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Un bruit bizarre surprit les consommateurs
qui en posèrent leurs godets. Les femmes en rang par cinq
étaient en train de pisser debout dans le troquet.
– Alors on fait moins les malins maintenant hein ? demanda
la boulangère en maintenant sa culotte datant du crétacé.
L’opération dura quelques instants devant les gugus
bouche bée, le temps que toutes ces dames finissent de vider
leur vessie, pour laisser la place au rang suivant. Les parapluies
et cabas étaient délicatement posés à
l’entrée et tout se passait comme si l’opération
avait été préparée depuis des années.
Les gros lourdauds n’en revenaient pas, eux qui avaient fait
quelques heures auparavant une blague de bidasse qui n’avait
fait rire qu’eux, se trouvaient maintenant piégés
à leur propre jeu.
Françouais triquait à un tel point que son chibre
violasson lui paraissait fort proche de l’explosion. Il fut
au bord de l’extase lorsque se fut le tour de sa belle maman
de se vider.
– Regardez c’est ma belle maman, dit-il tout fier en
la montrant du majeur, c’est elle que je défonce à
longueur de nuit et qui en redemande au petit matin.
Les crétins étaient admiratifs et belle maman en rajoutait
en faisant des effets de hanches et de crinière, lorsqu’elle
s’arrêta net devant Françouais les bras écartés.
– Mon gros loup ! hurla t-elle, prends-moi et fais moi mal.
Françouais ne put résister à cet appel, arracha
ses fringues et se jeta sur sa belle deuche, seule une mega lime
de plusieurs minutes pourrait éteindre le feu qui consumait
son cœur et enflammait autre chose.
- Partouze gueula le barman en ôtant son futal et en sautant
par dessus son comptoir.
De toute part des Saint Saturnois et des Saintes Saturnoises rappliquaient
et sautaient dans la mêlée. Les petits hommes verts
et la désintoxication étaient bien loin maintenant,
le bled avait enfin retrouvé son charme, son cadre de vie
paisible et ses bonnes mœurs.
Au même moment, aucun partouzeur ne se douta que Fiston était
dans le jardin d’à côté en train de se
branler devant un lapin qui essayait de se faire un canard.
Fin de la deuxième
saison |
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