Les aventures de Françouais



Chapitre 12 - La leçon de choses


 
 

NORBERT se rinça les couilles sous le jet glacial de la fontaine. Avec le froid, la réaction fut immédiate, elles se ridèrent et ressemblèrent à des marrons juste sortis du feu et encore fumant.

Le père Bazzzin se tripotait les moustaches car il se trouvait hésitant quand à la méthode pour inculquer à cet abruti finit de Norbert la technique de l’étalon, soudain il lui vint une idée littéralement luminescente. Eureka il avait de quoi occuper l’après midi pendant au moins une demie journée, ensuite il irait s’en jeter derrière la cravate une petite trentaine et ferait partager à ses potos alcoolo sa bonne humeur.

- Je suis prêt père Bazzzin annonça radieusement Norbert qui si avait su comment faire aurait triqué pour l’occasion.

- C’est parti nom di dioux, pour tirer un coup et même une pute il ne faut pas être trop repoussant sinon quand tu la ramones elle risque de te dégueuler dessus vingt dieux d’salope. Va falloir te laver et rattraper toutes ces années perdues.

- Mais je ne suis pas sale, je me suis lavé à noël dernier comme chaque année, d’ailleurs lorsque je me lave je ne suis pas plus propre, c’est parce que je suis couvert de croûtes.

- Ben bougre de p’tit salopard tu vas me gratter toutes ses croûtes avec une brosse en chien dent et qu’ça saute.

En farfouillant dans un bordel incommensurable, ils trouvèrent une brosse de balai qui ferait parfaitement l’affaire, du détergent et de la lessive à peinture. Le père Bazzzin ce vieillard acariâtre fit bosser Norbert qui fit un mélange atomique savant dans l’abreuvoir. Lorsque Norbert se sépara de ses frusques et malgré le grand froid, il réussit l’exploit d’attirer une nuée d’insectes. Quelques mouches vertes et bleues qui avaient commencé leur processus d’hivernation décanillèrent en vue des prolongations.

Le père Bazzzin ce vieillard acariâtre se délecta de la vue de l’autre con qui rentrait dans l’abreuvoir en claquant des dents. Ce vieux salopard n’arrêtait pas de lui gueuler dessus pour qu’il redouble de puissance en se brossant.

- Et là père Bazzzin, ça va maintenant ? demandait-il toutes les trente secondes.

- Encore, encore nom des dieux, faut frotter, t’as du jus de navet dans les bras gamin ? faut que ça brille, c’est ce qu’elles aiment. Il faut que tu retrouves ta peau de bébé.

- Et là père Bazzzin, ça va maintenant ?

Le vieux lui balança quelques coups de canne sur la gueule ce qui eut le mérite de faire sauter quelques croûtes. Norbert était vraiment immonde, n’importe qui aurait pu le confondre si on le plaçait au beau milieu d’une porcherie à bouffer à même le sol, se remuer dans sa merde et celle du voisin … Il rinça à plusieurs reprises l’eau de l’abreuvoir. Quelques connasses qui lavaient leur linge quelques centaines de mètres plus loin braillaient telles des vendeuses de poisson pas frais contre la pollution des rivières jusqu’à présent immaculées et polluées par les vilains. Pour protester elles se lavèrent la chatte à grande eau et improvisèrent une partouse purement lesbienne au beau milieu des bouses et des genêts fanés.

Une bonne heure après alors que les partouseuses éprouvaient des signes de fatigue, Norbert sortit triomphant d’une eau toujours glacée mais il se trouvait presque propre. Le salopard de vieillard acariâtre lui intima d’aller se présenter à oilpé devant les pétasses qui gisaient encore essoufflées les paluches écartées. Albert partit à donf dans la bonne direction, il faillit se rétamer à plusieurs reprises sur des bouses trop fraîches mais à chaque fois réussit un rééquilibrage de fortune. Grisé par cette nouvelle aventure, il courait en poussant des petits cris d’excitation aigus mais s’arrêta net devant la clôture électrifiée pour prendre le temps de se mettre à quatre pattes pour la franchir. Bizarrement il avait sa dose de voltage pour ce jour.

Lorsqu’il se redressa, il hurla de plus belles et les vioques tournèrent la tête en sa direction. Dans un premier temps effrayées, elle constatèrent que ce n’était pas un porc mais un être humain qui galopait dans leur direction. Cet être humain se trouvait de surcroît être un gros et gras mâle mais pas trop poilu. Un sourire vicelard fendit leurs visages, elles se voyaient déjà arrachées du sol les unes après les autres, enfourchées par un chibre percutant soulevant des vagues d’écume provenant du fin fond de leur vagins qui se projetteraient avec force et fracas dans les fourrés surpeuplés de voyeurs se branlant frénétiquement. Elle imaginaient aussi leurs corps abandonnés de toute maîtrise cérébrale se convulsant sous les saccades tonitruantes de va et viens ténébreux. Enfin elles se voyaient après moults hurlements de jouissance en léthargie forcée incapable durant plusieurs heures de bouger et de penser à quoique ce soit alors que des mouches trimbaleraient leurs petites trompes à quelques centimètres des leurs sur leurs lèvres. Une grosse vicelarde eut une image plus forte encore, elle se persuada que le gland de Norbert était tournoyant. Elle se voyait déjà défoncée avec un engin tournant à plus de 500 tours minute.

