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Françouais se leva en titubant,
il se saisit de sa valise car il devait aller bosser. Il arriva
fier comme Artabande à la radio locale ou une âme charitable
l’avait recommandé pour qu’il puisse bosser.
Pour l’occasion,
il c’était lavé dans la rivière avec
du détergent. Quand Françouais sortit de l’eau
dévêtu, la nuée de mouches qui tournait autour
de lui se trouva fort déçue. Pour une fois qu’il
était propre. Qu’allaient devenir ces petites bestioles
qui depuis des générations se nourrissaient sur Françouais
? Le sort était encore plus triste pour les parasites crawlant
désespérément à contre-courant pour
rattraper Françouais. Il se tortilla, se cambra et positionna
son bassin en avant en exhibant son sexe violasson.
- V’nez m’sucer bande de sales bêtes ou a l’ouverture
de la chasse j’vous décanillerais à grand coup
de chevrotine.
Une nuée de corbeau s’envola direction Saint Saturnin
pour porter plainte chez les amis obsédés par les
créatures à plume, les emplumés.
- Enculé, revenez vous battre si vous êtes des piafs
courageux gueula Françouais brandissant ses petits poings
d’alcoolique tremblotant.
Il passa aux choses
sérieuses et décida de s’habiller, il se ferait
sucer à un autre moment. Il avait pris ses précautions
en partant avec une valise de linge propre qui avait dû lui
appartenir dans une autre vie. Il déplia les fringues et
était stupéfait par leur odeur de naphtaline presque
agréable. Voilà près de dix ans qu’il
n’avait pas changé de chaussettes et il resta le cul
planté dans l’herbe pendant quelques minutes avant
de se souvenir comment l’on se servait de ces instruments.
Il enfila dans un premier temps la chaussette sur son sexe mais
un flash lui commanda de l’enlever et d’y mettre un
de ses pied. Il mit un paquet de temps à s’habiller
et avant de fermer sa braguette, contempla encore une fois son sexe.
Il se remémora la larme à l’œil le nombre
de pute qu’il c’était fait dans sa sinistre vie
et comme il triqua, il devait en urgence se faire sucer.
Il déchanta
rapidement car il venait de se coincer la bite dans la braguette,
cela ne lui valait vraiment rien de bon que de se laver et de s’endimancher.
Il se calma rapidement
car il devait aller bosser à radio chibre mou, ou il animait
la tranche 12 heures à 3 heures du matin. Se ne serait pas
reposant pour lui mais il avait besoin d’un petit peu d’argent
pour acheter sa vinasse et surtout, devait s’acquitter de
sa peine.
Il prit donc le chemin du centre de Saint Saturnin les bains. Il
passa par le quartier à putes ou les ouvriers du chiotatlon
profitaient de leur pause pour se faire sucer sans dentier. Tant
pis, il les tripoterait et se branlerait dessus gratos une prochaine
fois.
Françouais
avait été condamné à des milliers d’heures
de travaux d’intérêt généraux à
cause de la rave party organisée dans sa ferme qui avait
dégénéré en partouze et en saoulerie.
Il devait donc se rendre tous les jours à la radio pour s’acquitter
de sa dette envers la société.
- Bienvenue sur radio chibre mou, c’est Françouais
aux commandes jusqu’à trois heures du matin. Aujourd’hui
mardi 42 septembre, c’est la saint pastaga, buvez donc plusieurs
coup à ma santé claironna Françouais dans la
sucette de la station.
- Ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah beuglèrent
les rires préenregistrés.
En effet Françouais avait la main sur les rires préenregistrés
et dès qu’il sortait une vanne à la con, il
appuyait sur le bouton miracle qui déclenchait des cascades
de rire. Ainsi les pécores de Saint Saturnin les Bains avaient
l’impression que l’émission la plus naze du monde
était mondialement connue.
- Avec les capottes Pipeau, servez-vous en quand votre chibre est
gros. Avec les capottes pipotte, servez-vous en, en mangeant des
griottes, balança entre deux jingle sonore Françouais.
