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Des
tonnes de zolies histoires |
Sale journée |
Tout avait mal commencé en ce bad day. Au foot je m'étais prit rateau sur rateau, j'en avait même avalé mon protège quenotte. | ![]() |
Après la douche puis une troisième mi temps qui dura moins de trois secondes et demie, je m'empressais alors de regagner ma caisse pour aller respirer de l'air ailleurs. Comme si cela ne suffisait pas déjà, elle était hors d'usage, encore des p'tits cons qui avaient joué au ballon. | ![]() |
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Sans m'énnerver, je me dirigeais vers la station de bus, il est vrai que ce mode de transport est un peu pourrave pour un gus de mon espèce mais au diable les valeurs, il fallait que je me casse. Lorsque j'arrivais au niveau de l'abri, j'avait dix secondes de retard, l'engin bondé de connards s'éloignait sans prêter attention aux doigts que j'orientais dans sa direction. | ![]() |
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Après quelques coups de pompe balancés çà et là dans la pouelle de l'abris, je fillais donc au garage voir mon pote réparateur de génie pour lui demander de me passer un véhicule de rechange pour les prochaînes 24 heures. | ![]() |
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Je me fis brancher directement par deux minettes qui attendaient pour leur vidange personnelle. Dommage que je n'étais pas d'humeur à compter fleurette, nous aurions pu jouer au dépanneur. | ![]() |
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Comme j'étais pressé, je pris le premier moyen de transport venu, le vélo de mon pote dépanneur. Je l'enfourchais la rage au ventre et après trois coups de pédale, fis le plus beau soleil du moment. | ![]() |
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J'étais comme qui dirait, légèrement commotionné. Après avoir craché quelques dents et pansé mes blessures, je fus de nouveau sur pied pour me casser. 'Tain quelle sale journée ! | ![]() |
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Mon pote dépanneur me passa une caisse qui semblait être dans mon état et me fit promettre de ne pas dépasser le 180 sous les tunnels. Je m'empressais donc de le rassurer et me rua au commandes du bolide. | ![]() |
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Merde, comme c'était la fin du match, c'était la cohue, il fallait aviser donc pour ne pas rester coincé dans ce traquenard. Je passerais donc par la voie ferrée, sûr de ne pas avoir d'embouteillage par ce biais. | ![]() |
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'Tain, c'était sans compter avec le Paris Brest qui passait pile poil au même endroit à la même heure. Il y eut un boucan effroyable et j'eus à peine le temps de sauter par le toit ouvrant. Ce con de conducteur de train se prit même le luxe de m'engueuler avant de me reconnaître et de me demander de lui signer un autographe. | ![]() |
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Je retournais ensuite à pinces chez le garagiste histoire de choper un autre véhicule. Finalement je trouvais un autre modèle beaucoup plus adapté. Il fallait absolument que mon pote dépanneur me le passe. | ![]() |
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Pour se remonter le moral on cassa une petite croûte sur le pouce. Mon pote m'expliqua que c'était un mauvais moment à passer et que les choses s'arrangeraient. | ![]() |
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Il m'expliqua aussi que pour le moral il était bon de manger des vitamines, nous fîmes donc honneur au plateau de fruits et nous ne laissâmes pas un seul pépin. | ![]() |
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Lorsque je retournais vers la voiture, je me rendis compte que j'avais peut être eu les yeux plus gros que le ventre en matant la taille de l'engin, il ne serait pas facile de trouver une place pour créneauter en bas de chez moi. | ![]() |
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Je ne fis pas gaffe à la porte du garage qui était fermée et m'emplafonnais. Plus de peur que de mal, juste de la tôle froissée, je ferais avec les moyens du bord pour rentrer. | ![]() |
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Par contre je ne fis pas gaffe au bulldozer qui me refusa la priorité. C'est vrai faut pas être con quand l'adversaire est beaucoup plus fort mais c'était une journée vraiment pourrie. Je rentrais donc au garage avec le volant à la main, c'était le dernier acessoire encore en état. | ![]() |
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Me voyant revenir l'air penaud, mon pote dépanneur commença à s'énnerver et sortir ses griffes. | ![]() |
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Finalement, découragé par les voitures, il me passa une moto. Au moins j'aurais un accident plus vite. Cela ne loupa pas, 30 secondes chrono.. | ![]() |
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Le vol plané d'une quinzaine de mètres me raffraîchit considérablement les idées et je n'eus pas le temps d'ôter mon casque que mon pote m'avais déjà préparé un autre véhicule que je destroyais encore plus rapidement cette fois. | ![]() |
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Visiblement la moto ne me réussirait pas en ce jour de misère. Nous décidâmes conjointement de changer de moyen de transport, il avait quelques trucs sympas qui traînaient dans son garage. | ![]() |
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Comme la route était trop dangereuse pour moi, nous choisirions la voie maritime. A peine eut-il le temps de m'expliquer comment mettre les gazs que je me plantais dansma manoeuvre et coupa en deux l'engin. | ![]() |
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Pour le deuxième essais, je n'oubliais pas de décrocher le bolide. Seul hic, un petit problème d'adhérence dans le premier virage qui nous fit faire une sortie de lit de rivière. | ![]() |
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Mon pote enrageait, déjàqu'il avait horreur d'être mouillé. Il lui restait un virage au fond de son garage mais à peine nous commençâmes à avancer que je me plantais dans les manettes. | ![]() |
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Pour le deuxième essais, je réussis royalment le décolage mais il fallait que j'apprenne aussi l'aterrissage et là se n'était plus la même paire de manche. Dommage qu'il y eut un camion au travers de la piste. | ![]() |
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Le comble du comble fut que je me pris en encourageant deux gamins un ballon perdu dans la gueule. Je serais bon pour refaire mon tarin fraîchement opéré. | ![]() |
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Mon pote savait que je lui règlerais rubis sur l'ongle l'intégralité des dégâts doncil n'avait pas trop les nerfs. Par contre il était complètement découragé, et me passa un véhicule absolument indestructible. Je mis certes du temps pour rentrer mais n'eus pas d'accident. | ![]() |
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Je finis donc par arriver à mon domicile. Complètement vanné, l'intégralité de mes membres me faisaient souffrir. Après un ultime effort je fis glisser la clef dans la serrure et je la vis. Elle m'attendait nue sur sa couche en me souriant, elle m'annonça qu'elle m'avait suivi à la télé et qu'elle était prête à me faire oublier cette sale journée. Elle se caressa sa jolie poitrine et je me sentis triquer, il y avait une justice en ce bas monde. En ouvrant avec les dents l'emballage de ma capotte je me cassais une dent et cela l'a fit beaucoup rire. | ![]() |
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Elle me regarda une dernière fois avec ses yeux gourmands puis je me jetais sur elle. Nous fîmes les trucs les plus excentriques, j'avais d'ores et déjà oublié tous les tracas passés. | ![]() |