poussait des petits
cris de jouissance. Ne pouvant plus supporter ces cris, il redoubla
de violence dans ses massages mais cela ne l’excitait que
d’avantage. Devant la cadence du massage les os de la mère
Demi craquèrent et le bellâtre s’arrêta
essoufflé.
- Retourne toi, c’est maintenant le programme du massage sexuel
dit-il en soupirant.
La vieille s’exécuta
sans broncher, écarta les jambes et attendit la suite. Dans
un premier temps, le bellâtre fut surpris par le paquet de
bulles qui continuait à se dégager et ensuite repéra
que la vieille était imberbe.
- Ouah ma salope, tu t’épile intégrale ? demanda
t-il extrêmement excité.
- Oh oui mon chou, je me suis fait ceci rien que pour toi.
- Putain, j’adooore, je te propose de te baiser comme une
grosse pute que tu es plutôt que passer au programme massage
sexuel.
- Oh oui, fait moi mal.
Le bellâtre
n’eut pas le temps d’enlever son string car ce dernier
venait d’exploser sous la pression de son sexe. Il se jeta
sur la mère demi, l’enfourcha sauvagement et mit toutes
ses tripes à l’ouvrage. Le bellâtre n’était
en fait qu’un immonde pervers.
La vieille ne prit
pas complètement son pied mais elle préféra
se taire plutôt que de contrarier une aussi bonne volonté.
Après trois coups, il s’arrêtèrent, lui
pour fumer une clope et elle pour se descendre une bière.
Et soudainement, elle balança sa canette et se mit les bras
en arrière car elle savait que le programme suivant était
le broute aisselle.
Le jeune homme essaya
tant bien que mal de la brouter mais les odeurs étaient vraiment
trop insuportables. Les hauts de cœur lui empêchaient
toute prise, ainsi il lui proposa de la mettre trois nouvelles fois.
- Oh j’adore cette enseigne dit-elle en jetant sa tête
en arrière.
- Qu’est-ce que tu racontes ?
- Oh je devrais vous solliciter beaucoup plus souvent, n’est-ce
pas esclave ?
- Non surtout pas, tu te lasserais, ne nous rappelles pas avant
dix bonnes années ma grosse tarte pas fraîche.
- Oh arrêtes de m’insulter gratuitement, tu vas encore
me faire jouir.
- Mais non ma cellulite ambulante.
- Oh !
- Vas-y remets cela ma dinde pas vidée.
- Oh oui !
- T’aime cela espèce d’hideuse furonculeuse.
- Encore !
Le jeune homme se
tut et commença à rassembler ses affaires.
- Non non, tu ne partiras pas maintenant.
- Si... Désolé, c’est finit pour toi, on se
revoie dans dix ans.
- Je te rappelle que j’ai payé très cher ta
prestation et que celle-ci n’est pas terminée.
- Finito, terminado, désolado créature de l’enfer.
La vieille se releva
et se saisit de son billet de commande.
- Regarde petit con, tu m’a baisé gratos certes, mais
tu me dois encore le bouffe chausette et le petit tour vert.
Le jeune blêmit,
le pire du pire l’attendait. Déjà il mettrait
plusieurs semaines avant de reprendre goût aux femmes, mais
là il risquait le dégoût à vie. Dans
sa tête, il revit sa vie repasser, des étourdissements
lui engourdissaient le cerveau. Au bord de la panique, il se souvient
qu’il avait besoin encore d’argent pour monter ce fameux
bordel pour mecs. Tous ces rêves pour l’Enculodrôme
allaient-ils s’envoler à cause d’un simple caprice
de sa part ?
Il serait fort, très fort. Quitte à être malade
pendant plusieurs semaines, il irait jusqu’au bout de sa mission.
Très digne il se leva la tête haute et déclara
:
- Vas-y sorcière fais-moi mourir, je suis prêt à
affronter l’avant dernière mission avec panache.
- A la bonne heure répondit la vieille qui farfouillait dans
un placard.
La mère Demi
cherchait sa paire de plus immondes chaussettes qu’elles n’eut
jamais portée. Elle se souvenait d’une paire jaune
au début de la dernière guerre qui avaient finit noir
à la fin. A l’époque, elle n’était
pas un foudre du nettoyage comme aujourd’hui, elle ne se lavait
que le sexe, le cul et les dents, le reste n’avait aucune
espèce d’importance à ses yeux.