Monsieur Pipeau,
le plus gros fabricant de capote de la région sponsorisait
l’émission. Monsieur Pipeau habitait à côté
de l’arbre à pet et profitait depuis belle lurette,
du printemps pour le futal aux chevilles, chibrer les bourgeons
en forme d’anus. La sève tachant ses costards, il devait
donc se revêtir d’une camisole chibroscopique en plastique
pour pratiquer à loisir son passe temps favori : la sodomie.
Chemin faisant, il avait liquidé en capote tout son pactole
hérité de son grand père dont personne ne se
rappelait son nom car il faisait partie des alcooliques anonymes.
Comme il ne pouvait plus se passer de l’arbre à pets,
il monta une fabrique de capotes ou il s’autoproclama à
la grande joie des ouvrières, testeur en chef. Malheureusement
pour les ouvrières en mal de trique et de sensations, il
ne testait ses produits que sur ce putain d’arbre. Les grosses
salopes rivalisaient d’idées pour se faire remarquer
en venant à l’usine en porte jarretelle ou autres tenues
extravagantes, mais rien à faire, le vieux con n’en
voulait que pour son arbre. Il y avait bien son petit fils qui venait
l’été en stage mais ce renégat avait
peur des filles et ne se laissait tripoter que par les hommes d’âge
et de sexe mûr. Les pétasses se vengeaient donc, durant
leur pauses, sur les manches de pioche entreposés dans la
salle réservée aux fumeurs dit la salle cigodrette.
- Ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah beuglèrent
les rires préenregistrés.
- Et pour mettre un peu d’ambiance, voici un petit peu de
musette remixé par DJ la bouse.
L’accordéon
démarra à fond les ballons et Françouais en
profita pour s’enfiler huit gorgées de gnole. Depuis
qu’il oeuvrait en tant qu’animateur dans la radio, même
les mouches ne venaient plus se poser entre les jambes des secrétaires
à l’accueil. En effet, les bestioles supportaient mal
les effluves d’alcool et allait voleter ensuite autour du
trou du cul du taureau du père Bazzzin ce vieillard acariâtre
et se noyaient dans la bouse.
Françouais
cartonnait avec son émission « la bouffée d’air
» même jusqu’à la ville rivale Goudriole
les Fiotes ou les sauvages posaient le temps de l’émission,
les armes.
La musique remixée était balancée si fortement
que quelques vitres partirent en éclat et blessèrent
quelques fans octagénaires de Françouais qui attendaient
quelques étages plus bas, qu’il daigne se montrer,
voire se branler et voire arroser et bénir la foule en délire.
- Sacré DJ la bouse qui nous vient de l’autre bout
du monde, de Plumelec le Laid. Toujours aussi agressif dans ces
remix, mais c’est pour te transporter au nirvana petit public
chéri attaqua Françouais.
Le téléphone sonna et Françouais prit en direct
l’appel.
- Allo Françouais, bégaya de trac une mégère.
- Oui, tu es bien sur radio chibre mou, que t’arrive t-il
ma jolie ? d’abord comment t’appelles tu ?
- je ne donnerais que mon petit nom car si on me reconnaissait,
j’aurais certainement des menaces de mort bégaya la
mégère encore plus apeurée.
- Tu es maintenant sous ma protection ma princesse, racontes-nous
ton problème répondit c’est enfoiré de
Françouais qui finirait par faire cracher à la gourdasse
qui elle était vraiment.
- Je m’appelle Gertrude et mon mari me surnomme Gertrouduc
avoua la péquenaude.
- Oh c’est un très joli surnom, tu suces ?
- Bien sûr, je fais même des tarifs pour les handicapés
légers et les groupes. Mais ceci n’est pas l’objet
de mon appel, je suis en fait très ennuyée….
- Confie-toi à Françouais ma chérie, je suis
là pour t’aider dit-il en faisant des bras d’honneur.
