Orage et désespoir de se faire de nuit photographier,
Par des inconnus descendus du ciel sans crier gare,
Dans cette moiteur ceci vous casse bien les pieds,
Alors que survient un insolent nouvel appel de phares.

Trombes d’eau nocturne emplissent les caniveaux,
Dans un brouhaha incommensurable et sournois
Qui fait taire tant les grenouilles et les crapauds,
Que l’on pourrait en écrire une fable en patois.

Et puis c’est repartit, vlan un nouveau gros boucan,
Méga coup de fusil nous faisant tous sursauter,
Se sont aussi terrés mouettes, pigeons et pélicans,
C’est vraiment impossible cette nuit de pioncer.

Le vent s’est aussi invité à cette surprise patrie,
Les bourrasques font fuir les derniers noctambules,
Volettent les feuilles alors que les arbres plient,
Arrachées par d’immenses et invisibles tentacules.

Les draps collent à la peau à cause de cette moiteur,
Impossible de dormir on attend dans le noir l’air niais,
Vache quel nouveau coup de tonnerre un truc de tueur,
Ah non ! là c’est moi qui vient de larguer un gros p..

Totor qui rivalise avec le tonnerre ( http://francouais.hic.free.fr )

Poueme suivant
Pour suivre la logique comme les pouèms sont classés par ordre décroissant il faudrait dire pouème précédent mais bon ...