Elle poussa un cri
de soulagement, elle touchait au but. Sa voix tremblait d’excitation
et ses mains touchèrent un sac en plastique.
- Et bien voici, il suffisait de chercher un petit peu.
Elle sortit le sac
plastique et religieusement attrapa la pince à cornichons
pour en extraire son contenu. Devant les yeux hagards du bellâtre,
elle sortit deux immondes morceaux de tissus constellés de
tâches et de champignons inconnus. Son sourire angélique
faisait apparaître ses dents jaunes et cariées.
- Voici mon beau, la paire de chaussette étalon.
- C’est des chaussettes ça ?
- Oui mon gars des chaussettes un petit peu trouées certes
mais je les ai porté durant des années sans jamais
les laver.
- Et tu veux que je bouffe ceci ?
- J’ai payé pour mon grand, et tu va attendre que m’introduise
mon rouleau à pâtisserie pour commencer.
- Mais … Mais tu veux me faire mourir ?
- Mais non, l’odeur est juste un peu forte, tu sais c’est
comme pour les vieilles chattes.
Le jeune homme ne
parut pas très rassuré malgré les propos de
la mère Demi. Elle lui déposa les chaussettes dans
une assiette plus que douteuse.
- Bouffe petit con et ferme là.
Elle s’installa
dans son canapé, s’introduisit le rouleau à
pâtisserie et se délecta de voir le bellâtre
tout tremblotant. Il était pourtant plein de bonnes volonté,
elle aurait pu l’entretenir de la sorte durant des années
mais sans le savoir elle gâchait tout, jamais il ne remettrait
les pieds chez elle après ces sévices.
Timidement il attrapa
l’extrémité d’une des chaussettes et la
regarda longuement. La mère machin faisait aller et venir
son rouleau en ne loupant aucune miette de ce ravissant spectacle.
Il prit sa respiration et réussit à en engloutir une.
Son teint soudainement blafard passa au verdâtre. D’un
air pitoyable il regarda l’autre chaussette, il se devait
de remettre cela. Il attrapa la deuxième chaussette, jamais
il avait été aussi mal. Ses jambes semblaient se dérober
sous lui, comment ferait-il pour mener à bien sa mission
?
La vieille poussa
de nouveau des petits cris, elle était vraiment insatiable.
Le jeune tenta d’ouvrir la bouche pour ingurgiter l’autre
champignonnière mais là s’en fut trop. Des tremblements
nerveux parcoururent son corps en pleine dégénérescence,
ses muscles se bandèrent comme s’ils allaient exploser
et il hurla. Il recracha la première chaussette entre les
deux seins de la mère Demi. Des champignons lui poussèrent
sur la peau et il commença à rétrécir.
Au fur et à mesure qu’il rétrécissait,
il devenait de plus en plus laid et son odeur insupportait même
la vieille. Il y eut dans la barraque un grand éclair et
beaucoup de fumée, le bellâtre c’était
transformé en gnome joufflu qui avait les couilles qui pendaient
jusqu’aux genoux. De la bave sortait de ses naseaux, il écumait
de rage. Il se saisit du rouleau à pâtisserie qu’il
balança sur la fenêtre pour casser un carreau. Il sauta
sur le bord de la fenêtre, se coupa une couille avec un morceau
de verre cassé, sa peau verte foncé luisait à
la lueur de la lune. Personne ne croirait ka mère Demi, de
la fumée lui sortait des oreilles et ses dents étaient
devenues toutes pourries.
- Va te faire enculer vieille conne, garde ton fric pourrit, je
me casse hurla t-il en passant au travers de la fenêtre et
en détalant comme un lapin de garenne.
- Et mon petit tour vert ? demanda la mère Demi.
- Vas te faire foutre avec ton petit tour vert espèce de
vieille perverse répondit-il avant de disparaître dans
la nature.
La mère Demi
était toute retournée par ces événements
si imprévisibles. Elle regarda sa pièce sans dessus
dessous et repéra le string déchiré du bellâtre.
Elle s’en saisit, le renifla et très énamourée
se félicita du bonheur dont elle jouissait, il avait même
laissé une tâche de sperme dans son string.
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