- Oh ben c’est tout simple, quand mon mari qui travaille à
la mine revient bourré du boulot, il me fait des sévices
sexuels…
- peux-tu nous détailler ces sévices Gertrouduc, que
nous puissions analyser plus finement la psychologie de la situation
dit d’un ton royal Françouais qui sentait que l’audimat
allait encore péter.
- Oh ben pour l’apéritif, il me met des radis noir
dans la chatte et des olives dans le cul. Ensuite c’est au
tour des concombres puis du tison. Pour nettoyer le tout, il m’introduit
le tube de l’aspirateur, qu’il va ensuite brancher et
il me finit sauvagement en me rouant de coups dit Gertrouduc en
laissant éclater un semblant de sanglot.
- Oh mais je vois que monsieur est un connaisseur, nous avons affaire
à un amateur, un véritable épicurien, un plaisant
convive … Et c’est ça ma petite chérie
qui te dérange ? demanda ce false de Françouais qui
commençait à triquer comme un gros naze à l’idée
des sévices.
- Oh ben non Monsieur Françouais, au contraire, j’aime
bien quand il rentre du boulot. Mais il ne faut pas qu’il
soit trop bourré, la dernière fois il m’a gerbé
dessus et il s’en est prit au chien. Maintenant le gentil
toutou a peur de tout ce qui porte une braguette.
- Ah la vantarde, elle nous appelle pour nous faire saliver avec
ses petites histoires cochonne relança Françouais
en s’allumant six clopes.
- Oh ben non Françouais, si j’appelle Radio chibre
mou, la bouffée d’air, c’est que j’ai un
gros gros gros problème sanglota l’immondice.
- Allez vas-y, pas de fausse timidité, jette-toi à
l’eau. Il faut te confier, rien que le fait de parler te libérera.
Tu verras, tu te sentiras mieux ensuite, c’est tout simple.
- En fait, il me baise toute la nuit comme un sale con de mineur
qu’il est. Je ne compte même plus le nombre de fois,
mais lorsque je le faisais, j’arrivais à quatre vingt,
voire quatre vingt dix fois par nuit.
- Hé hé hé hé, tu me donneras ton adresse
hors antenne ma coquine. Tu es une véritable perle, je veux
ma part du gâteau interrompit Françouais.
- Oh tout ce que tu voudras mon Françouais d’amour,
mais je ne quitterais pas mon Julo qui est tellement regardant pour
moi. Il est si gentil, qu’il garde pour lui tout seul sa paye
car il dit que la vue de l’argent va me tourner la tête.
Ainsi il peut passer son temps libre à se murger et à
aller aux putes, c’est tout mon Julo.
- c’est beau l’amour avança Françouais
en balançant un glaviot coloré dans les rideaux.
- Oh ben oui alors, quand j’ai envie qu’il me foute
la paix, je mets de la confiture de fraise dans ma culotte et le
rustaud va claquer son blé aux putes. Il ne revient alors
qu’au petit matin complètement déjanté
mais comme c’est l’heure de retourner à la mine,
je suis tranquille.
- Et oui, c’est ça la campagne, c’est la vie
rêvée conclu Françouais avant une page de pub.
- Ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah beuglèrent
les rires préenregistrés.
- Merde, quelle daube cet appareillage merdique. ‘Tain c’est
vraiment la zone dans cette radio de merde, tout est naze, tout
est nul, tout est pourri brailla Françouais.
Il se leva, mit
un coup de boule à une assistante qui lui avait fait de l’ombre
en passant. Il se saisit de tous les objets qu’il avait à
portée de la main et les balançait à tout va.
Gertrude Letrouduc,
présidente du fan club de Françouais se prit un chat
dans la tronche. L’animal s’éclata les roupignoles
sur le front de Gertrude qui eut ses vapeurs.
- Ca va Gertrude ? demanda le patron de la station.
