Des tonnes de zolies histoires
Trois zours de
folie
Avec des zentils amis nous décidâmes de se faire une sortie grandiose et de claquer un max de fric durant trois jours. Comme à Woodstock la fiesta non stop durant 72 heures...
 
  On a vachement réfléchit sur le programme, d'abord il nous fallait une caisse. Une vraie, une qui fait du bruit et qui attire les regards obligatoirement. Une bonne vieille chiote rouge à 400 chevaux.
 
  On a cherché dans l'annuaire et rien trouvé dans notre zone, on a été chez l'oncle de Maurice, un fin mécano. Super toton nous a bien aidé à trouver une tire qui taillait pile poil avec notre budget
 
  On a ensuite établit notre itinéraire que l'on a couché sur un tableau en priant pour qu'il ne tombe pas une goutte d'eau durant le trajet.
 
  Vive l'aventure, ivres de bonheur on a même réussit à dépasser le périférique à une moyenne de quinze à l'heure. L'indice de pollution dans la bagnole ne descendait que rarement en dessous du 10.
 
  Arrivé en banlieue, très impressionnés et avec en plus l'abondance d'oxygène nous fûmes très rapidement mal. Nous nous plantâmes de sortie sur l'autoroute et heureusement une zentille auto stopeuse souriante nous expliqua en tout bien toute honneur le chemin à suivre.
 
  Une fois sur la bonne voie on a roulé comme des barges. Lorsque la bagnole commença a montrer des signes inquiétant de fatigue, nous nous arrêtâmes dans une chouette aire de repos histoire de manger un morceau et d'oublier le bitume.
 
  On est repartit et cela à duré encore des heures jusqu'à ce que l'on arrive au bout de l'autoroute, c'était la pleine cambrousse. Tellement émus nous nous arrêtâmes pour comptempler ce spectacle grandiose.
 
  Crevés après ces 24 heures de route on c'est pieuté à l'hôtel que l'on avait réservé et qui nous avait été recommandé par Djamel.
 
  Au réveil, Maurice c'est proposé d'aller chercher des croissants. Il est revenu tout paniqué, on ne retrouvait pas la voiture dans le parking de l'hotel.
 
  En fait notre caisse avait brulé durant la nuit, qu'importe on continurait à pince, le soleil se levait et la campagne était si belle.
 
  Des arbres magnifiques se dressaient à perte de vue.
 
  Les villages que nous traversions étaient si calmes, si propres. Les habitants très accueillant essayaient de nous dépouiller nos sacs ou nous balançaient des caillasses.
 
  De superbes constructions se dressaient fièrement devant nous. Maurice parlait de monuments Maya et Pastèques, émmerveillés nous prîmes plein de photos.
 
 

Après une journée de marche, nous sentîmes que l'on se rapprochait de la mer. On crevait de chaud alors nous cherchâmes une piscine.

 
  C'est bête la piscine était fermée pour cause de travaux, il paraît qu'on avait trouvé des trucs dans le sous sol succeptible de tout contaminer.
 
  Nous nous arrêtâmes dans un bled ultra sympa pour teufer
 
  'Tain trop bonnes les meufs dans ce bled, on reviendra l'année prochaine car on a pas eu le temps de faire le tour de trois sacrées coquines.
 
  Impressionnés par la piste de danse qu'on a été. Les organisateurs ont même balancé de l'huile de vidange sur les pavés pour que l'on puisse mieux danser.
 
  Déchirés qu'on était. Plein de zique dans les typans on a dansé comme des malades, c'était l'éclate totale.
 
  DJ Trashy avec ses remix toni-truants nous a explosé le ciboulot. On nous la fait pas à des vieux renards comme nous mais ce type, il marche aux euphorisants.
 
  Pleins de truc circulaient, un vrai supermarché. On a avalé des pilules aux effets dévastateurs.
 
  Fin de nuit hallucinante à la belle étoile
 
  Non, nous ne rêvions pas, au réveil elle était devant nous : LA GRANDE BLEUE. Nous pleurions d'émotion devant ce spectacle grandiose.
 
  On a même piqué une ch'tite tête, Maurice n'a pas fait gaffe et c'est entaillé le pied avec une boutanche mais comme il c'est marré, on c'est tous marrés.
 
  Trois jours merveilleux, on a même pas été pécho par les keufs, nos poumons vibraient de bonheur mais il était déjà temps de rentrer en train pour s'en fumer un p'tit chez nous.