Les aventures de Françouais



Chapitre 20 - Une victoire s'arrose


 
 

La populace sur la place de l’église déposa son butin et il y en avait pour des
centaines de boutanches de tous crus et  toutes les couleurs. L’on dénombrait
aussi des dizaines de tonneaux de toute taille, la récolté avait été très
riche. Un vieux de Goudriole les Fiotes qui avait suivit la foule Saint
Saturnoise débarqua la bite sous une épaisse couche de confiote de fraise et
déclencha l’hilarité générale. Le père Bazzzin ce vieillard acariâtre qui
n’avait pas participé à la razzia du fait d’une diarrhée verte qui l’avait
cloué dans sa cabane derrière la sacristie à pousser comme un taré, accompagna
le vieux jusqu’à son taureau qui était friand de confiture.
Le maire qui roupillait toujours sur sa grosse n’était pas dans l’état de
prononcer le moindre discours. Françouais n’en ressentait pas l’envie car les
journalistes avaient disparus. Sans qu’un Saint Saturnois ne le sache ces
enfoirés étaient parti faire un reportage choc sur l’invasion de Goudriole les
Fiotes et tentaient désespérément de réveiller Jo le bab toujours sur son
tonneau pour qu’il leur raconte toute l’histoire jusque dans ces moindres
détails. La une du journal local et peut être national de 20 heures était
assurée. Le pays saurait à quel point certains villages au fin fond du terroir
sont peuplés de dégénérés contemporains.
Pour ce qui était des dégénérés de Saint Saturnin, le proche avenir était
assuré, il s’agissait sans aucun doute d’une gigantesque troisième mi temps
avec boisson à volonté.
- Merci mes amis, grâce à vous nous sommes devenus absolument invincibles gueula
Françouais qui s’était perché sur le toit de la cabane du père Bazzzin ce
vieillard acariâtre.
Tout le monde braillait en tendant bien haut le poing. Le cureton effrayé par
cette masse humaine n’essaya même pas de les calmer et se réfugia au fin fond
de sa sacristie ou quelques bonnes boutanches de son prédécesseur
l’attendaient.
- Désormais nous rayonnons dans toute la région, les étrangers auront aussi du
respect pour nous. Finit la désertification de notre campagne. Les filles
viendront de très loin pour se faire dépuceler chez nous.
La foule en délire n’y tenait plus, Françouais avait les larmes aux yeux. Jamais
il n’avait été aussi bon, il ferait un chef de guerre idéal. Même son fiston
serait pour une fois fier de lui.
- Je vous propose de boire à la santé de cet ordre nouveau qui vient de
s’établir dans ce fantastique village qu’est Saint Saturnin les Bains.
Françouais ne pu poursuivre son discours qui pourtant caressait dans le sens du
poil la populace car il se vianda de son perchoir. Personne n’y fit attention
car tout le monde ne pensait qu’à se rincer le gosier. Certaines petites
natures gerbaient déjà dans les coins, en voici donc qui auraient mauvaise
haleine pour la partouze.
Les voraces se précipitèrent sur les litrons et de manière anarchique tentèrent
de ne pas respecter le protocole. Le manque cruel de tire bouchons se fit
instantanément sentir et les Saint Saturnois qui n’étaient disciplinés que
lorsque l’on leur proposait de boire un coup se mirent d’instinct en rang
devant les détenteurs de tire bouchons. L’on plaça un litron dans le bec de
Françouais pour éviter qu’il ne retrouve trop rapidement ses esprits pour
refaire un nouveau discours et il s’en contenta pleinement.
Les connards entrechoquèrent leurs boutanches pour trinquer et toute la populace
descendit son flacon. Ceux qui venaient de gerber se rinçaient dans les
premières gorgées la bouche histoire de virer les petits morceaux coincés et
c’était repartit pour un tour la troisième mi temps ne serait pas si forte que
la murge de la décade passée mais serait violente tout de même.
Ils picolaient sans même apprécier de manière avide. Le plus frappant était que
personne ne parlait et n’avait d’ailleurs rien à dire, le but de la manœuvre
était de se bourrer gratos le plus rapidement possible. Une tristesse émanait
de cette scène. Une grosse paysanne plus sensible que les autres sur le sujet
avait l’alcool qui lui tambourinait les tempes. Prise de bouffées de chaleurs
elle souleva son sac à patates qui lui servait de robe et laissa deviner un
paysage monstrueusement lunaire. Les gus des environs la regardaient hilares.
Elle fit des petits pas de danse comme si elle était prise d’une envie de
pisser puis avant d’ôter sa robe elle fut plaquée au sol par un laboureur de
profession qui avait l’habitude de tracte lui-même la charrue à socle. Son
chibre érectile perfora son bleu de travail hors d’âge et il la pénétra
sauvagement alors qu’elle ne se rendit même pas compte de ce qui lui arrivait.
Il poussait des cris de porc qui se régale en se baffrant et en même temps
léchait la nuque sale de la paysanne qui commençait à percevoir des indices de
drague rapprochée. Désolée de ne pas avoir été courtisée de longues soirées
durant après des journées pénibles de labeur, la pécorette se laissa faire
pensant que le culbuteur fou deviendrait romantique avec le temps. Pour le
moment il était en pleine crise romantique car en la ramonant façon TGV, il lui
nettoyait avec sa langue les cages à miel. La bougresse largua quelques pets de
bonheur et s’abandonna au plaisir en poussant des hurlements grotesques.