- Oh ouiiiiiii, répondit-elle d’une voix chevrotante,
j’ai cru un moment que c’était un orgasme mais
non c’était le chat qui me labourait les seins avec
ses griffes.
Le boss servit un verre de cognac à Gertrude qui ne se fit
pas prier et qui le descendit cul sec.
- Buvez Gertrude, cela va vous faire du bien commanda le boss en
dégrafant la boucle de son ceinturon.
- Oh comme vous êtes prévenant avec moi, cela me réconforte
fayota Gertrude en se saisissant de la boutanche pour finir au goulot
le nectar.
Le boss ôta
sa ceinture et s’en servit pour fouetter Gertrude. N’y
croyant pas la mégère se laissa faire et pour mieux
encore en profiter, lui présenta son fessier. Le boss était
terriblement excité et se défoulait tel le rustaud
moyen. A travers le pantalon, il pouvait observer les trous monstrueux
de cellulite de Gertrude. Il se précipita sur elle, lui déchira
ses vêtements, se foutu à poil et la tira sauvagement
sur un bureau. Gertrude gueulait comme une truie que l’on
était en train de saigner. Les pattes écartées,
elle faisait des mouvements de pédalo avec les jambes et
dézingua un lampadaire qui tomba sur la tête de Françouais
qui s’énnerva.
- Chiote de bite de merde de pute de silure diurétique en
boîte gueula Françouais qui donnait des coups de pompes
à Gertrude et au boss.
- Du calme Françouais, vous nous devez encore six cent mille
heures de travaux d’intérêt généraux,
reprenez votre casque et aller bosser ou je vous dénonce
interrompit le boss.
- ‘Tain c’est trop naze ici, j’veux m’casser,
faut absolument que je me casse, faut qu’je me casse bordel
piaffa Françouais en continuant de donner des coups de pompe
dans tout ce qui bougeait.
- J’ai dit au travail, enfoiré gueula le boss en se
retirant brusquement de Gertrude et en envoyant dans les airs la
purée comme un gros dégueulasse.
- Attention, couchez vous cria Gertrude en se protégeant
le visage.
Gertrude savait en effet qu’il était dangereux de se
faire mettre par le boss. Ce dernier c’était fait truffer
les testicules étant petit lors d’une partie de chasse
et quelque fois, un plomb était évacué et cela
était très dangereux. Le boss en était à
sa huitième femme et cinquième porcelet. Le coup partit
et un néon du plafonnier explosa. Françouais qui c’était
pris de la jute sur les vêtement prit peur et se réinstalla
au micro.
- Vous êtes toujours sur radio chibre mou, la bouffée
d’air votre émission préférée.
Le boss qui avait rechargé ses batteries, se revêtit
d’une capotte en côte de maille et renfourna Gertrude
en la traitant de noms obscènes.
- Vas-y Françouais, fait parler l’autre saloppe de
Gertrouduc, histoire de m’exciter un peu plus bailla t-il.
- Reprenons Gertrouduc, as-tu une petite histoire cochonne à
nous raconter avant ? demanda Françouais qui nettoyait ses
lunettes maculées de jute patronale.
- Euh, c’est dur Françouais, c’est à dire
que je n’avais pas prévu de devoir vous raconter une
histoire, vous me prenez à froid dit la péquenaude
au bout du fil en se rongeant les ongles d’angoisse.
- Vas-y ma belle, il y a toujours une petite histoire cochonne à
raconter dit c’est enfoiré de Françouais pour
mettre en confiance Gertrouduc.
- Oui c’a y est , je me souviens d’une histoire, mais
c ‘est une véritable histoire.
- Ah ben voilà quand tu veux me faire plaisir Gertrouduc,
racontes, je meurs d’impatience de la connaître.
- Oui mais en plus c’est pas une histoire drôle, c’est
même très triste, dit la mégère en sentant
des sanglots lui monter à la gorge.
- Détend toi ma petite chatte, racontes nous ta belle histoire.
