Les aventures de Françouais


Chapitre 2 - Françouais le roi de la radio


 
 


Françouais se leva en titubant, il se saisit de sa valise car il devait aller bosser. Il arriva fier comme Artabande à la radio locale ou une âme charitable l’avait recommandé pour qu’il puisse bosser.
Pour l’occasion, il c’était lavé dans la rivière avec du détergent. Quand Françouais sortit de l’eau dévêtu, la nuée de mouches qui tournait autour de lui se trouva fort déçue. Pour une fois qu’il était propre. Qu’allaient devenir ces petites bestioles qui depuis des générations se nourrissaient sur Françouais ? Le sort était encore plus triste pour les parasites crawlant désespérément à contre-courant pour rattraper Françouais. Il se tortilla, se cambra et positionna son bassin en avant en exhibant son sexe violasson.
- V’nez m’sucer bande de sales bêtes ou a l’ouverture de la chasse j’vous décanillerais à grand coup de chevrotine.
Une nuée de corbeau s’envola direction Saint Saturnin pour porter plainte chez les amis obsédés par les créatures à plume, les emplumés.
- Enculé, revenez vous battre si vous êtes des piafs courageux gueula Françouais brandissant ses petits poings d’alcoolique tremblotant.
Il passa aux choses sérieuses et décida de s’habiller, il se ferait sucer à un autre moment. Il avait pris ses précautions en partant avec une valise de linge propre qui avait dû lui appartenir dans une autre vie. Il déplia les fringues et était stupéfait par leur odeur de naphtaline presque agréable. Voilà près de dix ans qu’il n’avait pas changé de chaussettes et il resta le cul planté dans l’herbe pendant quelques minutes avant de se souvenir comment l’on se servait de ces instruments. Il enfila dans un premier temps la chaussette sur son sexe mais un flash lui commanda de l’enlever et d’y mettre un de ses pied. Il mit un paquet de temps à s’habiller et avant de fermer sa braguette, contempla encore une fois son sexe. Il se remémora la larme à l’œil le nombre de pute qu’il c’était fait dans sa sinistre vie et comme il triqua, il devait en urgence se faire sucer.
Il déchanta rapidement car il venait de se coincer la bite dans la braguette, cela ne lui valait vraiment rien de bon que de se laver et de s’endimancher.
Il se calma rapidement car il devait aller bosser à radio chibre mou, ou il animait la tranche 12 heures à 3 heures du matin. Se ne serait pas reposant pour lui mais il avait besoin d’un petit peu d’argent pour acheter sa vinasse et surtout, devait s’acquitter de sa peine.
Il prit donc le chemin du centre de Saint Saturnin les bains. Il passa par le quartier à putes ou les ouvriers du chiotatlon profitaient de leur pause pour se faire sucer sans dentier. Tant pis, il les tripoterait et se branlerait dessus gratos une prochaine fois.
Françouais avait été condamné à des milliers d’heures de travaux d’intérêt généraux à cause de la rave party organisée dans sa ferme qui avait dégénéré en partouze et en saoulerie. Il devait donc se rendre tous les jours à la radio pour s’acquitter de sa dette envers la société.
- Bienvenue sur radio chibre mou, c’est Françouais aux commandes jusqu’à trois heures du matin. Aujourd’hui mardi 42 septembre, c’est la saint pastaga, buvez donc plusieurs coup à ma santé claironna Françouais dans la sucette de la station.
- Ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah beuglèrent les rires préenregistrés.
En effet Françouais avait la main sur les rires préenregistrés et dès qu’il sortait une vanne à la con, il appuyait sur le bouton miracle qui déclenchait des cascades de rire. Ainsi les pécores de Saint Saturnin les Bains avaient l’impression que l’émission la plus naze du monde était mondialement connue.
- Avec les capottes Pipeau, servez-vous en quand votre chibre est gros. Avec les capottes pipotte, servez-vous en, en mangeant des griottes, balança entre deux jingle sonore Françouais.