Norbert dans un ralenti digne du septième art continuait sa cavalcade fantastique. Ses bourrelets de graisse rosâtres dansaient une danse de Saint Guy absolument incontrôlable, ses couilles allaient et venaient de gauche à droite, se coinçaient entre les jambes puis rebondissaient dans l’air. Il se rapprochait et les pétasses pouvaient déjà entendre le souffle vicelard de ce monstre en rut et en liberté. De la bave coulait de ses naseaux alors qu’il manqua de se vautrer une nouvelle fois lamentablement dans une bouse de la veille.

Certaines prirent la pose pour que le choix du gros mâle soit immédiat, une vieille fille avait déjà prit les devants et se fistait du poing gauche en se tripotant la poitrine de la main droite.

Norbert arriva à la hauteur du troupeau, il ne criait plus, il transpirait suite à son effort et surtout de trouille. Son visage se transforma et se crispa, les filles qui sentirent la situation le dévisagèrent interloquées. Norbert s’arrêta net à trente centimètres du premier corps, cet abruti n’avait pas demandé au père Bazzzin ce vieillard acariâtre ce qu’il y avait au programme après la cavalcade.

La situation sombra rapidement dans le ridicule et les filles surent illico qu’elles ne se feraient pas troncher par Norbert, alors par dépit elles remirent sur le tapis vert parsemé de bouse, une partouse moins guillerette que la première mais efficace tout de même.

Norbert ne comprenait pas pourquoi personne ne faisait attention à lui. Il eut le réflexe de reluquer son chibre et se rendit compte que la bête mesurait dans les cinq centimètres et demi ce qui paraissait nettement insuffisant pour contenter toutes ces pouliches assoiffées de sexe. Il fondit en larme et rebroussa chemin en pleurnichant en ignorant ce tas partousant.

Tel un gamin à qui l’on aurait foutu une gigantesque roustée, Norbert revenait. Il ne fit pas gaffe au niveau de la clôture et se prit une nouvelle décharge dans les roustons ce qui le fit carrément brailler.

Le père Bazzzin ce vieillard acariâtre avait honte de son poulain. Tel un général qui venait de se prendre une grosse branlée, il regardait l’autre abruti qui revenait la queue entre les jambes.

Avant même que Norbert ouvre sa gueule, le père Bazzzin ce vieillard acariâtre le chopa et le fit valdinguer dans l’abreuvoir avec une ration triple de détergent, eau de javel et autre nettoyants en puissance.

L’autre gros naze pignait comme un gros bébé. Complètement impuissant il ne se rendait même pas compte que la flotte était gelée et qu’il pouvait y laisser la peau.

Une fois qu’il fut calmé, le vieux lui rasa le crâne ce qui eut pour effet de faire sauter quelques croûtes. Norbert paraissait toujours porcin mais porcin propre maintenant, cela devrait l’aider considérablement pour aller voir les putes.

Comme les meufs dans le lointain avaient décidé de mettre fin à leurs prestations gratuites de partouze, il y eut comme un élan de foule. Celle qui avait imaginé le gland tournoyant de Norbert hurla « vengeance » à plusieurs reprises en montrant Norbert du doigt. Les glaudes à l’instinct grégaire en firent immédiatement de même et sprintèrent en direction du porcelet.

- Oh là gamin, il faut se tirer de là nom di dioux

- Oscour père Bazzzin, où devons-nous aller hurla Norbert qui courait toujours à poil autour de l’abreuvoir.

- Nom dix dioux ne soit pas con pour une fois, file en direction du bordel si elles te chopent, elles vont te couper les couilles et tu peux dire adieu à ton envie de bander vingt dieux de merde.

- Oscour gueulait-il en tournicotant encore autour de l’abreuvoir.

Le père Bazzzin voyant qu’il bouclait sur le sujet lui balança sa canne dans les guibolles. Norbert s’emmêla les pinceaux et se vianda dans la boue. Alors qu’il n’eut pas même le temps de reprendre ses esprit, il entendit le galop frénétique des gueuzes qui allaient lui faire sa fête.

Norbert se releva, prit son élan pour décamper et pédala tellement qu’il se vianda de nouveau. Alors que les porcinettes ne se trouvaient plus qu’à une bonne dizaine de mètres, Norbert patinait toujours. Le père Bazzzin ce vieillard acariâtre eut alors l’idée de lui balancer une pomme de pin histoire de décoincer la machine. Alors que Norbert commençait à être a portée d’ongles acérés, le miracle se produisit et il démarra enfin. Alors qu’il avait à peine fait une cinquantaine de mètres, il se retourna et eut très peur en voyant qu’elles le suivaient toujours. Il hurla et dégaza une chiasse frénétique qui le macula des cuisses aux mollets. Ceci eut pour effet de retarder les premières poursuivantes qui ne pouvaient plus courir dans ces conditions.

 

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