- C’était l’été dernier, chez ma
tante Lulu à Tripotville Les Glaises, non loin d’ici.
- C’est très intéressant, continues encouragea
Françouais qui commençait à se faire chier
sévère.
- C’était le jour ou l’on avait décidé
de tuer le cochon, et mon mari avait bourré la coche toute
la nuit. Oh elle était belle cette coche, environ trois cent
kilo, avec une poitrine magnifique, tous les fermiers des environs
venaient le samedi soir se vider les couilles.
Françouais qui avait repéré que la mayonnaise
avait prit avec le boss, car il commençait à limer
Gertrude sévère, encouragea Gertrouduc :
- Eummmmmm, très excitant en effet, continues, nous sommes
impatients de connaître la fin de ton histoire.
- Et ben, le Eugène était en train de découper
la bête, il y avait du sang et de la tripaille partout. Mon
mari Julo avait la larme à l’œil, vous comprenez
il y avait une telle amitié entre l’homme et l’animal.
- C’est triste en effet, confia Françouais qui commençait
à triquer.
- Je m’occupait d’amener des pots pour le lard et j’ai
glissé sur un os de porc. Le Eugène c’est pris
un pot sur la figure et est tombé assommé dans les
flaques de sang. Quand à moi, ma robe c’est déchirée
et je suis partit m’encastrer la tronche dans la marmite ou
mitonnait la tripaille.
- Tu n’as pas gâchée la nourriture au moins ?
demanda fort inquiet Françouais car il savait que ce genre
de détail était très important pour les Saint
Saturnois qui n’hésiteraient pas à boycotter
l’émission.
- Oh non, je n’ai rien gâché, j’ai avalé
quelques morceaux et cela m’a permit de voir qu’il manquait
un petit peu de sel.
- A la bonne heure dit Françouais, il y a une morale à
cette histoire.
- Et c’est là ou tout à commencé sanglota
Gertrouduc.
- Oh non, ne pleure pas, ton histoire est très intéressante,
je suis sûr que nos auditeurs sont captivés.
- Le mari Julo a arraché ma culotte en toile de parachute
et a introduit son chibre puant dans mon trou duc dit avec dégoût
Gertrouduc.
- Et bien, ton mari est un véritable poète, il sait
s’y prendre avec les femmes vanta ce false de Françouais
.
- Avec ses mains pleines de sang, il m’a maculé le
corps et me faisait hurler de plaisir à chaque fois qu’il
me bourrait. Il m’a ensuite obligé à imiter
le cri de la truie pour que cela soit plus vrai. A chaque fois que
je criais mal, il me pinçait jusqu’au sang au niveau
des côtes.
- Il y a de l’ambiance à la campagne, ce n’est
pas à Paris qu’il y a une telle activité meubla
Françouais qui sentait que Gertrouduc devait reprendre son
souffle pour retrouver ses esprits et se livrer plus encore.
- Ensuite il a appelé tous ces copains pour une tournante
organisée sur le tas, cela à été terrible,
ils ont tournés trois jours durant, comme à Woodstock.
Je ne pouvais m’arrêter que pour déféquer
devant eux pendant qu’ils se branlaient comme des mal propres
pleurnicha Gertrouduc.
Le boss et Gertrude
gueulaient comme des veaux, il envoya la purée et l’on
put entendre le bruit des plombs sur la capote en cote de maille.
Gertrude transpirait comme une grosse vache et l’on pouvait
distinguer de fraîches auréoles de transpiration sur
les anciennes.
- Elle est très belle ta petite histoire ma chérie,
tu peux nous faire la truie s’il te plaît ? demanda
cet enculé de Françouais.
- Gruiiiiiii, gruiiiiiii répondit la nigaude en pleurnichant.
Un moissonneur qui
écoutait sur son engin l’émission se pignolait
à renfort de grands gestes et en oublia de tourner au bout
de son champ. Il débarqua sur l’autoroute, décapita
trois motards de retour du festival des motards amoureux des pots
d’échappement de 2 CV.