Monsieur Pipeau, le plus gros fabricant de capote de la région sponsorisait l’émission. Monsieur Pipeau habitait à côté de l’arbre à pet et profitait depuis belle lurette, du printemps pour le futal aux chevilles, chibrer les bourgeons en forme d’anus. La sève tachant ses costards, il devait donc se revêtir d’une camisole chibroscopique en plastique pour pratiquer à loisir son passe temps favori : la sodomie. Chemin faisant, il avait liquidé en capote tout son pactole hérité de son grand père dont personne ne se rappelait son nom car il faisait partie des alcooliques anonymes. Comme il ne pouvait plus se passer de l’arbre à pets, il monta une fabrique de capotes ou il s’autoproclama à la grande joie des ouvrières, testeur en chef. Malheureusement pour les ouvrières en mal de trique et de sensations, il ne testait ses produits que sur ce putain d’arbre. Les grosses salopes rivalisaient d’idées pour se faire remarquer en venant à l’usine en porte jarretelle ou autres tenues extravagantes, mais rien à faire, le vieux con n’en voulait que pour son arbre. Il y avait bien son petit fils qui venait l’été en stage mais ce renégat avait peur des filles et ne se laissait tripoter que par les hommes d’âge et de sexe mûr. Les pétasses se vengeaient donc, durant leur pauses, sur les manches de pioche entreposés dans la salle réservée aux fumeurs dit la salle cigodrette.
- Ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah beuglèrent les rires préenregistrés.
- Et pour mettre un peu d’ambiance, voici un petit peu de musette remixé par DJ la bouse.
L’accordéon démarra à fond les ballons et Françouais en profita pour s’enfiler huit gorgées de gnole. Depuis qu’il oeuvrait en tant qu’animateur dans la radio, même les mouches ne venaient plus se poser entre les jambes des secrétaires à l’accueil. En effet, les bestioles supportaient mal les effluves d’alcool et allait voleter ensuite autour du trou du cul du taureau du père Bazzzin ce vieillard acariâtre et se noyaient dans la bouse.
Françouais cartonnait avec son émission « la bouffée d’air » même jusqu’à la ville rivale Goudriole les Fiotes ou les sauvages posaient le temps de l’émission, les armes.
La musique remixée était balancée si fortement que quelques vitres partirent en éclat et blessèrent quelques fans octagénaires de Françouais qui attendaient quelques étages plus bas, qu’il daigne se montrer, voire se branler et voire arroser et bénir la foule en délire.
- Sacré DJ la bouse qui nous vient de l’autre bout du monde, de Plumelec le Laid. Toujours aussi agressif dans ces remix, mais c’est pour te transporter au nirvana petit public chéri attaqua Françouais.
Le téléphone sonna et Françouais prit en direct l’appel.
- Allo Françouais, bégaya de trac une mégère.
- Oui, tu es bien sur radio chibre mou, que t’arrive t-il ma jolie ? d’abord comment t’appelles tu ?
- je ne donnerais que mon petit nom car si on me reconnaissait, j’aurais certainement des menaces de mort bégaya la mégère encore plus apeurée.
- Tu es maintenant sous ma protection ma princesse, racontes-nous ton problème répondit c’est enfoiré de Françouais qui finirait par faire cracher à la gourdasse qui elle était vraiment.
- Je m’appelle Gertrude et mon mari me surnomme Gertrouduc avoua la péquenaude.
- Oh c’est un très joli surnom, tu suces ?
- Bien sûr, je fais même des tarifs pour les handicapés légers et les groupes. Mais ceci n’est pas l’objet de mon appel, je suis en fait très ennuyée….
- Confie-toi à Françouais ma chérie, je suis là pour t’aider dit-il en faisant des bras d’honneur.
- Oh ben c’est tout simple, quand mon mari qui travaille à la mine revient bourré du boulot, il me fait des sévices sexuels…
- peux-tu nous détailler ces sévices Gertrouduc, que nous puissions analyser plus finement la psychologie de la situation dit d’un ton royal Françouais qui sentait que l’audimat allait encore péter.
- Oh ben pour l’apéritif, il me met des radis noir dans la chatte et des olives dans le cul. Ensuite c’est au tour des concombres puis du tison. Pour nettoyer le tout, il m’introduit le tube de l’aspirateur, qu’il va ensuite brancher et il me finit sauvagement en me rouant de coups dit Gertrouduc en laissant éclater un semblant de sanglot.
- Oh mais je vois que monsieur est un connaisseur, nous avons affaire à un amateur, un véritable épicurien, un plaisant convive … Et c’est ça ma petite chérie qui te dérange ? demanda ce false de Françouais qui commençait à triquer comme un gros naze à l’idée des sévices.