Ces ébats donnèrent des idées au proche entourage qui commença à se dessaper.
Certaines femmes arrosèrent leurs corps nus avec du picrate millésimé ce qui
surexcita les rougeauds qui en tant normal auraient gueulés au gaspillage. Une
grosse laissait se vider un magnum sur sa nuque. Le flot du picrate suivait ses
formes arrondies pour s’élancer après la chutes des reins dans la cambrure des
fesse en une cascade dont aucune goûte ne flirtait avec le sol. Les plus
précautionneux préféraient se branler devant le spectacle qui débutait histoire
de ne pas passer pour des nazes en balançant la purée devant tout le monde en
moins de trente secondes. Des gus se trouvaient donc dans des positions
grotesques, le ben aux chevilles en train de s’astiquer le manche. Certains n’y
tenaient pas et se rinçaient le gosier régulièrement pour mouiller la meule. Les
plus émotifs s’acquittèrent de leur surplus vitaminé en direction de la vahiné
de cent trente kilos qui se douchait voluptueusement. Elle fut au début
troublée de ces crachats dans la gueule puis se rendent compte de ce qu’il
s’agissait vraiment, ondula de plus belle son corps. Plus personne ne réussit
alors à se retenir et le bouquet final avant la fin de la fiesta ensperma la
grosse vache.
L’autre vieil abruti fan d’accordéon qui ne tolérait pas qu’une fête soit une
véritable fête sans zique ressortit de derrière les fagots ces mélodies à la
con qui avaient fait guincher un siècle auparavant ses ancêtres. Il tirait au
plus loin sa langue sur le côté pour s’appliquer au mieux et arrivait à passer
correctement environ une note sur trois. Des vieilles à moitié à poil en
oublièrent la partouze naissante et commencèrent à exécuter des petits pas de
bourrée. Les pécores férus de danse n’y tinrent plus et se jetèrent en vrac sur
la première venue. Les sous vêtements furent arrachés et jetés en l’air jusqu’à
ce que tout le monde se retrouve à poil à farfouiller des cradoqueries avec son
plus proche voisin.
Au bout de quelques dizaines de minutes les plus faibles s’écroulèrent de
fatigue, ceux qui restaient debout n’étaient pas forcément gaillards mais
essayaient de donner leurs dernières ressources. Progressivement et
paradoxalement une fois les couilles, boutanches et barriques vidées tout parut
plus calme et seuls des ronflements surchargés d’alcool troublaient la quiétude.
Quelques chiens qui attendaient sagement leur tour choisirent délicatement le
troufignac qui leur convenait le mieux pour se venger par exemple de coups de
pompe reçus. Se fut ensuite le tour des sangliers, ces fameuses gentilles
bestioles qui hantaient la campagne et se chopaient de temps à autre une pute
isolée. Toute la horde se vida les couilles avant de retourner en forêt pour
faire le comparatif avec leur grosse cochonne.
L’autre vieux con toujours tapotant énergiquement et en rythme du pied avec son
instrument de torture à la main se prit une boutanche dans la tronche ce qui le
mit dans le même état que ces potos.
Ainsi roupillaient la fabuleux guerriers Saint Saturnois qui n’avaient en tant
que grands stratèges de guerre même pas envisagé de contre attaque de la part
de leurs plus proches voisins. Heureusement pour eux, les voisins avaient
grosso modo la même moyenne au niveau du coefficient intellectuel et n’y
avaient pas une seconde songé.
Le vieux qui était venu spécialement de Goudriole les Fiotes se faire tartiner
une nième fois le sexe de confiote repartit tout déçu car la fête était
maintenant belle et bien terminée. Les gens se réveilleraient pour les plus
courageux que dans un jour ou deux et la routine reprendrait ses droits.
Françouais endormit dans la mêlée souriait bêtement, il rêvait probablement de
splendeur et de luxe parmi ses fidèles.
Les keufs prévenus par les journalistes de ce qui se tramait dans le bled
arrivèrent pour choper l’instigateur de tout ce bordel. Ce n’était pas des kufs
du coin, des alcoolos bon vivant qui ne pensaient qu’à picoler et essayer de
jouer aux cartes lorsqu’ils n’étaient pas assez bourrés, mais des Parisiens.
Tout de noir vêtus ils descendirent de leurs véhicules noir avec leurs lunettes
spécial gros frimeur non naturiste. Le chef devant ce spectacle ôta sa cagoule,
il n’en revenait pas, jamais il n’avait assisté à un tel spectacle. Des corps à
moitié à poil gisaient parmi les boutanches et tonneaux vides, quelques flaques
de gerbi et surtout l’odeur d’une gigantesque partouze qui avait pris fin
quelques minutes auparavant. Contrairement aux kufs du coin, ils n’entrouvrirent
pas leur braguette histoire de se vider les couilles gratos. En farfouillant
dans cette masse compacte de corps il retrouvèrent l’individu qui répondait aux
descriptions. Cet individu prénommé Françouais gisait en plein coma éthylique
sur trois grosses femmes dans le même état. Une quatrième qui  devait être
belle maman c’était aussi endormie le chibre de Françouais à la bouche,
certainement encore pour une histoire de rab…

Fin de la quatrième saison

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Attention ce site est naze et son contenu peut heurter votre sensibilité, c'est pour cela que vous avez certainement mieux à faire que de rester ici, passez votre chemin et oubliez ce site