Les têtes furent projetées sur l’autre voie,
ce qui eut pour effet de surprendre les conducteurs et provoquer
un nouveau carambolage de chez carambole. La moissonneuse alla s’emplafonner
dans la station service, le moissonneur fut éjecté
la main droite pleine de sperme sur un bus de pèlerins qui
partaient à Saint Jacques de Compostelle. Une explosion retentit
dans la verte campagne et les hérissons rappliquèrent
pour suivre en direct stéréo la nouvelle catastrophe.
Un pèlerin
profita de la débacle pour piquer le sperme du moissonneur
et le tartiner dans le sandwich au pâté de foie de
sa grand mère.
Un étourdit
se précipita dans la station services en flamme pour récupérer
son dentier qu’il avait laissé dans la cuvette des
chiotes. Il le récupéra et fut bon pour quelques poils
de cul roussis. En chemin, il récupéra la caissière
qui profitait de la panique environnante pour s’introduire
dans le sexe des barres chocolatées pour donner à
Médor son chien fidèle. Médor, fait rarissime
pour un gentil ouah ouah était un brouteur de minous chocolatés.
A sa sortie de la station, la caissière dans les bras, le
héros fut ovationné par la foule en délire.
Un journaliste saisit l’instant de bonheur sur une pellicule
mais ne se rendit pas tout de suite compte que l’étourdit
avait laissé sa braguette ouverte et avait son petit oiseau
apparent. Le connard de part les chairs dans ses bras se payait
même le luxe de triquer, quelques vieilles qui avaient repérées
le manège s’évanouirent.
- Vous êtes toujours sur radio chibre mou, la bouffée
d’air votre émission préférée
intervint Françouais à la fin de la pause musicale.
Nous sommes en direct avec Gertrouduc qui nous raconte de merveilleuses
histoires à triquer debout, et nous poursuivons.
- Oui allo dit timidement Gertrouduc en se passant un coup de serpillière
sur son minou humide.
- Oui ma grande, tu es bien avec Françouais l’animateur
radio du troisième millénaire. Nous sommes tous en
grande forme et je viens d’apprendre qu’il y a eut un
gros carambolage à la station service, éviter de passer
par l’autoroute qui risque selon les secours de rester fermée
plusieurs heures. Je vous recommande de ne pas non plus traverser
l’autoroute en tracteur car les policiers sont sur les dents,
passez par la ferme du père Cadou, arrêtez vous pour
boire un petit gorgeon puis passez par la route du lac, et prenez
le pont qui enjambe l’autoroute, je vous rappelle que c’est
à cela qu’il sert. Par contre par rapport à
la circulation qu’il y aura sur ce pont, interdisez momentanément
l’accès à vos bambins qui aiment y aller pour
jeter des pierres sur les voitures.
Françouais
se gratta la bite, tout content de sa tirade, s’enfila un
coup de cognac, balança sa boutache vide en direction du
boss qui ronflait maintenant sur la grosse Gertrude qui semblait
victime d’une crise d’aérophagie.
- Si tu m’entend Saturnino, ne vas pas jouer sur le pont,
tu balanceras la semaine prochaine les boulons que tu as piqué
à la casse avec ton paternel dit Gertrouduc à son
petit mignon.
- Gertrouduc a tout à fait raison les enfants, il y a mieux
à faire aujourd’hui que d’aller jouer sur le
pont, allez faire des feux dans les bois ou dans les champs de blé,
sinon vous pouvez toujours rendre visite à tante Roberte
qui est en proie à une nouvelle crise d’Azeimerite
aigue et qui accepte de se faire sauter par n’importe qui.
- Françouais, est-ce que je peux passer un petit message
personnel ?
- Une fois n’est pas coutume, ma petite chatte, ma générosité
est sans borne, je t’accorde vingt secondes répondit
royal Françouais .