- Oh ben non Monsieur Françouais, au contraire, j’aime bien quand il rentre du boulot. Mais il ne faut pas qu’il soit trop bourré, la dernière fois il m’a gerbé dessus et il s’en est prit au chien. Maintenant le gentil toutou a peur de tout ce qui porte une braguette.
- Ah la vantarde, elle nous appelle pour nous faire saliver avec ses petites histoires cochonne relança Françouais en s’allumant six clopes.
- Oh ben non Françouais, si j’appelle Radio chibre mou, la bouffée d’air, c’est que j’ai un gros gros gros problème sanglota l’immondice.
- Allez vas-y, pas de fausse timidité, jette-toi à l’eau. Il faut te confier, rien que le fait de parler te libérera. Tu verras, tu te sentiras mieux ensuite, c’est tout simple.
- En fait, il me baise toute la nuit comme un sale con de mineur qu’il est. Je ne compte même plus le nombre de fois, mais lorsque je le faisais, j’arrivais à quatre vingt, voire quatre vingt dix fois par nuit.
- Hé hé hé hé, tu me donneras ton adresse hors antenne ma coquine. Tu es une véritable perle, je veux ma part du gâteau interrompit Françouais.
- Oh tout ce que tu voudras mon Françouais d’amour, mais je ne quitterais pas mon Julo qui est tellement regardant pour moi. Il est si gentil, qu’il garde pour lui tout seul sa paye car il dit que la vue de l’argent va me tourner la tête. Ainsi il peut passer son temps libre à se murger et à aller aux putes, c’est tout mon Julo.
- c’est beau l’amour avança Françouais en balançant un glaviot coloré dans les rideaux.
- Oh ben oui alors, quand j’ai envie qu’il me foute la paix, je mets de la confiture de fraise dans ma culotte et le rustaud va claquer son blé aux putes. Il ne revient alors qu’au petit matin complètement déjanté mais comme c’est l’heure de retourner à la mine, je suis tranquille.
- Et oui, c’est ça la campagne, c’est la vie rêvée conclu Françouais avant une page de pub.
- Ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah beuglèrent les rires préenregistrés.
- Merde, quelle daube cet appareillage merdique. ‘Tain c’est vraiment la zone dans cette radio de merde, tout est naze, tout est nul, tout est pourri brailla Françouais.
Il se leva, mit un coup de boule à une assistante qui lui avait fait de l’ombre en passant. Il se saisit de tous les objets qu’il avait à portée de la main et les balançait à tout va.
Gertrude Letrouduc, présidente du fan club de Françouais se prit un chat dans la tronche. L’animal s’éclata les roupignoles sur le front de Gertrude qui eut ses vapeurs.
- Ca va Gertrude ? demanda le patron de la station.
- Oh ouiiiiiii, répondit-elle d’une voix chevrotante, j’ai cru un moment que c’était un orgasme mais non c’était le chat qui me labourait les seins avec ses griffes.
Le boss servit un verre de cognac à Gertrude qui ne se fit pas prier et qui le descendit cul sec.
- Buvez Gertrude, cela va vous faire du bien commanda le boss en dégrafant la boucle de son ceinturon.
- Oh comme vous êtes prévenant avec moi, cela me réconforte fayota Gertrude en se saisissant de la boutanche pour finir au goulot le nectar.
Le boss ôta sa ceinture et s’en servit pour fouetter Gertrude. N’y croyant pas la mégère se laissa faire et pour mieux encore en profiter, lui présenta son fessier. Le boss était terriblement excité et se défoulait tel le rustaud moyen. A travers le pantalon, il pouvait observer les trous monstrueux de cellulite de Gertrude. Il se précipita sur elle, lui déchira ses vêtements, se foutu à poil et la tira sauvagement sur un bureau. Gertrude gueulait comme une truie que l’on était en train de saigner. Les pattes écartées, elle faisait des mouvements de pédalo avec les jambes et dézingua un lampadaire qui tomba sur la tête de Françouais qui s’énnerva.
- Chiote de bite de merde de pute de silure diurétique en boîte gueula Françouais qui donnait des coups de pompes à Gertrude et au boss.
- Du calme Françouais, vous nous devez encore six cent mille heures de travaux d’intérêt généraux, reprenez votre casque et aller bosser ou je vous dénonce interrompit le boss.
