Les aventures de Françouais



Chapitre 7 - Un Albert au dessert, un !

 
 

FRANCOUAIS c’était enfin calmé par rapport aux porcs d’Eude qui après une grosse réflexion seraient rôtis et arrosés de pastis à la prochaine fête du village. C’était acté et scellé par une tournée du patron.

Pendant ce temps Fiston c’était glissé dans une poubelle qui attendait paisiblement devant le camion des éboueurs que les deux agents puants aient fini de se torcher aux diverses tournées virevoltantes dans le troquet. Il avait chaud en plein soleil et de grosses goûtes de sueur perlaient sur son visage. L’effet de chaleur était amplifié par la puanteur du leu, liée à divers restes de crustacés et poissons, une moisson extrêmement intéressante de tampons et serviettes hygiéniques usagés et un assortiment divers et varié contribuant activement à l’odeur d’ensemble. Il se léchait les babines et regrettait de ne pouvoir ressortir de sa cachette pour se vider sur la tête toutes ces immondices puis se rouler nu dedans.

Les deux employés municipaux sortirent de l’établissement de fabrique de faillite intellectuelle parce que des sympathisantes du mouvement d’action des Catholiques anonymes de Louisette Satremble venaient de passer un coup de fil anonyme en annonçant que comme il y a quelques années, s’ils continuaient à picoler de la sorte, tout l’alcool du bled serait transformé en eau. Les habitant ayant déjà été sensibilisés sur ce sujet et ayant tellement soufferts à l’époque, la menace fut immédiatement prise au sérieux et tout le monde prit la poudre d’escampette.

Un des deux employés ouvrit la poubelle dans laquelle se terrait fiston et gerba tripaille et boyasse de dans.

- Tu bois trop vite et sans respirer lui conseilla son acolyte alcoolique. Tu vas finir par te ruiner la santé et de plus, c’est gâché. Dire qu’il y a tant d’enfant dans le monde qui ont soif.

- C’est normal, j’ai toujours peur que tu veuilles me chiper mes rations.

- T’as qu’à imaginer que je veux t’enculer dans une poubelle.

- Pas con ton idée, la prochaine fois que l’on s’arrête pour s’arsouiller, je tenterais le coup et si cela ne marche pas, tu m’enculeras.

- Oh petit cochon de profiteur lui répondit son collègue en lui jetant une peau de banane moisie à la gueule.

Le moulin du camion poub se mit en branle. Fiston de sa cachette sentait les vibrations du mastodonte et avait son cœur qui bondissait dans sa poitrine. Il ne pouvait pas vérifier mais il était persuadé d’avoir la gaule malgré ses roustons fraîchement explosés par la vioque en furie. Il se dit que pour se venger, un jour il l’attacherait et la violerait rien que pour la faire enrager. Alors qu’ils se faisaient les yeux doux car ils c’étaient promis un soixante neuf après le service au beau milieu du dépôt d’ordure en plein cagnard, les deux bariolés de bande jaune fluo continuèrent leur taf.

Fiston eut la sensation de sa vie, son godet puant se déplaçait tout doucement et se rapprochait des vibrations. Ile entendit un gros bruit de ferraille et décolla comme une fleur. Exactement la même sensation que lorsqu’il c’était caché dans le train d’atterrissage d’un avion militaire venu spécialement de Roumanie pour intervenir sur un nouveau carambolage sur l’autoroute. Il volait dans la puanteur et la chaleur, il volait. Puis la poubelle pivota, Fiston se trouva cul par-dessus tête et fut éjecté dans les immondices. Il se retrouva au fin fond de la benne à se rouler dans les détritus. Il poussait des cris stridents d’excitation et se jetait dans tous les sens. Il passa un après midi d’extase qui le changeait des brimades de belle maman.

Au bout d’un moment les haltes se firent plus rares et le remplissage plus maigre. Le dernier arrêt serait à la station service ou seraient déversés des centaines de capotes, tampons usagés provenant des quatre coins de l’Europe ainsi que des litres de graisse et huiles de toutes sortes. Lorsque ce fut le cas, il s’enduit le corps d’huile et mima des athlètes qui se la pétaient devant les miroirs des urinoirs. Il bascula de nouveau et fut aveuglé par le soleil, le camion vomissait son contenu au beau milieu de la décharge.

Quand fiston réussit à sortir la tête du tas d’ordure, il se rendit compte qu’il était à portée de jet de sperme des deux petits coquins qui soixanteneuvaient. Il se dégagea mais fut repéré. Les deux employés municipaux essayèrent de le choper pour lui faire des sévices mais grâce ou à cause de l’huile dont il c’était enduit le corps, Fiston n’était pas attrapable.

S’il avait été à l’école, il aurait adoré raconter cette histoire véridique à ces camarades. Comme il n’avait pas de copain il se contenterait de se masturber en repensant à cette fulltitude de souvenir.

Les deux autres reprirent leur pose en plein soleil et continuèrent leur sarabande alors que fiston à la lisière du dépôt d’ordures cherchait une charogne pour se rouler dedans.

François devant le perron du troquet était groggy car on l’avait stressé avec cette alerte. Il se jura intérieurement qu’il épilerait poil par poil les chattes des membres de l’amicale des introductrices de bâtons de verger. Les salopes, elles lui pourriraient la vie jusqu’au bout.