- Ce message est pour papy Dédé, Dédé
nous sommes le premier du mois, n’oublies pas que c’est
le jour ou tu dois te laver la bite, je compte sur toi.
- Voilà Dédé, il faut te laver la bite et ne
fais pas semblant, insista Françouais en s’allumant
six clopes pour combattre la puanteur des pets de Gertrude. Alors
Gertrude, il faut maintenant que tu nous parle de l’objet
de ton appel.
- Voui Françouais, maintenant je me sens en confiance et
j’ose m’exprimer. Ton émission est magique, tu
es un dieu vivant et je me traîne en porte jartelle à
tes chaussettes.
- Je ne me souviens plus t’avoir posé la question,
mais tu suces ? demanda Françouais qui était en cas
de grosse biture, très léger question mémorisation.
- Oui je suce, je parle Anglais et je fais aussi les animaux répondit
pleine d’assurance Gertrouduc.
- C’est une très bonne chose, très très
bien, nous t’écoutons.
- En fait j’appelle pour lancer un cri de détresse,
car j’ai passé une soirée masturbatoire il y
a quelques jours avec Finaude et j’ai égaré
mon portable. Cela me manque terriblement car je m’en servais
pour appeler mon amant. Je suis persuadée qu’il pense
que je veux rompre car il voulait m’introduire des crabes
vivant dans le minou et je m’y suis toujours refusée
car j’avais trop pitié de ces petites bêtes.
- Ah, je te propose donc de prévenir ton amant immédiatement
proposa cet enfoiré de Françouais .
- Quelle gentillesse, bon le René, si tu m’entend,
je t’aime et tu me manques atrocement comme un bâton
manque à une majorette.
- Bien René, je suis persuadé que tu te reconnaîtras
et que tu tiendras compte de cet appel désespéré,
tu dois appeler la radio, nous fournir le numéro de ta carte
bancaire et nous te passerons en direct Gertrouduc.
- Allez vous faire enculer bandes de connards des îles, j’appellerions
point à vot radio d’naze brailla un gaillard sur le
haut de son tracteur. Il leva le poing et continua de gueuler de
plus belle, pis en plus elle m’a fait un suçon sur
le testicule gauche et ma grand mère m’a privée
de dessert pendant quarante ans. Tout ça c’est de sa
faute à c’te salope, elle a qu’a y crever dans
sa station de radio ou ben alors se faire tringler par Françouais.
Le gaillard s’énerva
tellement qu’il se cassa la gueule de son tracteur qui alla
s’embourber dans une marre à connards. Il se trasha
la tronche sur une borne kilométrique et cracha du sang comme
un vampire en proie à une crise de foie.
- Reviens René, me faire de sévices, je ne me suis
pas lavée depuis bien longtemps, comme tu aimes piaulait
toujours Gertrouduc au téléphone.
- Gertrouduc, calmes-toi, dis moi si tu souhaiterais que quelqu’un
prenne momentanément ou définitivement la place de
ton René proposa cet enfoiré de Françouais
qui avait encore une idée derrière la tête.
- Nan nan nan nan nan, répondit-t-elle, il n’y a que
mon René qui peut me faire des trucs si fort.
- Euh là, il faut tout nous raconter Gertrouduc, il y a une
bonne matière là insista Françouais car il
savait que ce genre de chose demeurait une aubaine pour l’audimat.
- Ben mon René, à la pêche aux crevettes, il
a marché sur un oursin.
- Euh , et alors ?
- Ben il a crié très fort après cette saloupioterie
de bestiole et pis il est remonté sur le bord de mer.
- Mais encore, coupa sèchement Françouais qui après
l’appât sentait la grosse arnaque ou l’histoire
aussi débile que son interlocutrice.
- Ne me précipitez pas Françouais, il est donc remonté
vers la route pour niquer cet enfoiré d’oursin à
grand coup d’opinel. mais en passant par la dune il a marché
sur une mine et à perdu son pied. Mon pauvre René,
si jeune, si fragile, si obsédé …
- Ce n’est pas de chance effectivement, il s’agissait
d’une mine de la dernière guerre ?