- ‘Tain c’est trop naze ici, j’veux m’casser, faut absolument que je me casse, faut qu’je me casse bordel piaffa Françouais en continuant de donner des coups de pompe dans tout ce qui bougeait.
- J’ai dit au travail, enfoiré gueula le boss en se retirant brusquement de Gertrude et en envoyant dans les airs la purée comme un gros dégueulasse.
- Attention, couchez vous cria Gertrude en se protégeant le visage.
Gertrude savait en effet qu’il était dangereux de se faire mettre par le boss. Ce dernier c’était fait truffer les testicules étant petit lors d’une partie de chasse et quelque fois, un plomb était évacué et cela était très dangereux. Le boss en était à sa huitième femme et cinquième porcelet. Le coup partit et un néon du plafonnier explosa. Françouais qui c’était pris de la jute sur les vêtement prit peur et se réinstalla au micro.
- Vous êtes toujours sur radio chibre mou, la bouffée d’air votre émission préférée.
Le boss qui avait rechargé ses batteries, se revêtit d’une capotte en côte de maille et renfourna Gertrude en la traitant de noms obscènes.
- Vas-y Françouais, fait parler l’autre saloppe de Gertrouduc, histoire de m’exciter un peu plus bailla t-il.
- Reprenons Gertrouduc, as-tu une petite histoire cochonne à nous raconter avant ? demanda Françouais qui nettoyait ses lunettes maculées de jute patronale.
- Euh, c’est dur Françouais, c’est à dire que je n’avais pas prévu de devoir vous raconter une histoire, vous me prenez à froid dit la péquenaude au bout du fil en se rongeant les ongles d’angoisse.
- Vas-y ma belle, il y a toujours une petite histoire cochonne à raconter dit c’est enfoiré de Françouais pour mettre en confiance Gertrouduc.
- Oui c’a y est , je me souviens d’une histoire, mais c ‘est une véritable histoire.
- Ah ben voilà quand tu veux me faire plaisir Gertrouduc, racontes, je meurs d’impatience de la connaître.
- Oui mais en plus c’est pas une histoire drôle, c’est même très triste, dit la mégère en sentant des sanglots lui monter à la gorge.
- Détend toi ma petite chatte, racontes nous ta belle histoire.
- C’était l’été dernier, chez ma tante Lulu à Tripotville Les Glaises, non loin d’ici.
- C’est très intéressant, continues encouragea Françouais qui commençait à se faire chier sévère.
- C’était le jour ou l’on avait décidé de tuer le cochon, et mon mari avait bourré la coche toute la nuit. Oh elle était belle cette coche, environ trois cent kilo, avec une poitrine magnifique, tous les fermiers des environs venaient le samedi soir se vider les couilles.
Françouais qui avait repéré que la mayonnaise avait prit avec le boss, car il commençait à limer Gertrude sévère, encouragea Gertrouduc :
- Eummmmmm, très excitant en effet, continues, nous sommes impatients de connaître la fin de ton histoire.
- Et ben, le Eugène était en train de découper la bête, il y avait du sang et de la tripaille partout. Mon mari Julo avait la larme à l’œil, vous comprenez il y avait une telle amitié entre l’homme et l’animal.
- C’est triste en effet, confia Françouais qui commençait à triquer.
- Je m’occupait d’amener des pots pour le lard et j’ai glissé sur un os de porc. Le Eugène c’est pris un pot sur la figure et est tombé assommé dans les flaques de sang. Quand à moi, ma robe c’est déchirée et je suis partit m’encastrer la tronche dans la marmite ou mitonnait la tripaille.
- Tu n’as pas gâchée la nourriture au moins ? demanda fort inquiet Françouais car il savait que ce genre de détail était très important pour les Saint Saturnois qui n’hésiteraient pas à boycotter l’émission.
- Oh non, je n’ai rien gâché, j’ai avalé quelques morceaux et cela m’a permit de voir qu’il manquait un petit peu de sel.
- A la bonne heure dit Françouais, il y a une morale à cette histoire.
- Et c’est là ou tout à commencé sanglota Gertrouduc.
- Oh non, ne pleure pas, ton histoire est très intéressante, je suis sûr que nos auditeurs sont captivés.
- Le mari Julo a arraché ma culotte en toile de parachute et a introduit son chibre puant dans mon trou duc dit avec dégoût Gertrouduc.