Pendant ce temps, le père Bazzzin ce vieillard acariâtre qui c’était rendu compte de la supercherie avec le bâton de dynamite dans la cuvette de sa cabane, invoquait l’intégralité des seins du calendrier de l’aven. Pour une raison ou une autre il refourgua le morceau à Françouais qui trouverait bien une occasion de s’en sertir pour la bonne cause.

Françouais sortit six clopes de son paxon, se les foutu dans la bouche et les alluma. Il manqua de se faire exploser la gueule à cause du pétard de l’autre con. ‘Tain il se vengerait et peut être que même il y aurait des victimes.

N’ayant pas l’envie de rentrer chez lui pour picoler et attendre l’arrivée de l’apéro, il décida de se dégourdir les jambes dans la cambrousse. Il ne voulait pas non plus rentrer car il savait que l’autre folle l’attendrait en s’enfilant le rouleau à pâtisserie dans le sexe. Il en avait vraiment ras le pompon de cette connasse qui lui polluait plus la vie qu’autre chose maintenant. Mais il était pieds et poings liés car sans domicile fixe depuis un malencontreux rasage de sa maison et puis il ne bossait pas et ne voulait surtout plus rien foutre depuis qu’on lui avait confisqué son tracteur alors qu’il labourait complètement pété un morceau d’autoroute.

A l’occasion il se maquerait avec une autre morue moins sale et moins portée sur le sexe mais quand même un peu. Une naze qui travaillerait afin d’assumer les dépenses au troquet de son naze d’homme et qui lui foutrait la paix dans la journée. Une personne assez jeune, assez grosse avec des seins énormes mais pas aussi gros que ceux de Finaude.

Il avançait peinard en sortant du bled. Il vit un avorton dépenaillé et complètement dégueulasse qui cavalait en poussant des rires gras, ‘tain c‘était fiston. Il sortit le tarpé de la poche de son bleu, l’alluma et le balança sans sommations en direction de l’autre niais. Le bâton de dynamite rebondit sur la tête de fiston ce qui surprit terriblement Françouais qui se rendit encore une fois à l’évidence qu’il se trouvait à son summum uniquement lorsqu’il était explosé.

Fiston s’arrêta de rigoler et de cavaler net pour regarder ce qui venait de lui tomber sur la tête. Il regardait bêtement dans tous les sens sans trouver lorsque son esprit fut attiré par un sifflement. Il reconnu instantanément ce bruit si caractéristique de la mèche qui se consume et reprit sa course en poussant des glapissements.

Quelques secondes après, une vieille déflagration troubla le calme campagnard et fiston se retrouva noircit et décoiffé mais continua sa course. Il se jura aussi de ne plus jamais laisser ce type d’objet dans la cabane à chiote du père Bazzzin ce vieillard acariâtre.

Françouais se dit de nouveau que son fiston était bien le dernier des dégénérés et qu’il faudrait bien un jour finir par le noyer s’il continuait sans cesse à faire des conneries du genre. Tout en haussant les épaules il continua son chemin en marchant sans but précis. Il se dirigeait vers la caravane de Micheline l’ancienne grosse pute tapineuse et venimeuse qui suçait parfois gratis ses futures victimes.

Il se rendit compte qu’il y avait un véhicule stationné à proximité du tas de ferraille. D’ordinaire il évitait toujours le coin de peur de se faire coincer entre deux loches de Micheline et de devoir assumer un rattrapage conjugal de plusieurs décennies sur la bête. Il préférait laisser ça aux jeunes ou aux militaires qui avaient aussi le droit non pas au plaisir mais de baiser durant les permes.

Il entendit un raffut qui indiquait que sur place ça ferraillait sévère. Visiblement le type c’était fait pécho par Micheline qui exigeait ses vingt centimètres. Françouais pressa le pas et balança ses six clopes qui commençaient à lui chauffer les lèvres. Une petite fumée blanche s’éleva au dessus des mégots qui copinaient avec d’autres extraits végétaux sec à souhait, les pompiers seraient bientôt au rendez-vous.

Il arriva à portée de voix où il entendait maintenant presque distinctement le type qui pleurnichait. Il essayait désespérément de se tirer mais ses jambes paraissaient si lourdes qu’il n’arrivait pas à se déplacer.

Micheline façon araignée femelle paraissait s’amuser de cette situation, elle lui criait des insanités, il ne répondait même pas, essayait en vain de s’échapper et savait qu’il allait se faire fort prochainement attraper.

Elle se saisit d’une meule de foin qu’elle éparpilla sur le sol, elle installait sa couche tout en continuant de brailler sur le type qui se ferait tôt ou tard bouffer. Elle ôta sa robe qui s’apparentait de loin plutôt à un sac à patates et souleva ses loches monstrueuses pour ventiler la partie collante. Ensuite elle écarta les jambes pour se recoiffer les poils qui paraissaient fort emmêlés.

Une fois la petite toilette préparatrice terminée, façon sumo elle leva une jambe, en profita pour libérer sa vessie puis une fois terminé fondit sur sa proie toute hurlante.

Françouais avait l’impression de rêver les yeux ouverts, il allait assister gratos à un spectacle cent pour cent pure gore.

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