- On non, simplement des touristes Allemand qui ne souhaitaient
pas que l’on pique leur emplacement sur la plage. C’est
vrai que c’est efficace, un petit peu dangereux car ils ont
perdu deux enfants la saison dernière.
- Et oui Gertrouduc, l’Allemand est possessif. Lorsque j’étais
encore en possession de mon tracteur, j’avais pris l’autoroute
à contre sens . Quelques mois après lorsque j’ai
voulu laver mon tracteur, j’ai vu des motards Allemand encore
coincés dans les ailes de refroidissement, ils voulaient
certainement me piquer mon tracteur.
- Donc depuis mon René, à un pied en bois qu’il
enlève pour me faire de leg fucking, j’en raffole.
Revient René, revient je t’en conjure hurla Gertrouduc
proche maintenant de l’hystérie.
- Nous allons permettre à René de débourrer
pour nous appeler et faire une pause musicale, c’est groupe
Saint Saturnois, dont le fils du maire fait partie, alors écoutez
bien, il s’agit des pieds pannés fucker.
Françouais
fit un signe à la régie pour le démarrage du
disque. L’ode d’extrême qualité fit claquer
le peace maker du boss qui s’écroula plus encore sur
Gertrude qui avait les seins qui traînaient maintenant par
terre.
René qui
entendait toujours la radio, ne décolérait plus, son
magnifique tracteur orange était embourbé, et tout
le monde se fouterait de sa gueule dans la région avec son
pied de bois. Pour essayer de se calmer, il balança son bleu
de travail et couru la bite à l’air dans un champ à
la recherche de bonne laitières. A défaut de laitière,
il trouva le taureau du père Bazzzin ce vieillard acariâtre.
Ce brave petit animal ce fit un plaisir à grimper sur les
épaules de René et de jouer de longues heures durant
au docteur. René n’était définitivement
plus amoureux de Gertrouduc mais du taureau du père Bazzzin
ce vieillard acariâtre. Lorsqu’il le comprit, il se
retourna et embrassa langoureusement avec la langue le museau baveux
de l’animal dont le chibre ensanglanté nous rappelait
que René était du genre étroit mais pas rancunier…
- Reviens me faire un dernier leg fucking, mon p’tit René,
je te ferais du gratin de macaroni.
- Poil au zizi dit Françouais tout fier de sa grosse connerie.
- Ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah beuglèrent
les rires préenregistrés.
- Merci de nous avoir appelé Gertrouduc, dès que nous
aurons des nouvelles de ton René, nous te rappellerons à
l’antenne pour commenter vos retrouvailles en direct.
- Merci à toi Françouais, vive la radio chibre mou,
vive l’émission La bouffée d’air !
- Ah une dernière chose, Gertrouduc, peux-tu nous dire qui
es-tu vraiment ?
- Oh oui bien sûr Françouais, je me nomme Gertrouduc
Leduc
- Ah ben voilà, au revoir Gertrouduc, bonjour à ton
mari. Julo Leduc t’es qu’un gros cocu qui pue balança
Françouais content de briser en direct un nouveau ménage.
La rustaude qui
n’avait rien entendu de tout cela , raccrocha et alla se laver
la chatte, elle avait vécu trop d’émotions cette
dernière heure. Elle se mettrait de la lavande dans le calebute
pour éloigner les mites en attendrant son René.
A six cent mètres
sous terre, un mineur jura comme un charretier, il venait de se
foutre un coup de marteau piqueur sur le pied en écoutant
la radio. Julo casserait la gueule à sa salope de femme en
bonne et due forme car en surface elle déconnait sévère
alors que lui se cassait le cul pour gagner l’argent qu’il
ne lui donnait pas. Et puis ensuite il irait boire quelques dizaines
de chopines avec René qui était contraint de culbuter
sa femme pendant qui lui allait aux putes.
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