- Et bien, ton mari est un véritable poète, il sait s’y prendre avec les femmes vanta ce false de Françouais .
- Avec ses mains pleines de sang, il m’a maculé le corps et me faisait hurler de plaisir à chaque fois qu’il me bourrait. Il m’a ensuite obligé à imiter le cri de la truie pour que cela soit plus vrai. A chaque fois que je criais mal, il me pinçait jusqu’au sang au niveau des côtes.
- Il y a de l’ambiance à la campagne, ce n’est pas à Paris qu’il y a une telle activité meubla Françouais qui sentait que Gertrouduc devait reprendre son souffle pour retrouver ses esprits et se livrer plus encore.
- Ensuite il a appelé tous ces copains pour une tournante organisée sur le tas, cela à été terrible, ils ont tournés trois jours durant, comme à Woodstock. Je ne pouvais m’arrêter que pour déféquer devant eux pendant qu’ils se branlaient comme des mal propres pleurnicha Gertrouduc.
Le boss et Gertrude gueulaient comme des veaux, il envoya la purée et l’on put entendre le bruit des plombs sur la capote en cote de maille. Gertrude transpirait comme une grosse vache et l’on pouvait distinguer de fraîches auréoles de transpiration sur les anciennes.
- Elle est très belle ta petite histoire ma chérie, tu peux nous faire la truie s’il te plaît ? demanda cet enculé de Françouais.
- Gruiiiiiii, gruiiiiiii répondit la nigaude en pleurnichant.
Un moissonneur qui écoutait sur son engin l’émission se pignolait à renfort de grands gestes et en oublia de tourner au bout de son champ. Il débarqua sur l’autoroute, décapita trois motards de retour du festival des motards amoureux des pots d’échappement de 2 CV.
Les têtes furent projetées sur l’autre voie, ce qui eut pour effet de surprendre les conducteurs et provoquer un nouveau carambolage de chez carambole. La moissonneuse alla s’emplafonner dans la station service, le moissonneur fut éjecté la main droite pleine de sperme sur un bus de pèlerins qui partaient à Saint Jacques de Compostelle. Une explosion retentit dans la verte campagne et les hérissons rappliquèrent pour suivre en direct stéréo la nouvelle catastrophe.
Un pèlerin profita de la débacle pour piquer le sperme du moissonneur et le tartiner dans le sandwich au pâté de foie de sa grand mère.
Un étourdit se précipita dans la station services en flamme pour récupérer son dentier qu’il avait laissé dans la cuvette des chiotes. Il le récupéra et fut bon pour quelques poils de cul roussis. En chemin, il récupéra la caissière qui profitait de la panique environnante pour s’introduire dans le sexe des barres chocolatées pour donner à Médor son chien fidèle. Médor, fait rarissime pour un gentil ouah ouah était un brouteur de minous chocolatés. A sa sortie de la station, la caissière dans les bras, le héros fut ovationné par la foule en délire. Un journaliste saisit l’instant de bonheur sur une pellicule mais ne se rendit pas tout de suite compte que l’étourdit avait laissé sa braguette ouverte et avait son petit oiseau apparent. Le connard de part les chairs dans ses bras se payait même le luxe de triquer, quelques vieilles qui avaient repérées le manège s’évanouirent.
- Vous êtes toujours sur radio chibre mou, la bouffée d’air votre émission préférée intervint Françouais à la fin de la pause musicale. Nous sommes en direct avec Gertrouduc qui nous raconte de merveilleuses histoires à triquer debout, et nous poursuivons.
- Oui allo dit timidement Gertrouduc en se passant un coup de serpillière sur son minou humide.
- Oui ma grande, tu es bien avec Françouais l’animateur radio du troisième millénaire. Nous sommes tous en grande forme et je viens d’apprendre qu’il y a eut un gros carambolage à la station service, éviter de passer par l’autoroute qui risque selon les secours de rester fermée plusieurs heures. Je vous recommande de ne pas non plus traverser l’autoroute en tracteur car les policiers sont sur les dents, passez par la ferme du père Cadou, arrêtez vous pour boire un petit gorgeon puis passez par la route du lac, et prenez le pont qui enjambe l’autoroute, je vous rappelle que c’est à cela qu’il sert. Par contre par rapport à la circulation qu’il y aura sur ce pont, interdisez momentanément l’accès à vos bambins qui aiment y aller pour jeter des pierres sur les voitures.
Françouais se gratta la bite, tout content de sa tirade, s’enfila un coup de cognac, balança sa boutache vide en direction du boss qui ronflait maintenant sur la grosse Gertrude qui semblait victime d’une crise d’aérophagie.
- Si tu m’entend Saturnino, ne vas pas jouer sur le pont, tu balanceras la semaine prochaine les boulons que tu as piqué à la casse avec ton paternel dit Gertrouduc à son petit mignon.
- Gertrouduc a tout à fait raison les enfants, il y a mieux à faire aujourd’hui que d’aller jouer sur le pont, allez faire des feux dans les bois ou dans les champs de blé, sinon vous pouvez toujours rendre visite à tante Roberte qui est en proie à une nouvelle crise d’Azeimerite aigue et qui accepte de se faire sauter par n’importe qui.
- Françouais, est-ce que je peux passer un petit message personnel ?
- Une fois n’est pas coutume, ma petite chatte, ma générosité est sans borne, je t’accorde vingt secondes répondit royal Françouais .
- Ce message est pour papy Dédé, Dédé nous sommes le premier du mois, n’oublies pas que c’est le jour ou tu dois te laver la bite, je compte sur toi.
- Voilà Dédé, il faut te laver la bite et ne fais pas semblant, insista Françouais en s’allumant six clopes pour combattre la puanteur des pets de Gertrude. Alors Gertrude, il faut maintenant que tu nous parle de l’objet de ton appel.
- Voui Françouais, maintenant je me sens en confiance et j’ose m’exprimer. Ton émission est magique, tu es un dieu vivant et je me traîne en porte jartelle à tes chaussettes.
- Je ne me souviens plus t’avoir posé la question, mais tu suces ? demanda Françouais qui était en cas de grosse biture, très léger question mémorisation.
- Oui je suce, je parle Anglais et je fais aussi les animaux répondit pleine d’assurance Gertrouduc.
- C’est une très bonne chose, très très bien, nous t’écoutons.
- En fait j’appelle pour lancer un cri de détresse, car j’ai passé une soirée masturbatoire il y a quelques jours avec Finaude et j’ai égaré mon portable. Cela me manque terriblement car je m’en servais pour appeler mon amant. Je suis persuadée qu’il pense que je veux rompre car il voulait m’introduire des crabes vivant dans le minou et je m’y suis toujours refusée car j’avais trop pitié de ces petites bêtes.
- Ah, je te propose donc de prévenir ton amant immédiatement proposa cet enfoiré de Françouais .
- Quelle gentillesse, bon le René, si tu m’entend, je t’aime et tu me manques atrocement comme un bâton manque à une majorette.
- Bien René, je suis persuadé que tu te reconnaîtras et que tu tiendras compte de cet appel désespéré, tu dois appeler la radio, nous fournir le numéro de ta carte bancaire et nous te passerons en direct Gertrouduc.
- Allez vous faire enculer bandes de connards des îles, j’appellerions point à vot radio d’naze brailla un gaillard sur le haut de son tracteur. Il leva le poing et continua de gueuler de plus belle, pis en plus elle m’a fait un suçon sur le testicule gauche et ma grand mère m’a privée de dessert pendant quarante ans. Tout ça c’est de sa faute à c’te salope, elle a qu’a y crever dans sa station de radio ou ben alors se faire tringler par Françouais.
Le gaillard s’énerva tellement qu’il se cassa la gueule de son tracteur qui alla s’embourber dans une marre à connards. Il se trasha la tronche sur une borne kilométrique et cracha du sang comme un vampire en proie à une crise de foie.
- Reviens René, me faire de sévices, je ne me suis pas lavée depuis bien longtemps, comme tu aimes piaulait toujours Gertrouduc au téléphone.
- Gertrouduc, calmes-toi, dis moi si tu souhaiterais que quelqu’un prenne momentanément ou définitivement la place de ton René proposa cet enfoiré de Françouais qui avait encore une idée derrière la tête.
- Nan nan nan nan nan, répondit-t-elle, il n’y a que mon René qui peut me faire des trucs si fort.
- Euh là, il faut tout nous raconter Gertrouduc, il y a une bonne matière là insista Françouais car il savait que ce genre de chose demeurait une aubaine pour l’audimat.
- Ben mon René, à la pêche aux crevettes, il a marché sur un oursin.
- Euh , et alors ?
- Ben il a crié très fort après cette saloupioterie de bestiole et pis il est remonté sur le bord de mer.
- Mais encore, coupa sèchement Françouais qui après l’appât sentait la grosse arnaque ou l’histoire aussi débile que son interlocutrice.
- Ne me précipitez pas Françouais, il est donc remonté vers la route pour niquer cet enfoiré d’oursin à grand coup d’opinel. mais en passant par la dune il a marché sur une mine et à perdu son pied. Mon pauvre René, si jeune, si fragile, si obsédé …
- Ce n’est pas de chance effectivement, il s’agissait d’une mine de la dernière guerre ?
- On non, simplement des touristes Allemand qui ne souhaitaient pas que l’on pique leur emplacement sur la plage. C’est vrai que c’est efficace, un petit peu dangereux car ils ont perdu deux enfants la saison dernière.
- Et oui Gertrouduc, l’Allemand est possessif. Lorsque j’étais encore en possession de mon tracteur, j’avais pris l’autoroute à contre sens . Quelques mois après lorsque j’ai voulu laver mon tracteur, j’ai vu des motards Allemand encore coincés dans les ailes de refroidissement, ils voulaient certainement me piquer mon tracteur.
- Donc depuis mon René, à un pied en bois qu’il enlève pour me faire de leg fucking, j’en raffole. Revient René, revient je t’en conjure hurla Gertrouduc proche maintenant de l’hystérie.
- Nous allons permettre à René de débourrer pour nous appeler et faire une pause musicale, c’est groupe Saint Saturnois, dont le fils du maire fait partie, alors écoutez bien, il s’agit des pieds pannés fucker.
Françouais fit un signe à la régie pour le démarrage du disque. L’ode d’extrême qualité fit claquer le peace maker du boss qui s’écroula plus encore sur Gertrude qui avait les seins qui traînaient maintenant par terre.
René qui entendait toujours la radio, ne décolérait plus, son magnifique tracteur orange était embourbé, et tout le monde se fouterait de sa gueule dans la région avec son pied de bois. Pour essayer de se calmer, il balança son bleu de travail et couru la bite à l’air dans un champ à la recherche de bonne laitières. A défaut de laitière, il trouva le taureau du père Bazzzin ce vieillard acariâtre. Ce brave petit animal ce fit un plaisir à grimper sur les épaules de René et de jouer de longues heures durant au docteur. René n’était définitivement plus amoureux de Gertrouduc mais du taureau du père Bazzzin ce vieillard acariâtre. Lorsqu’il le comprit, il se retourna et embrassa langoureusement avec la langue le museau baveux de l’animal dont le chibre ensanglanté nous rappelait que René était du genre étroit mais pas rancunier…
- Reviens me faire un dernier leg fucking, mon p’tit René, je te ferais du gratin de macaroni.
- Poil au zizi dit Françouais tout fier de sa grosse connerie.
- Ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah beuglèrent les rires préenregistrés.
- Merci de nous avoir appelé Gertrouduc, dès que nous aurons des nouvelles de ton René, nous te rappellerons à l’antenne pour commenter vos retrouvailles en direct.
- Merci à toi Françouais, vive la radio chibre mou, vive l’émission La bouffée d’air !
- Ah une dernière chose, Gertrouduc, peux-tu nous dire qui es-tu vraiment ?
- Oh oui bien sûr Françouais, je me nomme Gertrouduc Leduc
- Ah ben voilà, au revoir Gertrouduc, bonjour à ton mari. Julo Leduc t’es qu’un gros cocu qui pue balança Françouais content de briser en direct un nouveau ménage.
La rustaude qui n’avait rien entendu de tout cela , raccrocha et alla se laver la chatte, elle avait vécu trop d’émotions cette dernière heure. Elle se mettrait de la lavande dans le calebute pour éloigner les mites en attendrant son René.
A six cent mètres sous terre, un mineur jura comme un charretier, il venait de se foutre un coup de marteau piqueur sur le pied en écoutant la radio. Julo casserait la gueule à sa salope de femme en bonne et due forme car en surface elle déconnait sévère alors que lui se cassait le cul pour gagner l’argent qu’il ne lui donnait pas. Et puis ensuite il irait boire quelques dizaines de chopines avec René qui était contraint de culbuter sa femme pendant qui lui allait aux putes.

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